Le Petit Lemovice

Hommage du Popu à Alain rodet

Hommage donc du Populaire au bilan de Alain  Rodet...."Il a métamorphosé Limoges"...heureusement qu'en 24 ans il a modernisé Limoges !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il a construit et équipé la ville comme toutes les villes de cette importance.. je continue a penser que son action sociale est plus importante comme le nombre d'Hlm dans la ville, l'aide aux associations sociales etc...mais personnellement j'aime beaucoup le Zenith et il est incontestable que la Technopole est une réussite meme si ce parc d'ester n'est pas rempli que de starts up ou de sociétés en pointe car il s'y trouve des sièges de banques ou d'entreprises "hors sujet" ...le site est un succès au niveau de l'emploi mais il y a des délocalisations d'autres quartiers  et elle n'est pas très spatialisée !!!!

Mais arrêtons d’être critiques... et peut être le regretterons nous dans 6 ans ? :)

 

 

Limousin > Limoges 11/04/14 - 09h04

Comment les années Rodet ont métamorphosé Limoges


L’une des réalisations les plus emblématiques des années Rodet. - photo pascal chareyron

L’une des réalisations les plus emblématiques des années Rodet. - photo pascal chareyron

L’heure est au bilan. Le député Alain Rodet a laissé son fauteuil de maire mais son empreinte est toujours là. Sera-t-elle encore visible dans 25 ans ?

Conseiller municipal dès 1971, adjoint à partir de 1977 avant de devenir maire en 1990 au décès de Louis Longequeue, et enfin d'être réélu haut la main en 1995, 2001 et 2008, Alain Rodet a présidé aux destinées de la ville pendant près de cinq décennies. Il l'a pensée, sans doute rêvée.

Difficile aujourd'hui de recenser dans le détail une action politique qui a conduit à la métamorphose de Limoges sans tomber dans l'inventaire à la Prévert. D'autant que les infrastructures, les rénovations et les projets en cours ont pu voir le jour grâce à des soutiens multiples, de l'État d'abord mais aussi des autres collectivités territoriales et parfois de l'Europe. Alors, retenons aujourd'hui, d'une manière arbitraire, ces grandes réalisations qui marquent le paysage limougeaud.

À commencer par Ester Technopole qui a fêté ses 20 ans l'an dernier. Née en 1993, celle que les Limougeauds ont rapidement surnommée la "soucoupe" s'est envolée, passant de quelques entreprises à plus de 180 aujourd'hui, et de 120 emplois à près de 2.000. Dans son sillage, elle entraîne les deux pôles de compétitivité, le Pôle européen de la céramique et Elopsys. Un pari réussi sur l'avenir, où la croissance et l'emploi sont bien au rendez-vous. Mais si Alain Rodet a misé sur le nord, il n'a pas oublié le sud. Preuve en est le parc d'activités de Romanet qui a effacé depuis 2010 le souvenir de l'ancienne base militaire. Voilà pour le développement économique durable. D'autres infrastructures (voir ci-dessous) le sont tout autant.

C'est le cas du nouveau pont sur la Vienne que de nombreux automobilistes empruntent tous les jours. C'est le cas aussi de la bibliothèque francophone multimédia que les usagers investissent comme un deuxième lieu de vie, du musée des Beaux-Arts, fleuron du patrimoine local, et bientôt du centre aquatique de l'Agglo. Des bâtiments qui gravent dans leur pierre et pour la postérité le nom de l'ancien maire.

Maryline Rogerie


11/04/2014
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Limoges chez hanouna :) page facebook si tu as vecu à Limoges

Lien de la video  à 39 minutes :

 

http://www.d8.tv/d8-divertissement/ms-touche-pas-a-mon-poste/pid6318-videos-integrales.html?vid=1052019

Limoges fait encore parler d'elle chez Hanouna, en chanson cette fois...

 

 - Capture d'écran www.d8.tv

 

On se souvient des fous-rires de Cyril Hanouna provoqués à l'automne dernier par l'accent très "franglais" du coach du CSP Jean-Marc Dupraz, lors de ses discours pendant les temps morts.

 
Une nouvelle fois, ce jeudi soir, la capitale limousine était à l'honneur dans l'émission Touche pas à mon poste sur D8, grâce à un jeune rappeur amateur limougeaud, Los Locos 87... 
 
Sa reprise un peu particulière du tube de Jay-Z et Alicia Keys Empire state of mind, repérée sur Youtube par le chroniqueur Bertrand Chameroy (à partir de 39 minutes sur la vidéo), a déclenché l'hilarité de l'animateur vedette de D8, qui a ensuite invité les téléspectateurs Limougeauds à twitter en masse cette "pépite" musicale. 
 
Opération réussie, puis que le mot-clé "#LimogesTPMP" figure ce jeudi soir dans les "Trending Topics" France de Twitter, en d'autres mots, parmi les sujets les plus commentés du moment sur le réseau social.
 

La video los locos 87 d'ou est tirée la chanson !!!! Edifiant !

 
 
 
LIEN FACEBOOK SUR UNE PAGE SYMPA :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Photo : Tu sais aussi qu'il y en a un en Seine-et-Marne, mais c'est beaucoup moins swagg...
 
 
 
 
 
 
Photo

10/04/2014
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The soirée du 30 mars

 

 

 




07/04/2014
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videos municipales suite

Celle ci est un peu etrange : Un Lomberti tres decontracté avec chewing gum dans la bouche et cou p d'epaules a ces co listiers et un coineau imperturbable et un Guerin fermé !

 

 

 

 

 


07/04/2014
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videos municipales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


07/04/2014
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Limoges à droite c 'est comme si Neuilly passait à gauche !

entendu sur France inter....et bien au moins on parle de Limoges !

Que dire ? évidemment c'est historique...Le Petit Lemovice c'est réveillé un peu sonné ! C'est vraiment une page de l'histoire de Limoges qui se tourne !

Excitation et inquiétude : excitation d'une ville qui peut être va prendre une tournant plus ambitieux, qui va peut etre se débarrasser enfin de cette image de m.... qui lui colle à la peau, d'une possible ambition économique, d'une meilleure communication, de la fin d'une mairie secrète, enfermée sur elle même, trop prudente.... Inquiétude d'une nouvelle équipe inexpérimentée, brouillonne, obligée de faire appel à l'UMP parisienne, trop "Coppé", malhabile...espérons qu'ils respecterons le travail accompli au niveau social ...espérons qu'ils auront l'intelligence de garder ce qui est bien...

Bon ben maintenant je vais râler sur Emile Roger Lomberti au lieu d'Alain Rodet !  Sans douter sur une véritable idéologie de l'ancien maire, se représenter et ne pas mettre en avant un dauphin ou une dauphine à fait perdre la gauche à Limoges !

Cette mairie sure de son action, n’était plus a l’écoute des gens et à chaque contradiction était sur la défensive et pas sur l’écoute ! Une trop confortable position de 24 ans les a perdus !

Article du Monde

 

Pour les uns, ce fut un « séisme », pour les autres un « coup de tonnerre » ou un « tsunami ». Comme si seul un déchaînement des éléments avait pu provoquer un tel événement. Limoges la rouge, « la Rome du socialisme », Limoges « terre de gauche », de Résistance et de luttes ouvrières a tremblé, dimanche 30 mars. La capitale limousine, socialiste depuis 1912, sauf pendant quatre années de collaboration et deux années de communisme entre 1940 et 1947, a basculé à droite.

 

A posteriori, tous diront que c'était « couru ». Mais il y a dix jours, les sondages donnaient encore le maire PS sortant, Alain Rodet, gagnant. Finalement c'est un inconnu du paysage politique qui l'a emporté. Emile-Roger Lomberti, psychiatre de 63 ans, s'est installé dans le vaste bureau de la mairie de Limoges, vendredi 4 avril, entérinant la chute d'un bastion, symbole d’une gauche en déroute.

 

Le poids de l'Histoire

 

 

Que reste-t-il des grandes heures du socialisme limougeaud ? Une série d'ouvrages, sur un étal de fortune à l'entrée de la bouquinerie de Patrick Fournière, dans l’une des vieilles rues du quartier historique de la Cité. Sur les couvertures, « 1905 », l'année des grandes grèves insurrectionnelles ouvrières, de l’occupation des porcelaineries.

 

Sur d’autres, la Résistance, à qui Limoges doit sa réputation de « capitale du maquis » avec sa figure de proue, Georges Guingouin, le communiste qui mena la libération de la ville en 1944. Un peu plus haut dans le coeur de la ville, « La maison du peuple » et sa mosaïque bleu et rouge porte encore les couleurs de la CGT, dans la ville où elle a été fondée en 1895. Limoges en a hérité de grandes cités ouvrières construites dans les années 1930 et un ancien théâtre coopératif, L’Union, devenu scène dramatique nationale.

 

Un passé connu et dont on pensait qu'il ne passerait pas. Limoges a depuis gardé l'image d'une ville de gauche, qu'a entériné la succession de ses maires socialistes. Ils n'ont été que trois à occuper ce poste depuis la Libération, laissant l’action socialiste tisser sa toile : un réseau associatif dense, des bibliothèques gratuites, une présence accentuée dans les quartiers populaires...

 

Le Parti socialiste est aussi, par extension, l'un des premiers employeurs de la ville, puisqu'en tant que capitale régionale, elle abrite le siège de toutes les institutions (Conseil régional et Conseil général), également tenues par la gauche.

 

Au soir du 23 mars, Alain Rodet est sorti en tête avec 30 % des suffrages. Un score honorable au niveau national. Un cataclysme au niveau local. En 2008, il avait élu dès le premier tour avec 56,65 % des suffrages. En six ans, il a perdu près de la moitié de ses voix au premier tour. Le parti socialiste sent alors le vent tourner. « La dynamique n'était pas chez nous », note Laurent Lafaye.

 

L'usure du pouvoir

 

 

Avec un tel score, la seule impopularité d'un exécutif ne suffit pas à expliquer la défaite. A la chute d’Alain Rodet, les Limougeauds ont une réponse unanime : « l'usure » et le manque de renouvellement.

 

Marre de « voir toujours les mêmes têtes » et en particulier celle de cet homme à la moustache aujourd’hui grise qui aura soixante-dix ans cette année, dont 25 à la tête de la mairie (1990), 43 au conseil municipal (1971) et 33 comme député (1981). Le sortant est aussi un cumulard des fonctions. Maire, député, président de la communauté d’agglomération… Une boulimie de mandats qui suscite des incompréhensions, notamment à sa gauche, surtout pour un élu qui a voté la loi limitant ce cumul.

 

« Franchement, je suis une fille de gauche, mais je n’avais tellement pas envie de voter pour lui au premier tour que je me suis abstenue », explique cette femme d’une cinquantaine d’année, les mains vissées à son caddie à la sortie d'un supermarché du quartier de L'Andouge, acquis jusque là à la gauche, mais où l'UMP a très largement basculé en tête dès le premier tour.

 

« J'ai fait faire un sondage il y a deux ans, j'avais plus de 70 % d'opinons favorables », se défend le maire sortant. Dans son opposition, la figure d’un maire « autocrate », qui n’écoute pas les voix discordantes et à qui l’entourage n’aurait pas su dire qu’il courait le risque de faire « le mandat de trop ».

 

Depuis deux ans, Alain Rodet doit également assumer, en tant que député, les choix de la majorité présidentielle. Il a approuvé des lois qui ne passent pas. Gilberd Bernard, du Parti communiste, cite pêle-mèle, celles sur  « la TVA et les cotisations retraite ».

 

La sanction est ainsi d’abord venue de sa gauche. « Pour la première fois depuis 1977, les communistes ne se sont pas joints à une liste d’Union de la gauche », poursuit M. Bernard qui a conduit la liste Front de gauche.

 

Le FN et les "lauriers" fanés du PS

 

 

Les communistes n’ont pas été les seuls à se détourner des socialistes. Au soir du premier tour, la défection vient aussi des quartiers populaires.

