Le Petit Lemovice

Jarre : le retour!

                                                       

Notre quotidien local bien aimé a lancé un scoop : Jean Michel Jarre, le roi du laser et de la musique électronique passait ses vacances d'enfant à Limoges!

lyrique, il declare :

" je n'ai jamais joué en Limousin mais je me rejouis de revenir à Limoges, ou je venais enfant. J'avais une tante, une soeur de ma mère, qui habitait Limoges. J'ai des souvenirs impressionnistes de la région et de cette ville. Je n'y suis pas retourné depuis mais j'y ai souvent pensé. Limoges est un peu ma "madeleine de Proust". Ma tante habitait dans le centre. Lorsque je venais la voir, j'avais cinq ou six ans. Je me souviens de lumieres et de bons moments passés la. La tournée sera filmée en 3D avec le materiel de James >Cameron, et il y aura sur le DVD des extraits du concert de Limoges".

Il voudrai célébrer l'environnement entre l'Auvergne et le Limousin, qui sont à ses yeux les poumons de l'Europe !!!

Il aurai parlé de son projet avec Brice Hortefeux. A t'il pris contact avec Denanot?

En tous les cas, son enthousiasme et sa verve en ferai un bon défenseur de la region.

       



sa biographie :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Michel_Jarre


http://www.jeanmicheljarre.com

Jean Michel Jarre sera en tournée en 2010 en France. Une séire de concerts extraordinaires qui passera par 8 villes :

Mercredi 17 mars 2010 - Bordeaux - Patinoire Meriadeck

Jeudi 18 mars 2010 - Nantes - Zénith

Samedi 20 mars 2010 - Marseille - Le Dôme

Dimanche 21 mars 2010 - Nice - Palais Nikaïa

Mardi 23 mars 2010 - Toulouse - Zénith

Mercredi 24 mars 2010 - Lyon - Halle Tony Garnier

Jeudi 25 mars 2010 - Paris - Bercy

Vendredi 26 mars 2010 Strasbourg – Zénith

30 Septembre à Tours

14 Octobre 2010 à Limoges

15 Octobre 200 à Rouen

4 Novembre 2010 à Lyon

6 Novembre 2010 à Amnéville



Célébré pour ses son et lumière gigantesques dans les années 1980   et 1990, il fait son retour avec une tournée en salle (ici à Bordeaux),   baptisé « 2010 ».
Célébré pour ses son et lumière gigantesques dans les années 1980 et 1990, il fait son retour avec une tournée en salle (ici à Bordeaux), baptisé « 2010 ». Crédits photo : AFP

La star mondiale retrouve sa collection de synthés analogiques le temps d'une tournée. Il passe en revue les grandes heures de sa carrière.

Et si Jean-Michel Jarre, un des Français les plus connus dans le monde, était un homme somme toute assez méconnu ? Célébré pour ses son et lumière gigantesques dans les années 1980 et 1990, il fait son retour par la petite porte, avec une tournée en salles. Sobrement baptisé 2010 - «en hommage à Arthur C. Clarke», précise-t-il -, ce tour d'Europe tombe à point nommé.

Désormais sexagénaire, le musicien a fraîchement acquis le statut noble de pionnier de la musique électronique : le voilà régulièrement cité comme influence par les jeunes musiciens français du genre. Ceux-ci saluent son travail de défricheur effectué dès le milieu des années 1970. «En réalité, sourit Jean-Michel Jarre, je n'ai jamais été à la mode. Oxygène est sorti en pleine époque disco et punk.» Cet album, qui a reçu un accueil triomphal dans le monde entier, a été le déclencheur d'une carrière impressionnante. Pourtant, si ses chiffres de vente ont toujours été importants, Jean-Michel Jarre a dû traverser un long purgatoire critique, en particulier en France. «Comme je jouais dans le monde entier, j'ai moins ressenti les effets des critiques ici», confesse-t-il sans coquetterie.

À rebours de ses ambitieuses productions en plein air (en Chine, à Houston, à la Défense), il propose aujourd'hui un tour d'horizon plutôt modeste de sa discographie. «On m'a taxé de mégalomanie mais n'est-il pas plus narcissique de se produire seul à la guitare plutôt que de se fondre dans de grosses productions comme je l'ai fait ?» fait-il mine de questionner, quelques minutes avant le coup d'envoi de la deuxième étape française de son périple.

 

Un gamin exalté  

 

Si ses confrères allemands de Kraftwerk scénarisent à l'extrême leurs prestations, veillant à cacher tout le dispositif, Jarre procède exactement à l'inverse. De bout en bout, son spectacle est une véritable ode au matériel avec lequel il a tissé sa musique. Empilements de synthétiseurs analogiques, amas de câbles, la scène pourrait ressembler à un laboratoire. À cette différence près que l'homme qui s'anime derrière ces claviers tient plus du gamin exalté que du savant fou.

Entouré de trois compagnons de route qu'il qualifie de «vintage», Jean-Michel Jarre jubile de la première à la dernière minute d'une présentation généreuse et ludique. Planqués derrière des titres parfois abscons, la plupart des morceaux joués sont des tubes. Les titres qui accusent le plus le poids des ans sont d'ailleurs ceux des années 1980, comme 4e Rendez-vous, tandis que ceux de la décennie précédente ont pris une belle patine. En marge de ces mélodies reprises par le public, Jarre rappelle qu'il fut un membre du Groupe de recherche musicale, le GRM de Pierre Schaeffer, au détour de quelques pièces plus expérimentales. S'il avoue s'être égaré en s'aventurant du côté d'une musique plus dansante sur son dernier album en date, Téo & Téa (2007), l'homme semble plus serein que jamais.






 


 




  









 


25/05/2010
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