Le Petit Lemovice

Hollande et Limoges

Cette photo est édifiante !!! Je ne sais si Monsieur Rodet est vraiment satisfait de celle ci ou le candidat règne seul sur fond de mairie de Limoges !....mais nous apprenons que les deux hommes ont des discussions intimes donc j'espere que notre maire lui parle du TGV...si avec ca on ne l'a pas :)))

 

En tous les cas cette déclaration d'amour pour notre bonne ville est dite...il sera bon de lui rappeler si monsieur Hollande est élu !

 

 

François Hollande : « Limoges, ma capitale pour l’instant »

 

Photo Agnès Gaudin

Photo Agnès Gaudin

L’histoire d’amour et d’amitiés d’un homme et de la ville, où il sera en meeting ce vendredi soir. Coup d'envoi des festivités à 17 h 30, discours à 19 h (à suivre en direct sur lepopulaire.fr).

C’est un des pères du socialisme, le Creusois, Pierre Leroux qui disait de la ville Limoges qu’elle était la Rome du socialisme. Le parallèle religieux a de quoi surprendre, mais il s’avère que tous les chemins du socialisme ont souvent mené les candidats du parti dans la capitale de la porcelaine. François Mitterrand, Lionel Jospin ou Ségolène Royal ont ouvert un passage qui, à défaut d’être obligé, est affectif. Le choix de François Hollande d’organiser un de ses deux grands meetings de second tour à Limoges est loin d’être le fruit du hasard.

Certes le Limousin est depuis des décennies sa terre d’élection mais d’autres capitales régionales auraient pu tout aussi bien accueillir un meeting d’envergure. Mais le choix de Carmaux dans les pas de Jaurès, de Nevers, le 1 er mai sur les terres de Pierre Bérégovoy et François Mitterrand ressemble à un parcours plus initiatique que symbolique qui mena forcément à la « Rome du socialisme ». La veille des primaires socialistes, François Hollande avait rendu une visite “surprise” à Limoges.

Une balade improvisée dans les rues de la ville démontrait le lien qui unit l’homme à cette ville qu’il qualifiait avec son légendaire humour de « sa capitale... pour l’instant ». C’est aussi l’amitié qu’il nourrit pour Alain Rodet, le député-maire de Limoges avec lequel il a partagé un moment de complicité – et peut-être de confidences – dans sa voiture le 6 janvier dernier avant d’assister à la cérémonie conjointe des vœux de la préfecture, du Conseil régional et du Conseil général de Haute-Vienne.

C’est un” grand attachement” pour la ville qu’il affirmait encore lors de sa venue, le 18 février, dans les locaux du Populaire alors que la campagne ne battait pas encore son plein. Dire qu’il est son propre hôte ici ne relève pas de la gageure, il a accueilli ici depuis la fin des années 80, tous les candidats socialistes à la présidentielle... sauf en 2002. C’est sans doute là que s’est noué ce lien indéfectible avec la ville et les militants socialistes.

Dans une salle Blanqui, un soir d’avril, traumatisée par la défaite de Lionel Jospin, « il avait su », comme l’exprime un élu présent ce jour-là, « nous redonner le moral, trouver les mots pour nous empêcher de baisser les bras et retourner au combat ». Tous ignoraient néanmoins qu’il leur donnerait « rendez-vous dans dix ans, même lieu, même heure... »

Jean-Philippe Bertin



27/04/2012
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