Le Petit Lemovice

Les souterrains dans les échos



Trouvé dans "LES ECHOS" du lundi 23 aout 2010: Le journal ecrit un tour de France des souterrains insolites.

Cette semaine Limoges est à l'honneur avec les souterrains de la Règle.

L'article signale le réseau modeste de la partie visitable et cela est excact , c'est un peu décevant pour le touriste!...la mairie serait sur le point de signer avec le bar l'Irlandais pour l'achat deu réseau dit "Reis Rei' du nom de l'ancienne galerie d'art d'ou l'on pouvait accéder à un reseau assez vaste qui courrait sous la place HAute Cité.

Assez labyrinttique avec une salle a chapiteau, l'ensemble ne manque pas d'interet...fut un temps un groupe de musicos y repetait! En tous les cas cet achat viendrait etoffer la visite...on parle aussi de la recuperation des caves des compagnons du Tour de France et de 'ouverture du souterrain de l'Evecaud remis à jour lors su chantier du musée des Beaux-Arts.



Panoramiques:

Souterrains de la Règle - Spot 4

Le sous-sol de Limoges livre petit à petit ses secrets

[ 12/08/10  - 18H40  - Les Echos  - actualisé à 11:41:52  ]

La capitale limousine cache sous son sol qui s'étend sur un, deux, voire trois niveaux, une autre ville, creusée au gré des guerres et des aléas de l'Histoire. La municipalité projette d'agrandir la partie à visiter, ses souterrains devenant une attraction touristique majeure.

DE NOTRE CORRESPONDANT À LIMOGES, JEAN-PIERRE GOURVEST

Entre caves, galeries, aqueducs, cryptes, passages divers et réserves secrètes, la cité des arts du feu est en quelque sorte dupliquée sous quelques mètres de terre. Pas une rue, pas une maison, pas une place ou un monument qui ne possède son double souterrain auréolé de mystères et de légendes. A l'origine, à l'époque post-médiévale, il s'agissait de gagner de l'espace sous les constructions étroites composant les deux agglomérations limougeaudes d'alors, la Cité et le Château. Au fil des ans, entre lieux de culte, greniers à grains, galeries de liaison, citernes, l'ensemble s'est étoffé, se complétant de puits, de salles, d'égouts, creusés dans un tuf granitique à la fois tendre et solide, avec cheminées d'aération et passages plus ou moins secrets. Les guerres, qu'elles soient de religion, civiles, locales ou mondiales, les événements sociaux, culturels, maçonniques ont souvent constitué des avatars supplémentaires générant l'utilisation et l'extension de ce qui devenait lentement un véritable réseau souterrain.

En 1520, un drame rapporté par les historiens laisse imaginer l'importance de ces labyrinthes. Cette année-là, une servante d'un notable de la rue de la Cité, s'aventurant dans les sous-sols pour aller chercher du vin en cave, n'en est jamais ressortie vivante. Perdue, errant durant trois jours dans l'obscurité, la malheureuse est devenue folle en se croyant aux Enfers après avoir fait irruption dans le fournil brûlant d'un boulanger. On a retrouvé ensuite son cadavre, cheveux blanchis, visage décharné, à l'entrée du souterrain de la Règle, qui se visite d'ailleurs de nos jours. « C'est le seul mort connu, précise Laurent Girard, de l'office du tourisme. Depuis, on a toujours retrouvé les égarés, mais on ne sait jamais… »

Impossible état des lieux

Toute cette structure cachée, parfois occulte, connue dans certaines de ses parties par les seuls initiés, a suscité curiosités et recherches, tentant les chercheurs de tous poils, amateurs de sensations fortes, aventuriers spéléologues, historiens. Si des associations - comme la très active Archea -se sont formées, se consacrant officiellement à la découverte et à l'exploration, ainsi qu'à des relevés topographiques, beaucoup de particuliers se promènent actuellement dans ce sous-sol mystérieux. Un sous-sol dont il est par ailleurs impossible de dresser un état exhaustif, les domaines privés et public s'imbriquant en permanence sur un, deux, voire trois niveaux. Ces curieux y recherchent des sensations fortes, des vestiges, des trésors très hypothétiques, mais aussi le souffle d'une histoire et d'un passé agités.

La ville de Limoges a très rapidement perçu les avantages qu'elle pouvait tirer de ces souterrains et de leur attrait pour le tourisme local. 20.000 euros sont attribués annuellement, depuis 1997, à l'établissement de cartes et de nouveaux relevés. Car cavités ou conduits nouveaux apparaissent à chaque nouveau chantier de voirie ou d'urbanisme effectués. La modeste partie qui se visite depuis 1993 permet d'entrevoir les résultats de l'opération plus ambitieuse en cours : plus de 3.000 visiteurs payants sont passés sur le site durant les deux mois de l'été 2009, contre à peine 300 en 1993. « Les souterrains sont devenus une valeur sûre du tourisme, estime Bernard Vareille, adjoint au maire chargé de l'urbanisme. Ce qui nous incite à tripler d'ici à 2011 l'espace accessible. » Récemment classée « Ville d'art et d'histoire », Limoges souhaite proposer un ensemble cohérent et attractif de son passé, dans lequel son sous-sol serait une composante non négligeable.


http://lei.crt-limousin.fr/images/191/191003837_4.jpg


http://www.voyage.youvox.fr/local/cache-vignettes/L235xH291/Souterrains1-47bba.jpg





29/08/2010
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 94 autres membres