Les Régionales
Je n 'ai pas été très passionné par les régionales..ici c'est toujours couru d'avance donc même si on est plutôt du même bord "l'excitation" politique est assez ténue lol
La triangulaire a un peu réveillé le vote du deuxième tour.
La droite comme a son habitude ici est plutot lamantable si pas patétique! toujours les memes tetes ..ils ont meme reussi à se tirer dans les pattes cette fois ci avec un Jean Auclair ( député creusois ) omnipresent vociferant devant un Raymond Archer ( conseiller municipal d'opposition )un peu desemparé!
Alain MArsaud , si si il est toujours la ( conseiller général de Limoges centre) l'a d'ailleurs souligné en soulignant que Archer avait manqué d'autorité face à Auclair!
Deux personnalités se phagocytant avec en plus une "ligne" différente sur le TGV!
Une droite un peu plus offensive et compétente stimulerais nos élus de gauche, trop tranquilles en leur fief ! la concurrence est souvent benefique lol
Europe Écologie qui a fait moins de 10 pour cent a l'air de rentrer dans le rang et d'être plus conciliant avec le projet TGV !!! Monsieur Tricard ardent opposant a d'ailleurs été écarté..et c'est tant mieux!
Le Front de gauche avec Christian Audouin et Stéphane Lajaumont veut ferrailler dans indépendance. Auront ils les reins assez solides?
Il semblerais que la mairie de Limoges a joué le patron dans le courant de gauche..
La personnalité de Ghislaine Jeannot Pagès , la leader de Europe Écologie, est interressante.
Donc notre Jean-Paul Denanot rempile ...

Mais qui est cet homme ? pas antipatique mais tres terrien, tres limousin dans sa discretion (un peu trop discret ) mais aussi un certain bon sens :
Il est né en 1944 à Boisseuil , fils de maçon. En 1970 il est titulaire du CAPES (physique chimie) au collège Donzelot à Limoges. E,n 1977 il est élu adjoint au maire de Feytiat puis maire en 1992. Il devient président du Conseil régional en 2004 en lieu et place de Robert Savy.
Régionales 2010
Limousin: Jean-Paul Denanot, discret, mais costaud
Par Benjamin Peyrel, publié le 21/03/2010 à 21:22 - mis à jour le 22/03/2010 à 00:17
Le très effacé président de région s'impose peu à peu. Il obtient une réélection facile après s'être permis le luxe de refuser l'union avec le Front de gauche.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce résultat ne fera tomber personne de l'armoire. Dimanche, le socialiste Jean-Paul Denanot a été reconduit à la tête de la région Limousin. Avec 47,95%, il devance largement le candidat UMP-Nouveau Centre Raymond Archer (32,95 %), ainsi que la liste Front de Gauche-NPA, menée par le conseiller régional (PCF) Christian Audouin (19,1%).
Bastion inexpugnable de la gauche, le Limousin est dirigé par le PS depuis la première élection régionale au suffrage universel, en 1986. Certes, dans une région dont la capitale, Limoges, porte un socialiste dans le fauteuil de maire depuis 1912, ce laps de temps peut paraître bien court. Mais il est en tout cas suffisant pour qu'un Jean-Paul Denanot, sûr de son assise électorale, se soit payé le luxe d'une triangulaire, en refusant de fusionner sa liste avec celle du Front de gauche, alliée ici au NPA d'Olivier Besancenot.
Une manifestation de force et d'autorité dont l'actuel président du conseil régional n'est pourtant pas coutumier. Né à Boisseul, à quelques kilomètres au sud de Limoges, ce fils de maçon, agrégé de physique et inspecteur d'académie à la retraite, n'est pas un animal politique à sang chaud. Discret, peu porté sur la petite phrase ou la polémique, cet amateur d'accordéon – plutôt doué, aux dires des connaisseurs – préfèrera toujours jouer en formation que se lancer dans de longs solos endiablés. Qualité à laquelle l'ancien maire de Feytat doit d'ailleurs une partie de sa carrière.
Elevé en politique dans l'ombre d'Alain Rodet, député-maire de Limoges et patron incontesté du PS limousin, c'est à lui qu'il doit de devenir tête de liste aux élections régionales de 2004. En lieu et place de Robert Savy, président sortant au verbe haut et bête noire du premier magistrat limougeaud. Six ans plus tard, si Jean-Paul Denanot ne s'est pas encore totalement émancipé de cette puissante tutelle, sa réélection, ce soir, lui confèrera peut-être la légitimité nécessaire pour peser au niveau local. Un paramètre d'autant plus important que, d'ici la fin de son mandat, le président du conseil régional devra boucler plusieurs dossiers d'importance, dont celui de la ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges.
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