Quelques news de Limoges mars 2012
Quelques nouvelles de Limoges pour ouvrir le printemps ...
Le Petit Lemovice va commencer par parler d'une lecture ou Limoges est citée deux fois ...au temps du roi Soleil.
Il s'agit du roman de Jean Teulé " Le Montespan" qui relate la vie romancée de Louis Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, marie de Francoise (dite Athanais) de Rochechouart de Mortemart.
Dans la description d'une scène de rue emplie de colporteurs est dit : " Ici, on propose des peignes de Limoges, des glaces, des poires à poudre, des lancettes à saigner forgées à Toulouse".
Dans la description d'une promenade dans les jardins du château de Versailles : " Versailles est un chantier permanent. Trente six mille hommes y travaillent : tailleurs de pierre, macons, charpentiers, couvreurs, terrassiers, mannoeuvres...Ils logent en bordure de l'immense domaine royal dans des baraquements surnommés " hôtels de Limoges " car la plupart des ouvriers de la pierre sont originaires du Limousin et de la Creuse.
J'ignorais que le peigne de Limoges etait si célèbre!!! voici ce que j'ai trouvé sur internet :
La corporation des fabricants de peignes | ||
Dès le XII ème les fabricants de peignes formaient une corporation avec les fabricants de lanternes qui utilisaient la corne comme matière première. C'est à Limoges que se trouvaient au XVème siècle les fabricants de peignes les plus côtés. En ivoire, buis et corne exclusivement. À la fin du XVIème siècle, on retrouve de nombreux documents fixant les statuts des compagnons travaillant la corne. Leur patron était Saint Hildebert. Au XVIIème siècle, les protestants expatriés en Suisse - suite à l'Edit de Nantes promulgué en 1598 - où ils avaient appris à faire des peignes, sont de retour d'exil. Ils s'installent en Ariège, où l'on fabriquait déjà des peignes en buis et en alizier. |
Déjà en 1737, on craignait la disparition de ce travail, faute de buis : La corne vint à point ! La corne vient de Suisse ou de Savoie, mais les meilleures qualités de corne seront importées du Brésil, d'Irlande, du Paraguay, d'Afrique du Sud et de Madagascar. L'origine de la fabrication de peignes en Ariège, plus précisément dans la vallée de l'Hers, remonterait à l'invasion Sarrazine et à l'occupation de l'Olmes, du Plantaurel, de Montségur et de l'Affrau, par ce peuple qui avait cherché refuge dans ces régions arides pour échapper aux armées de Charles Martel, du Comte de Toulouse et de Simon de Montfort. |
Il semblerait qu'il y ai eu des ateliers vers le Pont Saint Martial
Video du centre Aqua Recreatif : La première pierre a été posée ...nous pourrons aller tranpouiller nos doigts de pieds dans un an et demi!
Prés de 50 millions d'euros d'investissement c'est conséquent et cela en fera un des plus importants de France!
Sur le site de la mairie, des projections nous donne l'idée du projet
La présentation du projet se trouve aussi sur le site de la ville à la rubrique actualités et une webcam a été mise en place pour observer l'avancée des travaux! une bonne idée !
Une immense créature plane en ce moment sur les toits du centre ville, son ombre inquiétante assombri les étals des maraîchers de la place des Bancs et ses cris grincants donnent des frissons...meuh non ce n'est pas un ptérodactile mais une grue qui émerge des toits en tuiles entre la rue du Consulat et la rue Elie Berthet en vue de la construction du ZARA !
Surprise en faisant un petit tout à la chapelle Saint Aurelien ou le Petit lemovice expiait ses péchés : les cierges , les vrais, en cire, qui grésillent ont été remplacés par des immondes boites vitrées ou l'on insert un sou qui induit un allumage de cierge électrique ...dans une cathédrale ca peut passer innapercu mais à St Aurelien c'est completement stupide et cela casse le charme de cet endroit ... Vade Retro, Satanas !
