Une gauche locale usée, un PS affaibli par un contexte national difficile. Pour Laurent Wauquiez (*), l’heure de la reconquête a sonné. À Limoges, le vice-président de l’UMP apportera un premier soutien de poids à Emile-Roger Lombertie.
Quel message allez-vous adresser demain aux militants haut-viennois ?
Je viens leur dire qu’il s’agit d’un moment de reconquête, dans un pays qui va mal, où la charge fiscale explose, où plus rien ne bouge en matière d’emploi, où des territoires comme les nôtres (je viens du Massif Central, vous le savez) sont abandonnés.
Selon vous, Limoges est une ville prenable pour la droite ?
Sincèrement, j’y crois. À Limoges, l’équipe à gauche est usée, on voit les divisions, on sent un essoufflement. Et on perçoit bien ce jeu de cache-cache où certains semblent vouloir faire oublier qu’ils ont soutenu François Hollande. M. Lombertie est un candidat ouvert à la société civile, loin de ce système qui veut que l’on confisque le pouvoir au profit des apparatchiks. Et puis la candidature de Guillaume Guérin à la tête de la fédération UMP de Haute-Vienne symbolise cette nouvelle génération à même d’inverser les choses.