Le Petit Lemovice

le "Nouveau Pont" sans nom

Mais enfin pourquoi ce nouveau pont, d'ailleurs fort réussi, qui date maintenant de 2005 n'a toujours pas de nom???  pourquoi monsieur le maire ne lui attribue pas une dénomination ? attends t'il sa mort pour qu'on le nomme pont Alain Rodet???  Deja les facetieux ponticauds avaient apposé une plaque " Pont Ticaud " ! Lors de la journée de la femmes, une delegation de limougeaudes ont elles aussi apposées un plaque sur une militante feministe dont je ne trouve plus le nom !  le nouveau pont : un espace de revendications ? pourquoi pas...en tous les cas c'est notre maire qui doit bien se marrer du haut de son bureau! quelle farceur celui la!!!
 
ci dessous le  projet formulé par la mairie
NOUVEAU PONT SUR LA VIENNE :
Quand la nature et le Génie civil se donnent rendez-vous

On ne construit pas un pont tous les jours ! Il est essentiel de rappeler l'importance que représente la construction d'un tel ouvrage d'art pour une communauté.

Pour mémoire, le dernier pont construit sur la Vienne fut celui de l'autoroute A 20, au niveau des Casseaux, en 1990. Le Pont de la Révolution fut quant à lui construit en 1885, et le Pont Neuf en 1838. La construction Romaine du Pont Saint Martial remonte au Ier siècle ; mais sa reconstruction date du au XIII siècle. C'est également la date de construction du Pont Saint-Etienne, passage des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.



Pourquoi un nouveau pont ?

La construction d'un pont constitue un véritable lien urbain et social. Celui-ci ne dérogera pas à la règle. En proposant un nouveau franchissement de la Vienne (le 4ème), il devrait permettre de désengorger les autres ponts et d'en restaurer un usage plus équilibré. Le Pont de la Révolution, comme celui du Pont neuf, supportent aujourd'hui un trafic d'environ 40 000 véhicules/jour. Le pont de l'autoroute A20 affiche quant à lui 53 000 véhicules/jour. A l'ouverture du nouveau pont, fin 2005, le Pont du Clos Moreau devrait absorber un trafic de l'ordre de 25 000 véhicules/jour avec une incidence notable sur le Pont de la Révolution (moins 30%). Une diminution qui sera mise à profit pour renforcer les relations transports en commun en direction du Sud de l'Agglomération.

Ainsi, au-delà des communes directement concernées par l'opération (Limoges, Aureil, Eyjeaux, Solignac, Condat, Feytiat), de nombreux habitants de l'agglomération bénéficieront des effets positifs du projet sur leurs conditions de circulation.


Le nouveau Pont-Passerelle : perspectives et réalités



175 m de long, dont 95 mètres de franchissement direct de la rivière.

Il s'agira d'un ouvrage en arc et en béton qui met en valeur la rivière en la franchissant d'un seul geste. La position des naissances d'arcs en bordure de berge lui permet d'encadrer au mieux le lit mineur et de créer ainsi un parfait reflet dans l'eau.

Appelé également Pont-Passerelle, il doit son nom aux escaliers qui ont été adjoints aux flancs des arcs afin de permettre une liaison piétonne directe entre les deux berges de la Vienne. Le débouché de ces escaliers se fait par un élargissement de celui-ci, offrant ainsi une silhouette très originale et urbaine. Un souci tout particulier a été apporté au confort et à la sécurité des modes de déplacements dits « doux » : les piétons et les cyclistes.

Tout le traitement architectural de l'ouvrage a été pensé pour affirmer cette urbanité, que cela soit dans le choix et le traitement des matériaux ou dans le dessin des principaux éléments.

En s'associant la collaboration de Michel Virlojeux pour la maîtrise d'œuvre conception, Limoges Métropole a choisi de s'entourer de compétences professionnelles de haut niveau. Rappelons que M Virlojeux fut associé à la conception générale du Pont Viaduc de Millau, le « plus haut pont de France », en qualité de conseiller technique.













Architecture des appuis et soutènements

Comme cela a déjà été souligné, l'ouvrage tire sa force de son élancement et sa finesse, par l'usage optimal du béton armé précontraint.

Les arcs sont traités simplement, en prenant soin des reprises de bétonnage et par l'emploi de coffrage fin. Les autres appuis, béquilles et pilettes, s'inscrivent dans la projection géométrique des arcs et sont animés par un large joint creux vertical. Côté carrefour du Clos-Moreau, la culée doit être soutenue par des murs qui seront du type terre-armée. La tête de ces murs sera sécurisée par le garde-corps du pont sur la Vienne.

Le pont du Clos-Moreau, quatrième ouvrage à enjamber la Vienne à Limoges, ne se distingue pas par ses dimensions exceptionnelles. Mais il échappe de loin à l'ordinaire grâce à la ligne pure de son arc sous-tendu et à l'harmonie parfaite de sa géométrie. La belle simplicité du résultat découle d'une collaboration en parfaite intelligence entre architectes, concepteurs et responsables de l'entreprise et d'un travail de conception et de réalisation exceptionnellement complexe. Et quand le passant s'émerveillera de ses reflets dans l'eau, l'amateur de technique lira ces lignes…


 



17/03/2010
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