 

Au nord de la ville, l’aménagement récent, en bord de route, du quartier de la Bastide, cache mal les chaos d’une mixité sociale qui a du mal à s’installer. A 11 h 30, l’heure de la sortie des classes, les poussettes côtoient les cabas à roulette dans un quartier principalement occupé par des personnes d’origine immigrée et des personnes âgées.

 

C’est dans ce quartier que, selon une cartographie élaborée par deux historiens locaux, Philippe Grandcoing et Vincent Brousse, avec le cartographe Thierry Moreau, la fracture à gauche a été la plus manifeste. Au soir du premier tour, près de la moitié des inscrits n’ont pas voté, et le Front national a atteint 30 % des suffrages exprimés.

 

 

La tempête est venue de vents que le PS n’avait jamais affrontés ; avec Vincent Gérard, le parti d’extrême droite présentait pour la première fois une liste pour conquérir la mairie, mettant au jour dès le premier tour sa capacité à mobiliser un électorat populaire.

 

« Moi je ne vote pas, mais ma famille, je vais vous le dire, elle a voté FN », explique cet Algérien retraité, croisé discutant à l’entrée du quartier, qui explique pudiquement être arrivé en France « dans les années 1960 ». « Regardez le quartier, rien n’a changé. » A la Bastide, dont on ne prononce pas le « s », le centre commercial abrite une boucherie halal et un tabac-presse.

 

Les réponses sociales ne suffisent plus

« Vous vous rendez compte que je dois prendre le trolleybus pour aller faire mes courses ! » s’insurge cette grande octogénaire qui descend la rue Pissaro, son cabas dans la main, au pas lent de sa conversation avec une voisine.

Quand l’isolement pèse, la sensation d’enfermement fait rapidement cocotte-minute. « A mon âge on veut juste de la tranquillité, pas être emmerdée au beau milieu de la nuit par des gens qui crient », ajoute-t-elle. Dans leur conversation les deux femmes évoquent les « coups de fusil », les coups de klaxon et les coups de frein des dérapages en voiture de ceux qui fréquentent ces rues. Avant de lâcher « ces gens-là sont indomptables ».

 

Un gamin pointe vers le bas de la rue Pissaro « c’est là que les voitures brûlent ». A quelle fréquence ? Difficile de l’évaluer. Trop pour une ville classée parmi les plus sûres de France, mais où le sentiment d’insécurité croît de manière exponentielle dès que les petites incivilités se multiplient.

 

Un jeu dans lequel le maire socialiste a toujours refusé de rentrer, refusant, contrairement à ses adversaires, de promettre une augmentation des effectifs de la police municipale, de l’armer, ou même d’accentuer la vidéosurveillance.

 

« Le PS n’a pas compris que ses réponses sociales ne suffisaient plus et que son électorat populaire attendait aujourd'hui des actions sur le plan de l’emploi et de la sécurité », analyse Christophe Grandcoing. « C’est vrai qu’on s’est peut être reposés sur nos lauriers », reconnaît Laurent Lafaye. « On n’a pas été assez à l’écoute », admet volontiers, Gülsen Yildirin conseillère municipale sortante. « Quand vous avez la tête dans le guidon, parfois vous perdez de vue ce qu’il se passe », ajoute-t-elle.

 

Le premiers signaux de fracture étaient pourtant apparus dès les cantonales lors desquelles le FN s’était qualifié au second tour dans quatre cantons. Une emprise confirmée, lors de ces municipales : avec 16,95 % des suffrages, le candidat frontiste, Vincent Gérard, s’est qualifié pour le second tour.

 

L'adversaire

 

 

Fragilisé, le PS est ainsi apparu pour la première fois vulnérable depuis de nombreuses années à Limoges. La dernière fois que son hégémonie avait été menacée, c’était en 1989, quand le RPR Michel Bernard avait failli renverser le prédécesseur d’Alain Rodet, Louis Longequeue. Dans un double contexte d’une majorité fragilisée, d’un pouvoir à l’assise en pleine érosion, une personne a compris que la droite avait cette fois-ci une carte à jouer.

 

A 26 ans, Guillaume Guérin, le responsable local de l’UMP, ne se « voyait pas prendre la mairie » lui-même. Un mandat « qui ne l’intéresse pas ». Il reconnaît par ailleurs volontiers être « trop à droite pour l’emporter ». L’ancien militant de l’Uni, membre de longue date de l’UMP, avait cependant sa petite idée de la stratégie gagnante. « En 1989, on a failli l’emporter parce qu’on avait quelqu’un de la société civile, il nous fallait un profil comme celui-ci. »

 

La carte de l'homme de la société civile

Un homme pouvait correspondre à ce profil : Emile-Roger Lomberti, pour et avec qui il a monté le plan pour « prendre la ville à la gauche ». Ensemble, ils ont construit la figure de cet « homme de la société civile », psychiatre à Limoges, sympathisant de droite mais qui n’avait pas été encarté avant de recevoir l’investiture de l’UMP pour la mairie.

Si ses collaborateurs revendiquent la « notoriété locale » de leur candidat, au bar le plus proche du siège de la fédération de l’UMP on confesse ne l’avoir « jamais vu », alors que le sortant venait « acheter son journal tous les jours ». Un inconnu qui a cependant mis K.O tous les anciens caciques de la droite locale. Confortablement installé dans un siège de la permanence de l’UMP, le nouvel élu n’hésite pas à mettre à la porte un vieux pilier du parti d’un méprisant « va-t-en l’ancien, qui c’est le maire maintenant ? ».

 

Il a réussi là où tous ont échoué, en faisant campagne sur son identité de « gaulliste social », se revendiquant enfant du système républicain, tout en affirmant son conservatisme. En 2013, il a signé la charte de la Manif pour tous sur la famille et se dit, à titre personnel, « contre les bébés-éprouvette ».

 

La campagne et la rumeur

 

 

Le ciel s’est ainsi petit à petit chargé au-dessus des socialistes. La rumeur et les « on dit » se sont chargés d’électriser l’atmosphère.

 

Parmi les éléments d’incompréhension récurrents qui ont fait la campagne, les Limougeauds évoquent les grands chantiers de la dernière mandature. La rénovation du stade, un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros, considéré comme inutile alors que la ville n’a pas d’équipe de haut niveau ni en rugby ni en football.

 

L’équipe sortante revendique un investissement promis lors de la campagne de 2008, qui doit offrir des infrastructures permettant le développement de nouvelles équipes, alors que les anciennes dataient d’après-guerre.

 

Autre chantier de la discorde : le centre aquarécréatif, une piscine de 12 000 mètres carré qui accueillera les championnats de France de natation l’an prochain. Un investissement considéré comme non prioritaire par la population en temps de crise. « Mais justement, on a fait ces chantiers pour donner de l’activité aux entreprises du bâtiment ! » se défend encore Alain Rodet. « On a mal communiqué sur notre bilan », analyse Gülsen Yildirin.

 

La majorité rumine ses erreurs de communication, notamment celle d’avoir laissé se propager, l’an dernier, une forme de « rumeur du 9-3 » affirmant que la ville négociait avec des institutions parisiennes pour accueillir des populations immigrées en échange d’argent. « La rumeur était tellement grosse qu’on pensait qu’elle disparaîtrait d’elle-même », poursuit Mme Yildirin. Le maire a finalement porté plainte en octobre pour en  éteindre le feu, mais les braises étaient encore chaudes.

Un proche des socialistes raconte : « Alain Rodet disait souvent « le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit" ». Au risque de perdre la bataille.

 

La défaite

 

 

Si, depuis lundi dernier, l’UMP compte ses bulletins d’adhésions et triomphe de sa renaissance soudaine, elle peut cependant difficilement revendiquer une victoire sur son nom. « On sait que le socle d’électeurs de gauche sera toujours plus fort que celui de la droite » admet le nouveau premier adjoint limougeaud, le jeune Guillaume Guérin. Au premier tour, l’UMP n’a observé qu’une faible progression par rapport à 2008. Cinq cent petites voix en plus mais qui, s’additionnant avec celles de la liste Modem-UDI, commençaient à faire pencher la balance à droite.

 

C’est le deuxième tour qui l’a faite définitivement basculer, avec notamment les voix des abstentionnistes. Ont-il eux-aussi senti le vent tourner et l’occasion unique de « changer » la tête de la ville ou, de « dégager Rodet » ? Mathématiquement, ce sont ces voix et des reports de votes FN du premier tour qui ont donné la mairie à Emile-Roger Lombertie, dimanche 30 mars.

 

Cette victoire d’une courte tête (600 voix) laisse les Limougeauds « dans l’expectative », explique cette infirmière qui, les bras croisés sur son manteau blanc, affirme ne pas avoir voté. Dans les rues de Limoges, tous ou presque ont eu la même réaction cette semaine : « il fallait bien que ça change ».

 

En quelques mois, Limoges la rouge est tombée. Ses habitants « attendent » désormais de découvrir une alternance qu’ils n’ont jamais vécue. Sans émotion ni nostalgie à l’égard de son siècle socialiste.

 

TEXTE : Manon Rescan. PHOTOS : Ulrich Lebeuf - MYOP pour « Le Monde »

 


 

Emile-Roger Lombertie officiellement élu maire de Limoges

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Emile-Roger Lombertie - Photo Pascal Lachenaud

Emile-Roger Lombertie - Photo Pascal Lachenaud

 

 

 


07/04/2014
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Video Municipales limoges 20 mars 2014

 

Emission France 3 Limousin 20 mars 2014


22/03/2014
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Elections 2014

Bon  rien de bien passionnant du coté des municipales !

un débat entre Rodet et Lombertie ...ce n'est pas avec Lombertie qui a peu de charisme que Rodet doit s’inquiéter ! Geutier n’était pas mieux mais au moins on rigolait ! a signaler que notre maire ne voulait pas de ce débat !

pas de grands meetings comme a Brive par exemple...alain Rodet préfère organiser des réunions par quartiers . L’idée en elle même n'est pas mauvaise car on va vers les gens et leurs préoccupations mais vu les photos cela fait de petites assemblées et la moitié du public sont des élus et des militants ! Donc peu de dangers d'attaques, tout a l'air encadré!

A F rance Bleu : un interview de Alain Rodet de 20 minutes avec des questions du public ...nullissime, les questions des auditeurs affligeantes..genre que faites vous pour les associations? du pain béni pour le maire qui est plutôt généreux dans le domaine associatif ...a croire que c’était une question de militante !Pas mieux avec l'interview de Lombertie

Quand au programme papier de monsieur Rodet, il est plutôt bien fait mais plus de bilans que de projets ou des projets déjà prévus dans la mandature actuelle comme l’aménagement des casseaux .

Une bonne nouvelle quand a l’aménagement de l'ilot Élie Berthet (projet déjà dans la mandature actuelle ) la réfection des zones piétonnes (enfin ), intéressante initiative d’aménagement urbain avec du mobilier de porcelaine (urbacer) , réorganisation de la place Jourdan...ce projet a l’air intéressant avec perspective de la gare.

Évidemment zoom sur la sécurité avec les cameras

Pas de projet de petit bus gratuit de centre ville assez courant dans pas mal de ville

Quasiment pas de projets pour les jeunes

La LGV toujours présente...la mairie est presque seule a y croire mais il faut tout faire pour que cela marche ...mais Rodet ne pourra être élu avec ce projet car les decisions ne seront pas prises avant 2015. il devait bien y compter pourtant.

une vrai conscience de la valorisation de la céramique : institut Confucius unique, route de la porcelaine, soutiens aux artisans....c 'est intelligent...c'est notre image de marque qu'il faut faire évoluer au niveau artistique et économique.

La politique sociale est bien présente et je trouve que la Rodet fait son job ainsi qu'au niveau environnemental.

