Limoges: la SNCF va investir 500 millions d'euros sur le Polt ( Paris, Orléans, Limoges, Toulouse)
Le président Guillaume Pépy est venu à Limoges pour annoncer la rénovation de la liaison historique entre Paris et le Limousin
- Par Christian Bélingard
- Publié le 07/09/2012 | 17:02, mis à jour le 07/09/2012 | 17:32

Guillaume Pépy, le président de la Sncf, est venu clairement dire aux élus de la Région qu'il n'était pas question "d'abandon du Polt", bien au contraire. La réalisation de la liaison LGV prévue entre Limoges et Poitiers est du ressort de RFF et on sait qu'un retard de quelques mois se profile dans les études, ce qui ne signifie pas pour autant que le projet soit remis en cause.
Une importante nouvelle lors de cette visite: la Sncf accepte de revoir à la baisse le devis facturé à la Région Limousin dans le cadre de la convention des TER. Il s'agit d'une convention d'un "genre nouveau", a précisé Guillaume Pépy qui ne se fera pas "au détriment des cheminots" mais qui va permettre d'augmenter de 4 % l'offre actuelle. Concrétement le Limousin devra s'acquiter de 60 millions d'euros par an au lieu des 71 millions d'euros exigés au départ par la Sncf.
Les travaux d’ERDF usent les nerfs des commerçants
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Depuis fin juin, Eva Riffaud, la propriétaire de Goa Jeans, veille à la sécurité de ses clients. Un énorme trou trône devant sa devanture et l’entrée de l’immeuble au 15 de la rue du Temple. Il devrait être rebouché, dans les deux mois qui viennent.? - Photo MR
Coincée entre les rues du Clocher et du Consulat, la rue du Temple fait figure de mal-aimée. Utilisée par les commerçants des deux artères précitées comme lieu de stationnement et comme arrière-boutiques, elle vit au rythme des travaux qui s'y succèdent.
Pourtant, quelque 18 commerçants y sont installés et les promoteurs s'y intéressent de près, preuve est la magnifique rénovation de l'Hôtel de Lostende. Alors, les usagers en ont ras-le-bol des tranchées, du pavage défoncé et… des trous.
Celui qui sert de pas-de-porte à la boutique d'Eva Riffaud et d'entrée au numéro 15 de la rue a achevé d'exaspérer les riverains.
D'autant qu'ils ont été avertis à la dernière minute. Le vendredi pour le lundi. « Personne n'a reçu de courrier pour prévenir de la réunion qui, d'après nos interlocuteurs, s'est tenue, déplore la propriétaire de Goa Jeans. Tout comme ses voisins. En plus, ces travaux ont eu lieu durant toute la période de soldes ! On a dû fermer les portes à cause de la poussière et du bruit du marteau-piqueur. » Et les passants ont justement passé leur chemin face aux camions de chantier.
Leurs messages adressés à ERDF ou à la mairie sont restés lettre morte et, jusqu'alors, ils n'ont « aucune visibilité ». « Très franchement, cela nous a pénalisés, déjà que ce n'est pas une rue très fréquentée. »
Agacée, la commerçante a vu son store percé et a eu du mal à accéder aux grilles de sa devanture. Quant au trou, elle le regarde avec angoisse, redoutant l'accident pour ses clients ou pour les noctambules qui fréquentent la rue.
Le sentiment le plus pénible, c'est de travailler dans une artère supposée considérée comme « une sous-rue » par les confrères d'à côté et par la municipalité. « On réclame des bornes escamotables depuis plusieurs mois, mais rien. Et il faudrait peut-être revoir le fleurissement des bacs », regrettent-ils de concert. Bref, ils aimeraient bien trouver leur place dans cet entre-deux inconfortable et sortir, enfin, la tête du fond du trou.
Maryline Rogerie