La révolte gronde rue Francois Chénieux depuis l'interdiction aux voitures d'arriver place Denis Dussoubs depuis la place Carnot. En effet les voitures sont déviées notamment par la petite rue Massié ...le but est de faciliter la fluidité des bus et de faire sauter l'engorgement avec le feu rouge au coin de la place et de la rue Chénieux..il est vrai que l'attente était longue...en tous les cas les automobilistes ne sont pas du tout d'accord et les deux agents municipaux chargés de faire respecter les panneaux peuvent se préparer à rester longtemps ..longtemps
Une info sur le concurrent d'Obama :
Mitt Romney en Limousin en 1966
( source Le Popu )
Mitt Romney, à gauche sur la photo, en 1968, à Limoges, avec un groupe de missionnaires Mormons.
Sous le chantier, des ossements humains
Dès 9 heures hier matin, trois archéologues du cabinet d’études et de valorisations archéologiques Eveha attendent derrière un grillage, les yeux rivés sur un chantier à l’angle de la rue de la Courtine et de la rue Dalesme. « On surveille », explique Xavier Lhermite, l’un d’entre eux. Le site, anciennement restaurant Flunch, aujourd’hui en démolition, accueillerait prochainement le magasin Eurodif. Mais dans le sol, le terrain pourrait avoir une toute autre valeur. Archéologique.
« On regarde si on ne voit pas apparaître les fondations de l’ancienne chapelle de l’abbaye Saint-Martial », reprend Xavier Lhermite. Le chercheur suit depuis plusieurs années les recherches archéologiques de l’ancien site médiéval, construit au XI e siècle et détruit à la révolution. « On est peut-être même sur un mausolée du IV e siècle, réaménagé à l’époque moderne ».
Une sépulture en place ?Plan des fondations de l’abbatiale en main, Xavier Lhermite explique que les coups de pelleteuse risquent rapidement de dévoiler les murs historiques de l’ancienne chapelle. « En cas de découverte de vestige, on pourrait peut-être arrêter le chantier. Le site n’a en effet jamais été fouillé ».
Au bout de quelques minutes, de gros blocs de pierre apparaissent. « Ce sont des pierres taillées, des moellons ! » s’enthousiasme Angélique Marx, autre archéologue sur le site.
Quelques minutes plus tard, rebondissement parmi les gravats. « J’aperçois un crâne ! ». Puis, d’autres ossements apparaissent rapidement.
Un autre coup de pelleteuse et le godet vient déjà taper contre des dalles blanches. Une sépulture en place ? « D’ici, on ne peut pas savoir », expliquent les archéologues. En tout cas, ces découvertes renforcent l’hypothèse des chercheurs.
La police intervient quelques minutes plus tard, « constater les découvertes ». Mais, « les travaux sont effectués en toute légalité, on n’arrête pas un chantier pour ça ». « Ce site à pourtant un intérêt historique majeur. Et là, il y a destruction de sépulture », tente tout de même l’archéologue.
Plusieurs sépultures, dont un sarcophage en pierre, avaient déjà été mis en évidence et photographiés par un archéologue amateur dans les années 1980.
Dans l’après-midi, les travaux sur le site avaient été suspendus, et la Direction régionale des Affaires culturelle a été saisie de l’affaire. Études poussées, fouilles, retard ou poursuite des travaux, l’avenir de ces découvertes est encore incertain.
Après plusieurs tentatives, nous n’avons pu joindre M. Vauzelle, gérant d’Eurodif, pour recueillir son témoignage.
Estelle Rosset
La photo traditionnelle des rameaux limougeauds
Une nouvelle émission sur France 3 : Cap Sud Ouest avec une drôle de machine d'une incroyable magnabilité pilotée a distance !!!! Ce drone peut tout faire, se faufiler partout, plonger dans le gouffre de Padirac et monter à de considerables hauteurs ! scotchant!
l'émission sur Limoges se deroulera le 28 avril.
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