Mais certains projets sont vagues comme un système velib, comme la valorisation de l'ilot Berthet..pas de dates,pas de plans.

le numérique est pauvre...pas de projets de places ou lieux extérieurs en Wifi libre comme presque partout

Pas de projets de grands festivals ou de développement de manifestations existantes comme toques et porcelaines..donc nous n'aurons jamais de grands festivals qui renforcerai l'image comme la Rochelle, Angoulême, Bourges, Clermont etc 

Le seul grand projet et l' arrivée du TGV .....

coté UMP , un programme qui est plus basé sur la critique de la municipalité que sur un vrai programme...des idées bateau : sécurité, rénovation centre ville...un seul  projet a étudier : faire de Limoges un grand centre de santé avec l'accroissement de la venue d’européens comme les anglais .

Bref un programme artisanal, bâclé .

Coté UDi : c'est plus séduisant et plus travaillé : leurs deux grands projets est un centre de formation national de basket et un musée d’Orsay à limoges.

le premier est interressant et réaliste, le deuxième est très séduisant et un peu utopique..mais bon on  aurait dit Que le Louvre s' installerais à Lens et Beaubourg à Metz ? mais ces villes sont plus près de Paris et le poids économique et politique de ces deux régions est bien plus important que le Limousin ...

Coté transports l’idée est de créer des couloirs de bus comme si notre trolley était un tramway et c 'est sensé

Eco quartier/ pole culturel dans le quartier des ponts..

un programme moins critique et plus réaliste et travaillé...

Pour les autres programmes et bien rien dans ma boite aux lettres...

 

INTERVIEW FRANCE BLEU LIMOUSIN :

 

 

 

http://municipales.lepopulaire.fr/accueil/brightcove/2014/03/15/trois-questions-a-alain-rodet_933352

 

 

 

 

 

 ENTENDU SUR FRANCE INTER

France Inter - et Paris - confirment un nombrilisme totalement délirant. Billet "humour" ce matin, en référence au vol malaisien disparu :
« Les passagers auraient dû arriver à Limoges hier soir à 19h52 mais les six voitures du train Corail se sont volatilisées. Les radars ont perdu toute trace du convoi SNCF et de ses 12 occupants. La Chine prépare un renfort satellitaire sur une zone allant de Vierzon à Bessines-sur-Gartempe. Et j'aperçois d'ailleurs une dépêche : la mère d'un usager parisien vient de déclarer à l'AFP, je cite : "C'est déjà pas facile de se faire à l'idée qu'on doit aller à Limoges, avec cette disparition c'est la double peine...". Alors y'a t-il des hypothèses sur la disparition du Paris-Limoges ? Deux scénarios de détachent, d'abord celui qui concerne une cellule d'Al-Qaida Limoges : elle mène la guerre sainte pour imposer les bols en porcelaine au Starbucks (sic) du centre-ville, considéré comme impie, ou alors tout simplement un retard du train Corail, la SNCF ne déclenche les recherches que 72 heures après le signal et s'excuse de la gêne occasionnée. »
M'en fous, France Inter m'a déjà perdu depuis longtemps. En revanche, il serait bien dommage que Paris perde Limoges et le Limousin. Déjà parce que les Parisiens de souche, ça veut rien dire, et ensuite parce que Paris, c'est Paris aussi (et avant tout) parce que c'est la capitale de la France, un pays avec des régions et des vrais gens dedans

 

Q


20/03/2014
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Article sur alain rodet dans l'Express

C'est sans concession  ...je vous laisse seul juge !

 

Lien vers le reportage de l'Express :

 

http://www.lexpress.fr/region/limoges-ou-les-limites-du-tout-socialisme_1493724.html

 

 

 

Alain Rodet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 
Alain Rodet
Alain Rodet s'exprimant lors du meeting de François Hollande au Zénith de Limoges, le 27 avril 2012.
Alain Rodet s'exprimant lors du meeting de François Hollande au Zénith de Limoges, le 27 avril 2012.
Fonctions
Député de la 4e circonscription de la Haute-Vienne
 
Député de la 1re circonscription de la Haute-Vienne
En fonction depuis le
Prédécesseur Monique Boulestin
(indirectement)
Maire de Limoges
En fonction depuis le
Prédécesseur Louis Longequeue
Biographie
Nom de naissance Alain Rodet
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Dieulefit, France
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de IEP de Grenoble
IEP de Paris[1]
Profession Économiste
Meeting de Ségolène Royal au zénith de Limoges le 29 mars 2007, avec de gauche à droite François Hollande, Alain Rodet, Jean-Paul Denanot, Marie-Françoise Pérol-Dumont et Ségolène Royal

Alain Rodet, né le à Dieulefit (Drôme), est un homme politique français. Il est élu député dans la quatrième circonscription de la Haute-Vienne depuis 1981. Membre du Parti socialiste depuis 1971[1], il fait partie du groupe SRC à l'Assemblée nationale, et est aussi maire de Limoges depuis 1990 et président de la communauté d'agglomération Limoges Métropole depuis 2002.

 

Biographie

Né à Dieulefit, dans la Drôme, Alain Rodet suit ses études à l'IEP de Grenoble, puis à Sciences Po Paris, où il est militant à l'Unef puis à la Convention des institutions républicaines de François Mitterrand. Arrivé à Limoges à la fin des années 1960, il enseigne l'économie à l'IUT de la toute nouvelle Université de Limoges. Dans le même temps, il travaille dans plusieurs organismes liés à la DATAR, et réalise pour divers journaux des reportages économiques à l'étranger[2]. Admirateur de Pierre Mendès France et de François Mitterrand, il adhère au PS après le Congrès d'Épinay de 1971[1].

Alain Rodet est élu au conseil municipal de Limoges pour la première fois en 1971. Dès 1974, il est chef de cabinet d'André Chandernagor, président du premier Conseil régional du Limousin[2], et devient adjoint au maire de Limoges Louis Longequeue en 1977, un an après son élection au conseil général de la Haute-Vienne, représentant du canton de Limoges-Cité[2].

Élu pour la première fois député de la Haute-Vienne en 1981, succédant à la communiste Hélène Constans, il a depuis été réélu à chaque élection, étant d'ailleurs le seul député socialiste après la vague bleue successive aux élections législatives de 1993.

Il accède au poste de premier adjoint en 1989[1]. À la mort du maire, en août 1990, il le remplace, poste auquel il est élu pour la première fois en 1995, puis réélu en 2001, à chaque fois au premier tour. Durant son premier mandat, l'espoir est immense de voir la capitale du Limousin sortir d'une léthargie de cinquante ans. Pendant les années 1990, Limoges est reconnue à l'extérieur pour ses fêtes, ses concerts, sa vie nocturne, son basket. Le centre ville s'embellit...

Il annonce en septembre 2007 sa nouvelle candidature aux élections municipales de 2008 à la mairie de Limoges. Il conduit une liste d'union de la gauche (PS - ADS - MRC - PCF - PRG - Limoges Ecologie) nommée Notre ville, c'est notre vie. Il est réélu maire de Limoges dès le 1er tour le avec 56,45 % des suffrages exprimés.

Interrogé à ce sujet par Le Populaire du Centre, le 16 janvier 2012, il laisse entendre qu'il envisage de se représenter, pour la quatrième fois consécutive, aux élections municipales de 2014[3]. En juin 2012, il est candidat à sa propre succession, pour les élections législatives dans la 1ère circonscription de la Haute-Vienne, et est à cette occasion largement réélu au second tour, réunissant 69 % des suffrages face à la candidate de l'UMP.

Mandats 

Il est :

Le , le quotidien Le Monde et le site internet Le Post publient un classement des députés français selon leur tendance au cumul des mandats. L'élaboration de ce classement a été réalisée à partir de « points de cumul » comptés selon l'importance des postes occupés et de la collectivité à laquelle ils se rattachent, ainsi que du budget théorique de chacune des collectivités dirigées. Alain Rodet arrive ainsi 7e sur 577[4].

Interrogé sur la question du cumul, le dans l'émission Le député du jour, sur La Chaîne parlementaire, il répond : « [La France est] un pays qui a mille ans de centralisation derrière lui, où les réflexes sont encore très orientés par rapport à Paris. Après tout, je suis tout à fait d'accord pour qu'on arrête le cumul, mais dans ces conditions-là on n'a pas besoin de 577 députés, de 340 sénateurs et de quelques représentants européens. On prend le système américain [...], il faut diminuer le nombre de parlementaires et probablement de collectivités locales [...] Un député « hors sol » est un député qui passe à côté de tous les sujets (...) Je crois que le fait de cumuler une fonction représentative et une fonction exécutive, ça vous permet à la fois de faire un geste d'humilité mais aussi de voir si les choses vraiment changent ou pas. »[5]

Conseil municipal 

Sous sa municipalité, la ville s'est dotée d'infrastructures déjà en projets dans les années 1980 sous Louis Longequeue (Ester Technopole, BFM). Il a ensuite fait le choix d'insister sur des domaines tels la culture (Zénith de Limoges, musée des Beaux Arts) l'éducation, les infrastructures (voies de liaison sud et nord), le développement économique (reconversion de l'ancienne base militaire de Romanet, développement de la zone industrielle nord) et les équipements sportifs (stade de Beaublanc et centre aquatique, dont les travaux étaient toujours en cours en 2013).

À plusieurs reprises, Alain Rodet fait pourtant part publiquement de son optimisme et de sa confiance en l'avenir de sa ville, réfutant par la même occasion les critiques souvent émises à l'égard de l'image de Limoges. Ainsi, en novembre 2006, interviewé par L'Express, il affirme ne pas trouver « dramatique » le déficit d'image à l'échelle nationale, et penser que « la discrétion de Limoges n'est pas un handicap », et que c'est sur « les infrastructures et les projets » qu'il faut se concentrer[6].

La presse régionale comme nationale a à plusieurs reprises mis en évidence l'importance des réseaux divers (milieu socio-culturel, sportif, maçonnique, économique) dans l'exercice du pouvoir municipal d'Alain Rodet[7]. Selon certains détracteurs, le faible crédit de la droite locale pourrait aussi favoriser la puissance du socialisme limougeaud.

Après sa troisième réélection en 2008, Alain Rodet a déclaré qu'« après avoir consacré une décennie à la culture, [la municipalité allait] mettre l'accent sur les infrastructures sportives », faisant allusion aux projets de centre aquatique et de rénovation profonde du parc des sports municipal de Beaublanc, d'ici à 2013[8]. Il envisage une nouvelle candidature aux élections municipales de 2014.

Suite à la diffusion le sur France 3 du documentaire Pièces à conviction remettant en cause, entre autres, la qualité de l'eau de la ville de Limoges, qui serait contaminée par des déchets radioactifs résultant de l'exploitation de l'uranium dans les monts d'Ambazac, Alain Rodet souhaite réfuter cette idée et annonce le dépôt d'une plainte, tout en maintenant que les relevés et analyses régulièrement effectués n'avaient jamais révélé d'anomalies. Invité de l'émission La voix est libre sur France 3 Limousin Poitou-Charentes, le député-maire déclare : « S'agissant [...] de l'eau du robinet, [...] il n'y a aucun problème de potabilité, aucun risque ; nous avons aujourd'hui un système [...] qui sur le plan du contrôle est complètement assuré. Tous les jours, il y a des analyses. [...] L'eau de Limoges [...] n'est absolument pas radioactive, je dirais même que par rapport aux normes admises elle l'est dix fois moins, parfois quinze fois moins. »[9]

Le , il confirme sa nouvelle candidature pour les élections municipales de mars 2014[10], où il bénéficiera cette fois-ci du soutien d'EELV dès le premier tour[11], mais pas du PCF dont les militants choisissent majoritairement de constituer une liste du Front de gauche[12].

Établissement public de coopération intercommunale 

Alain Rodet est président depuis sa création le de la Communauté d'agglomération Limoges Métropole. Il avait auparavant dirigé la structure de la Communauté de communes de l'Agglomération de Limoges, entre 2001 et 2002.

Conseil général 

Assemblée nationale 

Son suppléant à l'Assemblée nationale est Gérard Audouze, conseiller régional.

