3 questions à Quentin Just, sélectionné à Cannes
Le dernier court métrage de ce Limougeaud est sélectionné au Festival de Cannes qui se déroulera du 15 au 26 mai. Une première pour ce limougeaud de 18 ans.
Info. Votre dernier court métrage « Ce qu’il reste » est sélectionné à Cannes, quel a été votre réaction ?
Quentin Just. J’ai envoyé mon dernier court métrage tourné en novembre dernier en région parisienne et à ma grande surprise il a été retenu dans la section « Short Film Corner ». D’après le règlement ces films peuvent être potentiellement vendus à une chaîne de télévision ou à une société de production. Ce court métrage de trois minutes trente raconte l’histoire d’un homme à qui l’on ramène ses souvenirs vingt ans après. Je l’ai tourné avec des moyens artisanaux, un reflex numérique Canon 5 D que j’ai équipé d’un micro, et pour l’anecdote le personnage est interprété par le vétérinaire qui joue dans « Plus belle la vie ».
I. Qu’attendez-vous de cette sélection ?
Q. J. Je vis cela comme un tremplin, on me donne une chance de me lancer dans ce métier car mon objectif est bien de faire de la réalisation. De plus j’ai pu obtenir deux accréditations, ce qui est habituellement très difficile à avoir, et je compte donc rester à Cannes durant les douze jours du festival pour voir un maximum de films. J’espère également rencontrer beaucoup de gens. J’ai un projet de court métrage que je voudrais vendre à un producteur. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant mais j’aimerai tourner dans les souterrains de Limoges.
I. Comment est née votre passion pour le cinéma ?
Q. J. Je crois que tout a commencé lorsqu’à 8 ans j’ai passé un casting, cela m’a donné envie de travailler dans le cinéma. A 14 ans j’ai réalisé mon premier clip et un an plus tard mon premier court métrage a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux dont ceux d’Anglet et d’Auch. Il était en compétition avec des films du monde entier, je n’ai pas gagné de prix mais cela m’a permis d’intégrer bénévolement en tant que réalisateur et JRI la chaîne de télé LTV Limousin où je suis resté de novembre 2010 à mai 2012. Ce film muet de 5 minutes intitulé « Un dimanche à mourir » raconte l’histoire d’une femme qui a tout décalé d’un jour puis j’ai continué à tourner des clips et des courts métrages. J’ai participé en 2011 et 2012 au Festival du film en 48 h de Limoges. En juin dernier j’ai obtenu un Bac S et depuis la rentrée je suis les cours de l’école de cinéma 3 IS près de Versailles pour trois ans mais je ne sais pas si je vais poursuivre mes études. Tout dépendra de Cannes car ce métier s’apprend d’abord sur le terrain.
Corinne Mérigaud ( Info Magazine )
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