Activités à l'Assemblée 

Alain Rodet est membre de :

  • 3 groupes d'études : Chasse, Défense, Pics pétroliers et gaziers
  • 2 commissions : commission des finances, commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes

Il est président du groupe d'amitié Sri Lanka, et secrétaire des groupes Japon et Corée du Sud.

Autres fonctions 

Alain Rodet a présidé le comité de soutien à Ségolène Royal en Haute-Vienne pour l'élection présidentielle française de 2007[13].

Il préside l'Association des maires et des élus de la Haute-Vienne, ainsi que le réseau de villes Poitiers-Limoges.

Il est par ailleurs membre suppléant du Comité consultatif du secteur financier, nommé par le président de l'Assemblée Nationale[14], depuis le .

Municipales 2014: Limoges ou les limites du "tout socialisme"

Par , publié le

Voilà plus de 100 ans qu'à de rares exceptions près, la préfecture de la Haute-Vienne est dirigée par les socialistes. Et tout laisse à penser qu'Alain Rodet, le maire actuel, sera réélu lors des prochaines municipales. Pourtant, cette absence d'alternance n'a pas que des avantages. 

Municipales 2014: Limoges ou les limites du "tout socialisme"

Limoges n'a quasiment connu que trois maires en 100 ans, tous socialistes. Une situation qui s'explique par la sociologie de la ville, mais qui débouche sur des entorses à la démocratie locale et sur une certaine morosité économique.

DR

Isabelle (*) a 39 ans. Depuis septembre 2013, elle habite dans une agréable résidence HLM entourée d'espaces verts, rue Pierre-Fresnay, à Limoges. "Mon loyer est très raisonnable", reconnaît cette infirmière dont le salaire s'élève à 1800 €. C'est le moins que l'on puisse dire. Pour un 3-pièces de 78 mètres carrés agrémenté d'un balcon, d'une cave et d'un parking, elle est censée payer 440 €, mais, avec les allocations logement, il lui revient seulement à 150 €. 

Ce n'est pas un hasard si la CGT a choisi Limoges pour son congrès fondateur

Divorcée depuis peu, Isabelle a dû chercher à se reloger précipitamment. Elle a trouvé au centre communal d'action sociale une solution rapide -la ville compte 29 % de logements sociaux, les délais d'attente sont réduits- et une écoute attentive. Ses trois enfants déjeunent à la cantine, où chaque repas lui est facturé environ... 1 euro (les tarifs varient selon les ressources des parents). Il en va de même pour les loisirs : la guitare et le tennis pour Thomas, le piano et la danse pour Laura, la gymnastique d'éveil pour Valentine (*). "Honnêtement, je suis très satisfaite", résume Isabelle qui, plus que jamais, est bien décidée à apporter de nouveau sa voix au maire sortant lors des prochaines municipales. Autrement dit, à voter Alain Rodet. Et PS. 

Bienvenue à Limoges. Célèbre pour sa porcelaine, la préfecture de la Haute-Vienne a une autre caractéristique. Les socialistes y détiennent la mairie depuis... 1912, à l'exception d'une courte parenthèse pendant la Seconde guerre mondiale et à la Libération (voir encadré). "Cette permanence tient à des raisons profondes, constantes et culturelles, relève l'historien Pascal Plas (Centre d'Etudes Politique. Université de Limoges). Ici, le mouvement ouvrier a été plus puissant et plus précoce qu'ailleurs. Il est apparu dès les années 1830-1840 et s'est structuré de manière remarquable à la fin du XIXè siècle. Les ouvriers ont créé des coopératives leur permettant d'accéder à des biens de consommation meilleur marché, des mutuelles garantissant une réelle protection sociale et un mouvement syndical fort servant notamment à financer les jours de grève. Ce n'est pas un hasard si la CGT a choisi Limoges pour tenir son congrès fondateur, en 1905." 

Au début du XXè siècle, la classe ouvrière constitue donc sur les bords de la Vienne un monde cohérent et organisé, qui se dote bientôt de journaux (Le Populaire du Centre, notamment). Il ne lui manque que la prise du pouvoir. Ce sera chose faite en 1912, avec Léon Bétoulle, sachant que l'hôtel de ville avait été provisoirement tenu par un radical socialiste, Emile Labussière, entre 1895 et 1906. 

La nouvelle municipalité traduit très vite en actes ses orientations politiques. Eradication des taudis, érection d' "HBM" (habitations à bon marché), comme aux Coutures, édification de nouvelles écoles... C'est la poule et l'oeuf. Les socialistes tiennent la mairie parce qu'une majorité de la population se reconnaît en eux. Et la politique qu'ils mettent en place conforte ce penchant.  

"Les Limougeauds naissent avec un chromosome de gauche"

Encore aujourd'hui, tout y contribue, des logements sociaux aux subventions aux associations, en passant par la tarification des services municipaux (crèches, cantines, clubs de sports...) indexées sur les revenus. "Attention: nous croyons à la solidarité, mais pas à l'assistance", souligne Laurent Debrach, l'adjoint (PS, évidemment) à la politique de la ville. Les jeunes un peu paumés qui viennent chercher une aide financière au centre communal d'action sociale se voient ainsi proposer... un travail et une visite médicale. D'autres actions innovantes sont mises en place, comme la scolarisation dès deux ans des bambins non francophones, afin de combler au plus tôt les retards de langage chez ces enfants issus de l'immigration. Un critère déterminant pour leur réussite future. 

En un mot comme en cent, les personnes d'origine modeste ont toutes les raisons de se montrer satisfaites de l'attention que leur porte la mairie. Et elles sont nombreuses dans cette ville où les revenus sont nettement inférieurs à la moyenne nationale (17 634 € contre 18 749 € pour le revenu médian par unité de consommation, selon l'Insee). "Les Limougeauds naissent avec un chromosome de gauche", se désole l'UMP Camille Geutier, qui siège dans l'opposition depuis... 30 ans. 

Alain Rodet ? Derrière un physique passe partout, un sens aigu des rapports de force.

Ajoutez à cela les qualités propres d'Alain Rodet. Derrière un physique passe-partout, l'homme masque une intelligence redoutable et un sens aigu des rapports de forces qui fait de lui le patron incontesté de Limoges _ et au-delà. Non seulement il tient la ville et l'agglo, mais, au fil des années, il a su placer ses fidèles aux postes-clé. Lorsque son rival interne, Robert Savy, a quitté la présidence du Conseil régional, en 2004, il a réussi à imposer son candidat, Jean-Paul Denanot, contre la volonté du sortant. La même année, c'est son ancienne suppléante à l'Assemblée nationale, Marie-Françoise Pérol-Dumont, qu'il a propulsée à la présidence du conseil général. Il sait aussi couper sans état d'âme les têtes qui dépassent (voir l'affaire Boulestin, page X). Un savoir-faire politique qui se mêle à d'autres qualités: un sens du contact, une présence sur le terrain de tous les instants, une attention particulière envers les personnes âgées, des relais stratégiques dans toutes les associations. Sans oublier une gestion de bon père de famille (la fiscalité locale est très raisonnable) et une modestie non feinte à mille lieues de la gauche caviar, mais en parfaite adéquation avec les valeurs limougeaudes. 

Doit-on s'étonner, dès lors, de voir ici s'enchaîner des règnes interminables ? Depuis 100 ans, seuls... trois édiles ont porté les couleurs socialistes! Léon Bétoulle, de 1912 à 1941, puis de 1947 à 1956; Louis Longequeue, de 1956 à 1990 (34 ans, record en cours), et Alain Rodet, donc, depuis 1990. Il fut même un temps où, pour éloigner le péril communiste, les patrons et une partie de la droite préféraient voter PS ! "J'ai plus de chances de devenir évêque que maire de Limoges", soupire Alain Marsaud. L'ancien député UMP de la Haute-Vienne s'est attaqué sans succès à la citadelle en 1995 et a fini par être été battu aux législatives en 2007. Echaudé, il est devenu depuis député... des Français de l'étranger.  

Les dérives inhérentes aux villes privées d'alternance

Tout cela ne serait pas bien grave si l'on n'observait pas les dérives inhérentes aux villes privées d'alternance. A commencer par une fâcheuse tendance à vouloir tout contrôler. Les exemples, hélas, abondent.  

A première vue, c'est un petit livre qui semble franchement bien anodin. "Emailleurs contemporains" retrace l'épopée récente des artisans d'art locaux. Cet ouvrage, édité par l'association Culture et Patrimoine en Limousin, a pourtant été l'objet d'une mini-tornade politique lors de sa publication, en 2013. Dans un premier temps, la mairie en avait commandé 150 exemplaires. Avant qu'ils ne soient subitement retournés à l'expéditeur. Motif officiel avancé par Alain Rodet ? "L'auteur ne m'avait pas interrogé et se contentait de reprendre des propos critiques publiés dans la presse voilà 20 ans. Je n'allais tout de même pas diffuser un livre dans lequel la parole du maire ne correspond pas à ma pensée actuelle!". Admettons. Le problème est que, lors de l'annulation de la commande, deux autres raisons ont été invoquées devant l'association par l'un des collaborateurs de l'élu. Sa préface, en premier lieu. Sans aspérités sur le fond, celle-ci présente l'effroyable travers d'être signée par Robert Savy... Ensuite, horresco referens, l'ouvrage comprend aussi deux photos... d'Anne-Aymone Giscard d'Estaing, datant des années 1970, quand la première dame de l'époque venait inaugurer la biennale de l'émail. A Limoges, apparemment, on n'apprécie guère les opposants, même retirés de la vie politique!  

On croit rêver. On ne rêve pas. Car il ne s'agit pas d'un incident isolé. Philippe Mallet a pu s'en apercevoir. Ce journaliste de France 3 "couvre" un dossier cher à Alain Rodet _et vital pour l'avenir de la ville : la ligne à grande vitesse (LGV) vers Poitiers. Mais ce fichu journaliste a le malheur d'énoncer de temps en temps à l'antenne quelques vérités qui déplaisent. "Il m'arrive de rappeler que la ligne n'a pas été retenue parmi les projets prioritaires de l'Etat d'ici à 2030. Ou d'indiquer que, si elle finissait par bénéficier d'un coup de pouce de François Hollande, comme l'espèrent les élus locaux -cela ressemblerait un peu au fait du prince de la part d'un homme qui fut longtemps élu de la région." 

"Dans l'Antiquité, vous auriez fini dans la fosse aux lions"

L'insolent ose même donner parfois la parole à des adversaires de la LGV. Scandale ! Protestation de la mairie auprès de la rédaction en chef. Et tribune du groupe socialiste dans le journal municipal. Sur un ton qui rappelle d'autres régimes, celle-ci dénonce "un journaliste de France 3" coupable de "donner un écho systématiquement démesuré aux élucubrations d'opposants ultra-minoritaires". Le titre est à l'avenant: "Les mauvaises langues se noient toujours sous leurs crachats". La société des journalistes de France 3 a fini par se fendre d'un communiqué. 

L'Express a pu mesurer, lui aussi, la conception assez originale de la liberté d'expression en vigueur à l'hôtel de ville. En août 2013, l'hebdomadaire publie un dossier de 12 pages titré "Limoges sous l'Antiquité" -sujet peu sensible, a priori. Las, notre correspondant a l'outrecuidance d'y consacrer un encadré d'un quart de page placé sous le sceau du pluralisme : s'y expriment le directeur de communication de la Ville, mais aussi des spécialistes critiquant la mise en valeur des vestiges romains, trop discrète à leurs yeux. Il l'a payé cher: toutes ses demandes de rendez-vous en mairie ont été refusées depuis lors! Le même directeur de la communication lui a même asséné par courriel : "Dans l'Antiquité, vous auriez fini dans la fosse aux lions". Tant qu'à faire, la mairie a même exigé de l'Express un... droit de réponse -l'un des plus hallucinant que le journal ait jamais reçu- lequel n'a évidemment pas été accordé. 

"Tu devrais prendre ta carte au PS : cela faciliterait les choses"

Les journalistes ne sont pas les seuls concernés. Plusieurs personnes témoignent des " conseils" qu'elles ont reçues, qui pour une demande de subventions, qui pour une promotion: "Tu devrais prendre ta carte au PS: cela faciliterait les choses". Plus grave, certaines ont reçu des menaces lorsqu'elles ont entrepris de se présenter aux élections. Pierre Coinaud, par exemple. Cet ancien chef d'entreprise avait été approché par l'UDF lors des élections régionales de 2004. Il avait préféré y renoncer. "Des clients de la sphère publique" lui ont comprendre que sa société, spécialisée dans le matériel de bureau, pourrait pâtir d'un si funeste engagement. "Tu comprends, j'ai peur qu'on ne puisse plus passer par toi", lui ont-ils dit. Il a reçu le message 5 sur 5. "Je ne voulais pas faire courir de risques à mes salariés", indique-t-il. Ayant aujourd'hui vendu son affaire, il mène cette année une liste centriste. Sans pressions. 

Un autre candidat a connu pareille mésaventure. Stéphane Bobin cherche à présenter une équipe "apolitique" aux municipales : "55 citoyens". Depuis le début de l'équipée, plusieurs de ses colistiers se sont désistés. "Ils me disent: "tu comprends, ma femme travaille au CHU, mon mari au musée, moi au conseil général", résume-t-il. Lui-même aurait été menacé. "Tu te fais des ennemis mortels", m'a lancé un conseiller municipal. J'ai rendu l'incident public sur ma page Facebook. Depuis, cela s'est calmé", indique Bobin. 

Parmi les grandes villes, Limoges termine 32è sur 34 pour la création d'emplois

Ces entorses à la démocratie locale constituent un sérieux souci. Il en est d'autres. La ville souffre aussi d'une certaine apathie économique. Est-ce un hasard si, parmi les 34 territoires comprenant une commune de plus 100 000 habitants, Limoges se classe à une piteuse 32è place pour les créations d'emplois (source Insee, période 2008-2011) ? Si l'augmentation du chômage y a été plus forte qu'ailleurs entre 2008 et 2013 (source Insee, encore)? Et si le taux de création d'entreprises y est nettement inférieur à la moyenne (source Insee, toujours)? Confronté à ces indicateurs dérangeants, Alain Rodet ne cherche pas une seconde à argumenter sur le fond. "Je réfute les classements de la presse", balaie-t-il. Le problème est qu'il s'agit ici de statistiques officielles... 

Il est vrai qu'il n'a pas de raisons de s'inquiéter pour sa réélection. Avec 40% d'emplois publics (10 points de plus que la moyenne nationale) et une population en attente de protection, la sociologie locale est hyper-favorable aux socialistes. François Hollande n'a-t-il pas obtenu ici 64,9 % à la présidentielle? Les joies du cumul des mandats -il est maire, mais aussi député, président de Limoges métropole, de l'office HLM et du CHU - ssurent par ailleurs à l'édile un confortable matelas de sécurité à chaque scrutin. A Limoges, plusieurs milliers de personnes ont Alain Rodet comme employeur (7000 à l'hôpital, 3600 à la mairie et à la communauté d'agglomération). Beaucoup d'autres en dépendent pour leur association ou leur logement. Ce ne sont pas quelques vérités désagréables rappelées de temps à autre par la presse nationale qui sont susceptibles de menacer son pouvoir. A Limoges, non seulement il n'y a pas d'alternance, mais il n'y a pas de risque d'alternance. Dès lors, pourquoi se gêner? 

(*) Les prénoms ont été modifiés 

 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/limoges-ou-les-limites-du-tout-socialisme_1493724.html#cQc7b2M8DFv3E7qL.99

 

Municipales 2014: Limoges ou les limites du "tout socialisme"

Par , publié le

Voilà plus de 100 ans qu'à de rares exceptions près, la préfecture de la Haute-Vienne est dirigée par les socialistes. Et tout laisse à penser qu'Alain Rodet, le maire actuel, sera réélu lors des prochaines municipales. Pourtant, cette absence d'alternance n'a pas que des avantages. 

Municipales 2014: Limoges ou les limites du "tout socialisme"

Limoges n'a quasiment connu que trois maires en 100 ans, tous socialistes. Une situation qui s'explique par la sociologie de la ville, mais qui débouche sur des entorses à la démocratie locale et sur une certaine morosité économique.

DR

Isabelle (*) a 39 ans. Depuis septembre 2013, elle habite dans une agréable résidence HLM entourée d'espaces verts, rue Pierre-Fresnay, à Limoges. "Mon loyer est très raisonnable", reconnaît cette infirmière dont le salaire s'élève à 1800 €. C'est le moins que l'on puisse dire. Pour un 3-pièces de 78 mètres carrés agrémenté d'un balcon, d'une cave et d'un parking, elle est censée payer 440 €, mais, avec les allocations logement, il lui revient seulement à 150 €. 

Ce n'est pas un hasard si la CGT a choisi Limoges pour son congrès fondateur

Divorcée depuis peu, Isabelle a dû chercher à se reloger précipitamment. Elle a trouvé au centre communal d'action sociale une solution rapide -la ville compte 29 % de logements sociaux, les délais d'attente sont réduits- et une écoute attentive. Ses trois enfants déjeunent à la cantine, où chaque repas lui est facturé environ... 1 euro (les tarifs varient selon les ressources des parents). Il en va de même pour les loisirs : la guitare et le tennis pour Thomas, le piano et la danse pour Laura, la gymnastique d'éveil pour Valentine (*). "Honnêtement, je suis très satisfaite", résume Isabelle qui, plus que jamais, est bien décidée à apporter de nouveau sa voix au maire sortant lors des prochaines municipales. Autrement dit, à voter Alain Rodet. Et PS. 

Bienvenue à Limoges. Célèbre pour sa porcelaine, la préfecture de la Haute-Vienne a une autre caractéristique. Les socialistes y détiennent la mairie depuis... 1912, à l'exception d'une courte parenthèse pendant la Seconde guerre mondiale et à la Libération (voir encadré). "Cette permanence tient à des raisons profondes, constantes et culturelles, relève l'historien Pascal Plas (Centre d'Etudes Politique. Université de Limoges). Ici, le mouvement ouvrier a été plus puissant et plus précoce qu'ailleurs. Il est apparu dès les années 1830-1840 et s'est structuré de manière remarquable à la fin du XIXè siècle. Les ouvriers ont créé des coopératives leur permettant d'accéder à des biens de consommation meilleur marché, des mutuelles garantissant une réelle protection sociale et un mouvement syndical fort servant notamment à financer les jours de grève. Ce n'est pas un hasard si la CGT a choisi Limoges pour tenir son congrès fondateur, en 1905." 

Au début du XXè siècle, la classe ouvrière constitue donc sur les bords de la Vienne un monde cohérent et organisé, qui se dote bientôt de journaux (Le Populaire du Centre, notamment). Il ne lui manque que la prise du pouvoir. Ce sera chose faite en 1912, avec Léon Bétoulle, sachant que l'hôtel de ville avait été provisoirement tenu par un radical socialiste, Emile Labussière, entre 1895 et 1906. 

La nouvelle municipalité traduit très vite en actes ses orientations politiques. Eradication des taudis, érection d' "HBM" (habitations à bon marché), comme aux Coutures, édification de nouvelles écoles... C'est la poule et l'oeuf. Les socialistes tiennent la mairie parce qu'une majorité de la population se reconnaît en eux. Et la politique qu'ils mettent en place conforte ce penchant.  

"Les Limougeauds naissent avec un chromosome de gauche"

Encore aujourd'hui, tout y contribue, des logements sociaux aux subventions aux associations, en passant par la tarification des services municipaux (crèches, cantines, clubs de sports...) indexées sur les revenus. "Attention: nous croyons à la solidarité, mais pas à l'assistance", souligne Laurent Debrach, l'adjoint (PS, évidemment) à la politique de la ville. Les jeunes un peu paumés qui viennent chercher une aide financière au centre communal d'action sociale se voient ainsi proposer... un travail et une visite médicale. D'autres actions innovantes sont mises en place, comme la scolarisation dès deux ans des bambins non francophones, afin de combler au plus tôt les retards de langage chez ces enfants issus de l'immigration. Un critère déterminant pour leur réussite future. 

En un mot comme en cent, les personnes d'origine modeste ont toutes les raisons de se montrer satisfaites de l'attention que leur porte la mairie. Et elles sont nombreuses dans cette ville où les revenus sont nettement inférieurs à la moyenne nationale (17 634 € contre 18 749 € pour le revenu médian par unité de consommation, selon l'Insee). "Les Limougeauds naissent avec un chromosome de gauche", se désole l'UMP Camille Geutier, qui siège dans l'opposition depuis... 30 ans. 

Alain Rodet ? Derrière un physique passe partout, un sens aigu des rapports de force.

Ajoutez à cela les qualités propres d'Alain Rodet. Derrière un physique passe-partout, l'homme masque une intelligence redoutable et un sens aigu des rapports de forces qui fait de lui le patron incontesté de Limoges _ et au-delà. Non seulement il tient la ville et l'agglo, mais, au fil des années, il a su placer ses fidèles aux postes-clé. Lorsque son rival interne, Robert Savy, a quitté la présidence du Conseil régional, en 2004, il a réussi à imposer son candidat, Jean-Paul Denanot, contre la volonté du sortant. La même année, c'est son ancienne suppléante à l'Assemblée nationale, Marie-Françoise Pérol-Dumont, qu'il a propulsée à la présidence du conseil général. Il sait aussi couper sans état d'âme les têtes qui dépassent (voir l'affaire Boulestin, page X). Un savoir-faire politique qui se mêle à d'autres qualités: un sens du contact, une présence sur le terrain de tous les instants, une attention particulière envers les personnes âgées, des relais stratégiques dans toutes les associations. Sans oublier une gestion de bon père de famille (la fiscalité locale est très raisonnable) et une modestie non feinte à mille lieues de la gauche caviar, mais en parfaite adéquation avec les valeurs limougeaudes. 

Doit-on s'étonner, dès lors, de voir ici s'enchaîner des règnes interminables ? Depuis 100 ans, seuls... trois édiles ont porté les couleurs socialistes! Léon Bétoulle, de 1912 à 1941, puis de 1947 à 1956; Louis Longequeue, de 1956 à 1990 (34 ans, record en cours), et Alain Rodet, donc, depuis 1990. Il fut même un temps où, pour éloigner le péril communiste, les patrons et une partie de la droite préféraient voter PS ! "J'ai plus de chances de devenir évêque que maire de Limoges", soupire Alain Marsaud. L'ancien député UMP de la Haute-Vienne s'est attaqué sans succès à la citadelle en 1995 et a fini par être été battu aux législatives en 2007. Echaudé, il est devenu depuis député... des Français de l'étranger.  

Les dérives inhérentes aux villes privées d'alternance

Tout cela ne serait pas bien grave si l'on n'observait pas les dérives inhérentes aux villes privées d'alternance. A commencer par une fâcheuse tendance à vouloir tout contrôler. Les exemples, hélas, abondent.  

A première vue, c'est un petit livre qui semble franchement bien anodin. "Emailleurs contemporains" retrace l'épopée récente des artisans d'art locaux. Cet ouvrage, édité par l'association Culture et Patrimoine en Limousin, a pourtant été l'objet d'une mini-tornade politique lors de sa publication, en 2013. Dans un premier temps, la mairie en avait commandé 150 exemplaires. Avant qu'ils ne soient subitement retournés à l'expéditeur. Motif officiel avancé par Alain Rodet ? "L'auteur ne m'avait pas interrogé et se contentait de reprendre des propos critiques publiés dans la presse voilà 20 ans. Je n'allais tout de même pas diffuser un livre dans lequel la parole du maire ne correspond pas à ma pensée actuelle!". Admettons. Le problème est que, lors de l'annulation de la commande, deux autres raisons ont été invoquées devant l'association par l'un des collaborateurs de l'élu. Sa préface, en premier lieu. Sans aspérités sur le fond, celle-ci présente l'effroyable travers d'être signée par Robert Savy... Ensuite, horresco referens, l'ouvrage comprend aussi deux photos... d'Anne-Aymone Giscard d'Estaing, datant des années 1970, quand la première dame de l'époque venait inaugurer la biennale de l'émail. A Limoges, apparemment, on n'apprécie guère les opposants, même retirés de la vie politique!  

On croit rêver. On ne rêve pas. Car il ne s'agit pas d'un incident isolé. Philippe Mallet a pu s'en apercevoir. Ce journaliste de France 3 "couvre" un dossier cher à Alain Rodet _et vital pour l'avenir de la ville : la ligne à grande vitesse (LGV) vers Poitiers. Mais ce fichu journaliste a le malheur d'énoncer de temps en temps à l'antenne quelques vérités qui déplaisent. "Il m'arrive de rappeler que la ligne n'a pas été retenue parmi les projets prioritaires de l'Etat d'ici à 2030. Ou d'indiquer que, si elle finissait par bénéficier d'un coup de pouce de François Hollande, comme l'espèrent les élus locaux -cela ressemblerait un peu au fait du prince de la part d'un homme qui fut longtemps élu de la région." 

"Dans l'Antiquité, vous auriez fini dans la fosse aux lions"

L'insolent ose même donner parfois la parole à des adversaires de la LGV. Scandale ! Protestation de la mairie auprès de la rédaction en chef. Et tribune du groupe socialiste dans le journal municipal. Sur un ton qui rappelle d'autres régimes, celle-ci dénonce "un journaliste de France 3" coupable de "donner un écho systématiquement démesuré aux élucubrations d'opposants ultra-minoritaires". Le titre est à l'avenant: "Les mauvaises langues se noient toujours sous leurs crachats". La société des journalistes de France 3 a fini par se fendre d'un communiqué. 

L'Express a pu mesurer, lui aussi, la conception assez originale de la liberté d'expression en vigueur à l'hôtel de ville. En août 2013, l'hebdomadaire publie un dossier de 12 pages titré "Limoges sous l'Antiquité" -sujet peu sensible, a priori. Las, notre correspondant a l'outrecuidance d'y consacrer un encadré d'un quart de page placé sous le sceau du pluralisme : s'y expriment le directeur de communication de la Ville, mais aussi des spécialistes critiquant la mise en valeur des vestiges romains, trop discrète à leurs yeux. Il l'a payé cher: toutes ses demandes de rendez-vous en mairie ont été refusées depuis lors! Le même directeur de la communication lui a même asséné par courriel : "Dans l'Antiquité, vous auriez fini dans la fosse aux lions". Tant qu'à faire, la mairie a même exigé de l'Express un... droit de réponse -l'un des plus hallucinant que le journal ait jamais reçu- lequel n'a évidemment pas été accordé. 

"Tu devrais prendre ta carte au PS : cela faciliterait les choses"

Les journalistes ne sont pas les seuls concernés. Plusieurs personnes témoignent des " conseils" qu'elles ont reçues, qui pour une demande de subventions, qui pour une promotion: "Tu devrais prendre ta carte au PS: cela faciliterait les choses". Plus grave, certaines ont reçu des menaces lorsqu'elles ont entrepris de se présenter aux élections. Pierre Coinaud, par exemple. Cet ancien chef d'entreprise avait été approché par l'UDF lors des élections régionales de 2004. Il avait préféré y renoncer. "Des clients de la sphère publique" lui ont comprendre que sa société, spécialisée dans le matériel de bureau, pourrait pâtir d'un si funeste engagement. "Tu comprends, j'ai peur qu'on ne puisse plus passer par toi", lui ont-ils dit. Il a reçu le message 5 sur 5. "Je ne voulais pas faire courir de risques à mes salariés", indique-t-il. Ayant aujourd'hui vendu son affaire, il mène cette année une liste centriste. Sans pressions. 

Un autre candidat a connu pareille mésaventure. Stéphane Bobin cherche à présenter une équipe "apolitique" aux municipales : "55 citoyens". Depuis le début de l'équipée, plusieurs de ses colistiers se sont désistés. "Ils me disent: "tu comprends, ma femme travaille au CHU, mon mari au musée, moi au conseil général", résume-t-il. Lui-même aurait été menacé. "Tu te fais des ennemis mortels", m'a lancé un conseiller municipal. J'ai rendu l'incident public sur ma page Facebook. Depuis, cela s'est calmé", indique Bobin. 

Parmi les grandes villes, Limoges termine 32è sur 34 pour la création d'emplois

Ces entorses à la démocratie locale constituent un sérieux souci. Il en est d'autres. La ville souffre aussi d'une certaine apathie économique. Est-ce un hasard si, parmi les 34 territoires comprenant une commune de plus 100 000 habitants, Limoges se classe à une piteuse 32è place pour les créations d'emplois (source Insee, période 2008-2011) ? Si l'augmentation du chômage y a été plus forte qu'ailleurs entre 2008 et 2013 (source Insee, encore)? Et si le taux de création d'entreprises y est nettement inférieur à la moyenne (source Insee, toujours)? Confronté à ces indicateurs dérangeants, Alain Rodet ne cherche pas une seconde à argumenter sur le fond. "Je réfute les classements de la presse", balaie-t-il. Le problème est qu'il s'agit ici de statistiques officielles... 

Il est vrai qu'il n'a pas de raisons de s'inquiéter pour sa réélection. Avec 40% d'emplois publics (10 points de plus que la moyenne nationale) et une population en attente de protection, la sociologie locale est hyper-favorable aux socialistes. François Hollande n'a-t-il pas obtenu ici 64,9 % à la présidentielle? Les joies du cumul des mandats -il est maire, mais aussi député, président de Limoges métropole, de l'office HLM et du CHU - ssurent par ailleurs à l'édile un confortable matelas de sécurité à chaque scrutin. A Limoges, plusieurs milliers de personnes ont Alain Rodet comme employeur (7000 à l'hôpital, 3600 à la mairie et à la communauté d'agglomération). Beaucoup d'autres en dépendent pour leur association ou leur logement. Ce ne sont pas quelques vérités désagréables rappelées de temps à autre par la presse nationale qui sont susceptibles de menacer son pouvoir. A Limoges, non seulement il n'y a pas d'alternance, mais il n'y a pas de risque d'alternance. Dès lors, pourquoi se gêner? 

(*) Les prénoms ont été modifiés 

 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/limoges-ou-les-limites-du-tout-socialisme_1493724.html#cQc7b2M8DFv3E7qL.99

Municipales 2014: Limoges ou les limites du "tout socialisme"

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Voilà plus de 100 ans qu'à de rares exceptions près, la préfecture de la Haute-Vienne est dirigée par les socialistes. Et tout laisse à penser qu'Alain Rodet, le maire actuel, sera réélu lors des prochaines municipales. Pourtant, cette absence d'alternance n'a pas que des avantages. 

Municipales 2014: Limoges ou les limites du "tout socialisme"

Limoges n'a quasiment connu que trois maires en 100 ans, tous socialistes. Une situation qui s'explique par la sociologie de la ville, mais qui débouche sur des entorses à la démocratie locale et sur une certaine morosité économique.

DR

Isabelle (*) a 39 ans. Depuis septembre 2013, elle habite dans une agréable résidence HLM entourée d'espaces verts, rue Pierre-Fresnay, à Limoges. "Mon loyer est très raisonnable", reconnaît cette infirmière dont le salaire s'élève à 1800 €. C'est le moins que l'on puisse dire. Pour un 3-pièces de 78 mètres carrés agrémenté d'un balcon, d'une cave et d'un parking, elle est censée payer 440 €, mais, avec les allocations logement, il lui revient seulement à 150 €. 

Ce n'est pas un hasard si la CGT a choisi Limoges pour son congrès fondateur

Divorcée depuis peu, Isabelle a dû chercher à se reloger précipitamment. Elle a trouvé au centre communal d'action sociale une solution rapide -la ville compte 29 % de logements sociaux, les délais d'attente sont réduits- et une écoute attentive. Ses trois enfants déjeunent à la cantine, où chaque repas lui est facturé environ... 1 euro (les tarifs varient selon les ressources des parents). Il en va de même pour les loisirs : la guitare et le tennis pour Thomas, le piano et la danse pour Laura, la gymnastique d'éveil pour Valentine (*). "Honnêtement, je suis très satisfaite", résume Isabelle qui, plus que jamais, est bien décidée à apporter de nouveau sa voix au maire sortant lors des prochaines municipales. Autrement dit, à voter Alain Rodet. Et PS. 

Bienvenue à Limoges. Célèbre pour sa porcelaine, la préfecture de la Haute-Vienne a une autre caractéristique. Les socialistes y détiennent la mairie depuis... 1912, à l'exception d'une courte parenthèse pendant la Seconde guerre mondiale et à la Libération (voir encadré). "Cette permanence tient à des raisons profondes, constantes et culturelles, relève l'historien Pascal Plas (Centre d'Etudes Politique. Université de Limoges). Ici, le mouvement ouvrier a été plus puissant et plus précoce qu'ailleurs. Il est apparu dès les années 1830-1840 et s'est structuré de manière remarquable à la fin du XIXè siècle. Les ouvriers ont créé des coopératives leur permettant d'accéder à des biens de consommation meilleur marché, des mutuelles garantissant une réelle protection sociale et un mouvement syndical fort servant notamment à financer les jours de grève. Ce n'est pas un hasard si la CGT a choisi Limoges pour tenir son congrès fondateur, en 1905." 

Au début du XXè siècle, la classe ouvrière constitue donc sur les bords de la Vienne un monde cohérent et organisé, qui se dote bientôt de journaux (Le Populaire du Centre, notamment). Il ne lui manque que la prise du pouvoir. Ce sera chose faite en 1912, avec Léon Bétoulle, sachant que l'hôtel de ville avait été provisoirement tenu par un radical socialiste, Emile Labussière, entre 1895 et 1906. 

La nouvelle municipalité traduit très vite en actes ses orientations politiques. Eradication des taudis, érection d' "HBM" (habitations à bon marché), comme aux Coutures, édification de nouvelles écoles... C'est la poule et l'oeuf. Les socialistes tiennent la mairie parce qu'une majorité de la population se reconnaît en eux. Et la politique qu'ils mettent en place conforte ce penchant.  

"Les Limougeauds naissent avec un chromosome de gauche"

Encore aujourd'hui, tout y contribue, des logements sociaux aux subventions aux associations, en passant par la tarification des services municipaux (crèches, cantines, clubs de sports...) indexées sur les revenus. "Attention: nous croyons à la solidarité, mais pas à l'assistance", souligne Laurent Debrach, l'adjoint (PS, évidemment) à la politique de la ville. Les jeunes un peu paumés qui viennent chercher une aide financière au centre communal d'action sociale se voient ainsi proposer... un travail et une visite médicale. D'autres actions innovantes sont mises en place, comme la scolarisation dès deux ans des bambins non francophones, afin de combler au plus tôt les retards de langage chez ces enfants issus de l'immigration. Un critère déterminant pour leur réussite future. 

En un mot comme en cent, les personnes d'origine modeste ont toutes les raisons de se montrer satisfaites de l'attention que leur porte la mairie. Et elles sont nombreuses dans cette ville où les revenus sont nettement inférieurs à la moyenne nationale (17 634 € contre 18 749 € pour le revenu médian par unité de consommation, selon l'Insee). "Les Limougeauds naissent avec un chromosome de gauche", se désole l'UMP Camille Geutier, qui siège dans l'opposition depuis... 30 ans. 

Alain Rodet ? Derrière un physique passe partout, un sens aigu des rapports de force.

Ajoutez à cela les qualités propres d'Alain Rodet. Derrière un physique passe-partout, l'homme masque une intelligence redoutable et un sens aigu des rapports de forces qui fait de lui le patron incontesté de Limoges _ et au-delà. Non seulement il tient la ville et l'agglo, mais, au fil des années, il a su placer ses fidèles aux postes-clé. Lorsque son rival interne, Robert Savy, a quitté la présidence du Conseil régional, en 2004, il a réussi à imposer son candidat, Jean-Paul Denanot, contre la volonté du sortant. La même année, c'est son ancienne suppléante à l'Assemblée nationale, Marie-Françoise Pérol-Dumont, qu'il a propulsée à la présidence du conseil général. Il sait aussi couper sans état d'âme les têtes qui dépassent (voir l'affaire Boulestin, page X). Un savoir-faire politique qui se mêle à d'autres qualités: un sens du contact, une présence sur le terrain de tous les instants, une attention particulière envers les personnes âgées, des relais stratégiques dans toutes les associations. Sans oublier une gestion de bon père de famille (la fiscalité locale est très raisonnable) et une modestie non feinte à mille lieues de la gauche caviar, mais en parfaite adéquation avec les valeurs limougeaudes. 

Doit-on s'étonner, dès lors, de voir ici s'enchaîner des règnes interminables ? Depuis 100 ans, seuls... trois édiles ont porté les couleurs socialistes! Léon Bétoulle, de 1912 à 1941, puis de 1947 à 1956; Louis Longequeue, de 1956 à 1990 (34 ans, record en cours), et Alain Rodet, donc, depuis 1990. Il fut même un temps où, pour éloigner le péril communiste, les patrons et une partie de la droite préféraient voter PS ! "J'ai plus de chances de devenir évêque que maire de Limoges", soupire Alain Marsaud. L'ancien député UMP de la Haute-Vienne s'est attaqué sans succès à la citadelle en 1995 et a fini par être été battu aux législatives en 2007. Echaudé, il est devenu depuis député... des Français de l'étranger.  

Les dérives inhérentes aux villes privées d'alternance

Tout cela ne serait pas bien grave si l'on n'observait pas les dérives inhérentes aux villes privées d'alternance. A commencer par une fâcheuse tendance à vouloir tout contrôler. Les exemples, hélas, abondent.  

A première vue, c'est un petit livre qui semble franchement bien anodin. "Emailleurs contemporains" retrace l'épopée récente des artisans d'art locaux. Cet ouvrage, édité par l'association Culture et Patrimoine en Limousin, a pourtant été l'objet d'une mini-tornade politique lors de sa publication, en 2013. Dans un premier temps, la mairie en avait commandé 150 exemplaires. Avant qu'ils ne soient subitement retournés à l'expéditeur. Motif officiel avancé par Alain Rodet ? "L'auteur ne m'avait pas interrogé et se contentait de reprendre des propos critiques publiés dans la presse voilà 20 ans. Je n'allais tout de même pas diffuser un livre dans lequel la parole du maire ne correspond pas à ma pensée actuelle!". Admettons. Le problème est que, lors de l'annulation de la commande, deux autres raisons ont été invoquées devant l'association par l'un des collaborateurs de l'élu. Sa préface, en premier lieu. Sans aspérités sur le fond, celle-ci présente l'effroyable travers d'être signée par Robert Savy... Ensuite, horresco referens, l'ouvrage comprend aussi deux photos... d'Anne-Aymone Giscard d'Estaing, datant des années 1970, quand la première dame de l'époque venait inaugurer la biennale de l'émail. A Limoges, apparemment, on n'apprécie guère les opposants, même retirés de la vie politique!  

On croit rêver. On ne rêve pas. Car il ne s'agit pas d'un incident isolé. Philippe Mallet a pu s'en apercevoir. Ce journaliste de France 3 "couvre" un dossier cher à Alain Rodet _et vital pour l'avenir de la ville : la ligne à grande vitesse (LGV) vers Poitiers. Mais ce fichu journaliste a le malheur d'énoncer de temps en temps à l'antenne quelques vérités qui déplaisent. "Il m'arrive de rappeler que la ligne n'a pas été retenue parmi les projets prioritaires de l'Etat d'ici à 2030. Ou d'indiquer que, si elle finissait par bénéficier d'un coup de pouce de François Hollande, comme l'espèrent les élus locaux -cela ressemblerait un peu au fait du prince de la part d'un homme qui fut longtemps élu de la région." 

"Dans l'Antiquité, vous auriez fini dans la fosse aux lions"

L'insolent ose même donner parfois la parole à des adversaires de la LGV. Scandale ! Protestation de la mairie auprès de la rédaction en chef. Et tribune du groupe socialiste dans le journal municipal. Sur un ton qui rappelle d'autres régimes, celle-ci dénonce "un journaliste de France 3" coupable de "donner un écho systématiquement démesuré aux élucubrations d'opposants ultra-minoritaires". Le titre est à l'avenant: "Les mauvaises langues se noient toujours sous leurs crachats". La société des journalistes de France 3 a fini par se fendre d'un communiqué. 

L'Express a pu mesurer, lui aussi, la conception assez originale de la liberté d'expression en vigueur à l'hôtel de ville. En août 2013, l'hebdomadaire publie un dossier de 12 pages titré "Limoges sous l'Antiquité" -sujet peu sensible, a priori. Las, notre correspondant a l'outrecuidance d'y consacrer un encadré d'un quart de page placé sous le sceau du pluralisme : s'y expriment le directeur de communication de la Ville, mais aussi des spécialistes critiquant la mise en valeur des vestiges romains, trop discrète à leurs yeux. Il l'a payé cher: toutes ses demandes de rendez-vous en mairie ont été refusées depuis lors! Le même directeur de la communication lui a même asséné par courriel : "Dans l'Antiquité, vous auriez fini dans la fosse aux lions". Tant qu'à faire, la mairie a même exigé de l'Express un... droit de réponse -l'un des plus hallucinant que le journal ait jamais reçu- lequel n'a évidemment pas été accordé. 

"Tu devrais prendre ta carte au PS : cela faciliterait les choses"

Les journalistes ne sont pas les seuls concernés. Plusieurs personnes témoignent des " conseils" qu'elles ont reçues, qui pour une demande de subventions, qui pour une promotion: "Tu devrais prendre ta carte au PS: cela faciliterait les choses". Plus grave, certaines ont reçu des menaces lorsqu'elles ont entrepris de se présenter aux élections. Pierre Coinaud, par exemple. Cet ancien chef d'entreprise avait été approché par l'UDF lors des élections régionales de 2004. Il avait préféré y renoncer. "Des clients de la sphère publique" lui ont comprendre que sa société, spécialisée dans le matériel de bureau, pourrait pâtir d'un si funeste engagement. "Tu comprends, j'ai peur qu'on ne puisse plus passer par toi", lui ont-ils dit. Il a reçu le message 5 sur 5. "Je ne voulais pas faire courir de risques à mes salariés", indique-t-il. Ayant aujourd'hui vendu son affaire, il mène cette année une liste centriste. Sans pressions. 

Un autre candidat a connu pareille mésaventure. Stéphane Bobin cherche à présenter une équipe "apolitique" aux municipales : "55 citoyens". Depuis le début de l'équipée, plusieurs de ses colistiers se sont désistés. "Ils me disent: "tu comprends, ma femme travaille au CHU, mon mari au musée, moi au conseil général", résume-t-il. Lui-même aurait été menacé. "Tu te fais des ennemis mortels", m'a lancé un conseiller municipal. J'ai rendu l'incident public sur ma page Facebook. Depuis, cela s'est calmé", indique Bobin. 

Parmi les grandes villes, Limoges termine 32è sur 34 pour la création d'emplois

Ces entorses à la démocratie locale constituent un sérieux souci. Il en est d'autres. La ville souffre aussi d'une certaine apathie économique. Est-ce un hasard si, parmi les 34 territoires comprenant une commune de plus 100 000 habitants, Limoges se classe à une piteuse 32è place pour les créations d'emplois (source Insee, période 2008-2011) ? Si l'augmentation du chômage y a été plus forte qu'ailleurs entre 2008 et 2013 (source Insee, encore)? Et si le taux de création d'entreprises y est nettement inférieur à la moyenne (source Insee, toujours)? Confronté à ces indicateurs dérangeants, Alain Rodet ne cherche pas une seconde à argumenter sur le fond. "Je réfute les classements de la presse", balaie-t-il. Le problème est qu'il s'agit ici de statistiques officielles... 

Il est vrai qu'il n'a pas de raisons de s'inquiéter pour sa réélection. Avec 40% d'emplois publics (10 points de plus que la moyenne nationale) et une population en attente de protection, la sociologie locale est hyper-favorable aux socialistes. François Hollande n'a-t-il pas obtenu ici 64,9 % à la présidentielle? Les joies du cumul des mandats -il est maire, mais aussi député, président de Limoges métropole, de l'office HLM et du CHU - ssurent par ailleurs à l'édile un confortable matelas de sécurité à chaque scrutin. A Limoges, plusieurs milliers de personnes ont Alain Rodet comme employeur (7000 à l'hôpital, 3600 à la mairie et à la communauté d'agglomération). Beaucoup d'autres en dépendent pour leur association ou leur logement. Ce ne sont pas quelques vérités désagréables rappelées de temps à autre par la presse nationale qui sont susceptibles de menacer son pouvoir. A Limoges, non seulement il n'y a pas d'alternance, mais il n'y a pas de risque d'alternance. Dès lors, pourquoi se gêner? 

(*) Les prénoms ont été modifiés 

 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/limoges-ou-les-limites-du-tout-socialisme_1493724.html#cQc7b2M8DFv3E7qL.99

27/02/2014
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Porto, reportages tv et nouveau restaurant

L’aéroport

 

Bellegarde annonce de nouvelles lignes :) 

Une vers Ajaccio via Avignon ...il me semblait qu'il y avait deja une liaison Ajaccio via Brive...mais bon Avignon c'est pas mal ! A nous le Lubéron. il reste a connaitre les prix !

Une vers Porto et la coté tarifs c'est super intéressant car le vol s'effectue par Ryanair...si on le prend bien à l'avance, le vol est à 66 € aller retour ! Du 2 juillet au 27 septembre avec extension sur l'hiver si le vol marche bien..mais bon avec Ryanair les critères sont un peu nébuleux et ils peuvent la supprimer une semaine après le commencement!

Brive a aussi lancé son vol Brive Porto mais il est plus cher . de plus a Limoges on propse le mercredi et le dimanche, donc on peut passer un grand week end ! 

 

Une page facebook avait été crée par la communauté portugaise de limoges en faveur de cette ligne ...un des membres a posté illico presto son billet d'avion lol

 

https://www.facebook.com/pages/Vols-ryanair-limoges-Porto/225492894211687

 

croisons les doigts pour que ces ligne marchent !

 

Reportages tv

 

France 2 consacre un article à la chapellerie Beyssac et à la Corderie Limousine notamment et leurs ventes internet...on ne voit pas grand chose de limoges si ce n'est une rue Haiute Vienne vide . dommage

pour visionner la vidéo ...je n'ai pas pu la mettre en ligne..le lien est si dessous c'est a la vingt troisième minutes du journal !

 

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mercredi-12-fevrier-2014_522999.html

 

Le deuxième reportage est sur Tfi à la dix huitième minutes ....c'est sur le retaurant Hollywood regal rue des tanneries !

 

 

 Restaurant

 

Notre star d'un dimanche presque parfait qui avait fait un binôme assez hilarant avec Anthony Charget ouvre son restaurant chez lui dans l'ancien atelier de jean Charles de Castelbajac....a decouvrir, les prix ont l'air sages !

 
 
 

Happy

Très bonne idée...c'est fédérateur et bon pour l'image sur les réseaux sociaux !!!!

https://www.facebook.com/events/721650474532939/721890767842243/?comment_id=721908377840482&notif_t=event_mall_comment


22/02/2014
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La region limousin se bouge

Affichage dans les stations de  métro et sur la ligne 9 du  métro parisien, nouveaux sites thématiques, nouvelles brochures, nouveau logo, nouveaux slogans   "are you lim"  " osons la différence " ....la région et comité Régional du tourisme met le paquet pour valoriser le tourisme régional !!!

C'est punchy, actuel ...ca devrai porter!!! En tous cas ils font le maximum et ils doivent pas avoir un enorme budjet...Ouh ouh Mairie de Limoges elle est sympa cette campagne de pub non? vous nous la faites quand ? et ne nous ressortez pas ces affreuses affiches "3 musées sur Limoges" !!!

 

 

Les sites (pas toujours bien référencés ) :

 

  http://www.tourismelimousin.com

 

http://www.limousinenfamille.com

 

http://www.sejourenlimousin.com

 

 

 

Des rames du métro parisien aux couleurs du Limousin

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Le comité régional du tourisme lance une campagne de séduction vers Paris, mais aussi sur la toile par le biais des réseaux sociaux...

Le tourisme Limousin soigne son image et passe résolument à l’offensive. Paris est particulièrement ciblé. Du 4 mars au 7 avril, les rames circulant sur la ligne 9 du métro seront entièrement habillées aux couleurs et slogans du Limousin. Les utilisateurs susceptibles de recevoir les messages se chiffrent par millions. Dans les couloirs du métro, une campagne d’affichage grand format se fera dans la même période. Des cart’com (format carte postale) seront diffusées du 26 mars au 6 avril à Paris, Nantes, Lyon, Clermont-Ferrand. Un magazine nouvellement créé sera disponible dans les gares franciliennes. À destination de l’internationale, une marque en anglais est déposée avec son logo : “Limousin New Sensation”.

« En 2014, le Limousin va vous épater » annonce Christèle Coursat, présidente du comité régional du tourisme. Hier au siège du comité limousin à Limoges, elle a insisté sur les ambitions d’un tourisme arrivé à une période où il peut voler de ses propres ailes : « Oser la différence reste l’emblème de la Région. Nous voulons dire ce qu’est le Limousin et le dire plus fort ».

Catherine Fossati, responsable du Pôle promotion et communication, explique avoir, « dans un travail d’équipe travaillé sur les fondamentaux, faire ressortir ce que le territoire a de différent. Nous avons choisi les cibles suivant affinités. Pendant trois ans, nous nous sommes formés aux réseaux sociaux et attachés à tout mettre en place pour inaugurer la maison. Désormais, il s’agit de faire savoir qu’on existe »...


17/02/2014
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Alain Rodet se met aux réseux sociaux

 

Alléluia !! Notre maire a ouvert une page facebook et un site internet !  bon il n'avait pas trop le choix ...mais cela n'a pas du être de gaieté de cœur ! Nous savons le peu de gout de monsieur Rodet pour la communication..surtout en direct !

Quand on écrivait au maire sur le site de la ville ...la réponse arrivait par courrier deux mois après :)

Pour le moment la page Facebook a l'air d’être non modérée...les principaux griefs contre le maire ont l'air comme toujours un manque de communication...quelques attaques violentes mais certainement due à une grande frustration des limougeauds de ne pouvoir échanger avec le maire, paradoxalement il se dit très accessible et il l'est peu..on le voit peu en ville, rarement dans les manifestations culturelles...il délègue beaucoup !

En tous les cas, bravo pour cette page ou l'on peu enfin dire ce que l'on pense et avoir une réponse !!!!!!

Coté site internet..il est plutôt bien fait, assez complet..excepté la rubrique "promotion de la ville" ...la c 'est a la limite du ridicule : on pense relation avec la presse nationale et internationale, on pense actions de communications envers le monde économique et culturel francais etc  que nenni ..on relate les visites de l'Office de tourisme et les musées???? je vois même pas le rapport !!!!! En fait c'est un bilan qu est  fait (grandes expo etc ) mais pas de la promotion...

En tous les cas cela va un peu booster cette campagne municipale ou la mairie va devoir "communiquer" sans filets avec les citoyens...elle a tout a y gagner !!!!

 

 

 

 

https://www.facebook.com/pages/Alain-Rodet-2014-Limoges-lessentiel-cest-notre-ville/492713900845785

 

http://www.alainrodet2014.fr

 

alain-rodet.com

 

Critique sur la page Facebook :

 

Combien a coûté le parc aquatique? La construction de ce parc fut-elle motivée par un réel besoin de la part des concitoyens ? Avez-vous demandé l'avis des concitoyens? Vous êtes maire de Limoges depuis 1990... ne pensez vous pas qu'il est temps de laisser la place? Combien avez-vous touché pour le feu vert de la création du family village? Combien touchez vous d'impôts locaux de notre part? Combien servent à promouvoir des actions/projets/financement réellement utiles et durables pour vos concitoyens? Combien servent à vous financer? à financer votre parti? à financer vos proches? à financer votre confrérie? Voila mes questions. Si vous y répondez je voterai pour vous et militerai pour que mes proches me suivent. Voila ce que les gens veulent: des réponses.

 

La rubrique Promotion sue le site :

 

UNE PROMOTION NATIONALE ET INTERNATIONALE

Le patrimoine est l’ensemble des vestiges et témoignages d’une histoire commune qui a façonné notre identité. Il nous appartient de le révéler, protéger, valoriser, expliquer. C’est aussi une richesse qui donne sens à notre vie, un atout culturel, touristique et économique de première importance.

Exposition Fauré à la galerie des Hospices - prés de 20 000 visiteurs

A la faveur du label  Ville d’art et d’histoire », décerné en 2003 à la ville de Limoges, 60 thèmes de visites sont proposées, permettant notamment de découvrir des sites habituellement fermés au public (hôtel de Lostende, hôtel Nieaud,  coulisses de l’Opéra…). La promotion patrimoniale et touristique s’est traduite par de nombreuses expositions estivales Galerie des Hospices (exposition internationale de céramique « de terre et de feu », émaux Fauré…) .Le pôle patrimoine de la Bfm,et les archives municipales participent à cette mise en valeur.

Des chantiers majeurs ont été conduits à bien pendant le mandat : rénovation et extension du musée des Beaux-Arts (24 millions d’euros), nouveau musée de la Résistance (8millions d’euros). Avec la rénovation-extension du musée national de la porcelaine Adrien Dubouché Limoges peut s’enorgueillir d’être une des rares villes françaises de son importance à avoir autant investi dans le patrimoine. 

 

 

Salles du Musée des Beaux Arts : un musée prestigieux déjà 215 000 visites
Parcours de lumière "1 million d’euros de travaux"
Le nouveau musée de la Résistance : un lieu de mémoire, un site pédagogique

Après avoir soutenu le projet Urbacer (prototypes en céramique) la Municipalité installe du mobilier utilisant la porcelaine.

La Ville a également apporté un soutien constant aux professionnels des « arts du feu » (email et porcelaine) qui ont fondé sa réputation d’excellence au niveau international : expo « de terre et de feu », soutien financier aux expositions de porcelaine à l’Hôtel de Ville », organisation de « toques et porcelaine » place de la Motte, soutien à la maison de l’émail…

La porcelaine constitue un puissant levier d’action internationale pour Limoges, pour les produits traditionnels et dans les secteurs très porteurs des nouvelles technologies céramique et du tourisme international. C’est pourquoi elle a crée le réseau européen des villes céramiques puis la route mondiale de la porcelaine : aujourd’hui 11 villes et institutions européennes, 5 villes chinoises japonaises et coréennes travaillent en réseau avec Limoges

Enfin le soutien technique et financier au Festival des francophonies et à la culture occitane (musiques traditionnelles au conservatoire, reportages sur la chaine municipale de TV) montrent que la langue est pour nous un patrimoine essentiel.

 

 


13/02/2014
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Nos Ponticauds

Emouvant documentaire de la 7àlimoges sur les gens des ponts, l'ame de limoges !

 

 

 

A flâner le long des berges de la Vienne, dans les ruelles coquettes de l'Abbessaille ou du Clos Sainte-Marie, il paraît bien loin désormais le temps où le quartier des ponts était un lieu populeux et industriel dénigré par les Limougeauds des "beaux quartiers".


Pourtant, à écouter Simone Jeammot et Jacques Combeau raconter leur enfance dans deux célèbres café-restaurant de l'endroit, "À la crotte de poule" pour l'une au "Poisson soleil" pour l'autre, ce petit monde nous paraît étonnement proche.

C'est dans un français au bel accent accent limousin, cet "accent des ponts" aux intonations occitanes, qu'ils nous parlent de leur quartier. Sous leurs évocations tout un peuple d'ouvriers, de lavandières, de personnalités fortes en couleur au verbe haut et au répertoire chansonnier inépuisable reprend vie. Des Ponticauds qui vivaient au rythme de leur rivière, qui la sillonnaient inlassablement sur leurs bateaux à fond plat, qui y pêchaient au filet, qui s'y baignaient à la belle saison...


Mais bien des choses ont changé autour du pont Saint-Étienne, si la Vienne s'y écoule toujours, paisible, pour le bonheur des pêcheurs, ce n'est pas sans tristesse ni amertume que les vieux Ponticauds parlent du Port du Naveix et du Masgoulet, tout un pan de ce vénérable quartier qui disparut sous la pioche des démolisseurs durant les années 1950-1960.
Pour en savoir plus sur la mémoire ponticaude et ses langues : ponticauds.org

 

30/01/2014
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Anna Sponge orpheline

Stephane Bein n'est plus la !

 

Ce touche à tout avait donné vie à Anna Sponge dont les aventures se situaient à Limoges.

 

 

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http://www.infomagazine.com/article/sujet-19331,stephane-bein-anna-sponge-objectif-l-urne.html

 

 

 


29/01/2014
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La Courtine et le buzz raté sur Alain Rodet

 Tout d'abord : tres belle année a tous en notre bonne ville de Limoges :)

Pour commencer l'année : Une bien bonne...limogesMunicipales2014 annonce sur sa page facebook que Alian Rodet, au nom du non cumul des mandats ne se représenteras pas aux municipales ...elle est hilarante celle la et tres vite démentie avec un mea culpa en prime :)

Petite vidéo sur les fouilles de la Courtine ou trône maintenant le monolithe Eurodif !!!! ne devait on pas admirer les fouilles par une baie vitrée ? moi à part les torchons je ne vois rien !!!

Le bâtiment rue Charles Michels est maintenant vide et l'on peut admirer ses perceptives intérieures !!!  la tue Raspail est terminée, c'est plutôt bien mais depuis une semaine les voitures ont allégrement repris  leur aises sur le trottoir...vraiment dommage !!!

 

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Coup de pub ou poisson d'avril avec de longues semaines d'avance. Une groupe Facebook dédié aux municipales annonce la non-candidature d'Alain Rodet à Limoges. Le démenti a été rapide sur la toile.
C'est par un "Dernière minute", façon dépêche urgente, que Limoges municipales 2014, un groupe créé sur Facebook en avril dernier et qui relaie l'info politique diffusée par les médias limousins, a annoncé la nouvelle en milieu d'après-midi. Alain Rodet, le maire sortant de Limoges, ne serait pas tête de liste aux municipales de mars au nom du non-cumul des mandats.
 
Coup de pub, intox ou poisson d'avril avec quelques mois d'avance ? La réponse du conseiller municipal socialiste Philippe Reilhac n'a pas tardé à fuser sur Facebook et Twitter. Pour mieux démentir ... Car Alain Rodet l'annoncé dans nos colonnes en octobre dernier : il briguera bien un cinquième mandat en mars prochain.
Alain Rodet. Photo Brigitte Azzoppard / Le Populaire du Centre - tous droits reserves
 

Alain Rodet. Photo Brigitte Azzoppard / Le Populaire du Centre - tous droits reservé

RECTIFICATION DE DERNIERE MINUTE: Alain Rodet sera bien candidat à la tête d'une liste de "large rassemblement". Ouf! C'est vrai qu'avec le recul nous aurions dû prendre pour une " énormité " qu'Alain Rodet respecte les règles en vigueur vo...tées à 80% à l'automne 2012 par les adhérents de son propre parti le PS et qui fixent les modalités de désignation des candidats têtes de liste. (Mandats successifs, durée maximum, cumul...) Toutes nos excuses pour cette information erronée...Afficher la suite


14/01/2014
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