Le Petit Lemovice

Challenge 1er au 7 mars 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le special Immobilier du magazine Challenge de cette semaine, 8 villes sont à L'honneur : Amiens, La Rochelle, Le Mans, Dijon, Besancon, Orléans, Tours, Clermont-Ferrand et Limoges!

 

Le titre est : Les villes qui bougent !

 

bon le Petit Lemovice est content que Limoges fasse partie des villes qui bougent, le marché de l'immobilier étant un bon baronetre du dynamisme d'une ville.

 

Chaque ville a droit à un titre phare suivi d'une enquete sur le prix du M2 dans differents quartiers : A Limoges, les élus sont le quartier Sainte Claire, Centre Ville et Mas Batin.

 

Voici les titres  - Amiens : des acquéreurs frileux

                      - La Rochelle : une vague montante

                      - Le Mans : les bienfaits du tramway

                      - Dijon : des budjets ressérés

                      - Besancon : un sacré rattrapage

                      - Orléans : une offre privilège

                      - Tours : de nouvelles perspectives

                      - Clermont-Ferrand : une qualité raréfiée

                      - Limoges: aucun éclat

 

Et voila encore un titre sans appel qui sous entendu qualifie la ville de peu attractive...pourquoi fait elle alors partie des huit villes?

 

Ce qui est sur, c'est que toutes les villes possedant un tramway on vu leurs quartiers se valoriser comme Besancon, Le Mans, Dijon, Tours, Clermont ...Quartiers quelquefois délaissés, comme Les Sablons au Mans.

 

Ces quartiers irrigués ou en passe de l'être ont vus leur cote immobiliere grimper car non seulement ils sont facilement accessibles sans etres vicitmes des embouteillages commes les bus de ville mais l'environnement à changé et les a rendu plus attactifs par ses zones piétonnes et un nouvel amenagmeent urbain ainsi qu'une réduction des nuisances sonores.

 

Le maire de Limoges déclare que la topographie de la ville ne permets pas un tramway et que de plus cela coute cher...c'est vrai l'investissmeent est important mais sans mettre au rebus nos trolleys, une ligne La Bastide - Mairie ou meme Legrand par General Leclerc et Garibaldi mettrai en valeur l'avenue du General Leclerc par des aménagments urbains  et pourquoi pas la pietonnisation de  l'avenue Garibaldi au moins jusqu'à Saint Martial...l' Avenue Medecin à Nice, pourtant tres longue est devenue la plus agrable avenue de la cité!

 

 

Bon Le Petit Lemovice c'est un peu égaré  mais voici quelques photos pour montrer que la topographie de la ville n'a jamais fait peur au moindre tramway et que ce moyen de locomotion couplé au trolleys bus serait un bon moyen d'embellir la ville et ses faubourgs en leur donnant une plue value  !!!!!!!!

 

 

Naissance et développement du réseau

Les premiers projets de système de transport verront le jour en 1883. L'objectif est de solutionner le problème des dessertes publiques de la capitale Limousine. À la fin de XIXe siècle, Limoges est une ville en plein essor industriel comptant près de 75 000 habitants.

C'est en 1894 que la municipalité limougeaude décide d'opter pour la création de cinq lignes de tramways électriques formant un réseau d'une longueur totale de 12,6 km.

Compagnie des Tramways Électriques de Limoges

Tramway au Carrefour Tourny

Cette compagnie est formée le 5 janvier 1897 par Mrs Ennemond Faye et Alexandre Grammont qui ont reçu la concession d'un réseau de tramway le 17 février 1897Elle se substitue à ces derniers. Le siège de la compagnie est à Lyon.

Le 9 mars suivantle réseau est déclaré d'utilité publique.

Les travaux de construction sont rapidement menés. La nouvelle Compagnie des Tramways Electriques de Limoges (CTEL), inaugure les lignes 2 et 5, le 6 juin 1897, suivies de la ligne 3, le 22 juin, la ligne 1, le 7 juillet et la ligne 4, le 1er septembre.

En 1898, la C.T.E.L. transporte 4 millions de voyageurs. Le réseau est équipé de motrices électriques Grammont.


En 1902, les extensions de la ligne 1 entre le Pont Neuf et la Route de Lyon et de la ligne 4 entre la Place Jourdan et le Faubourg des Casseaux, sont réalisées.

En 1903, le réseau atteint la longueur de 17,8 km.

En 1927, le réseau est usé. Les tramways sont alors révisés, les voies remises en état, les fréquences aménagées et certaines lignes prolongées.

En 1928 avec l'ouverture de 2 nouveaux tronçonssur les lignes 4 (de la Route de Poitiers à l'Avenue Labussière) et 5 (de l'École Normale d'Institutrices à l'Ancienne Route d'Aixe), le réseau atteint son expansion maximum, avec 20 kilomètres de voies et 6 lignes :

  • Ligne 1 : Place Sadi-CarnotRoute de Lyon ;
  • Ligne 2 : Place Sadi-CarnotOctroi de l'avenue Baudin ;
  • Ligne 3 : Place Sadi-CarnotCimetière de Louyat ;
  • Ligne 4 : Avenue LabussièreFaubourg des Casseaux ;
  • Ligne 5 : Gare des BénédictinsAncienne Route d'Aixe ;
  • Ligne 6 : Route d'AmbazacFaubourg d'Angoulême.

Compagnie des Tramways Electriques de la Haute Vienne

Mrs Laroudie et Rougerie reçoivent le 29 septembre 1899la concession d'un tramway entre Limoges (Clos Moreau) et Aixe-sur-Vienne(route de Bordeaux) . Ils se désistent et la ligne est affermée avec son matériel par décret du 29 août 1906 à la compagnie CTEL. La ligne ouvre le 20 janvier 1908. En 1911, elle est attribuée à la compagnie des Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne (CDHV) et intégrée à la ligne 1 de son réseau, le 1er janvier 1912.

Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne

Entre 1908 et 1949 les lignes des Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne (CDHV), complétaient le réseau urbain par un ensemble de 345 km de longueur.

Les tramways de la compagnie des CDHV permettaient ainsi une desserte cadencée de la banlieue de Limoges. Un tramway partait toutes les 20 minutes du Champ de foire à Limoges pour relier Aixe-sur-Vienne, entre 5 heures du matin et 21h00 le soir. Ce réseau disparait en 1949.

Il subsiste un tronçon, dans le village martyr d'Oradour-sur-Glane, resté en l'état après le massacre du 10 juin 1944.

Évolution du réseau de tramways à Limoges

En octobre 1938, après avoir visité le réseau des trolleybus de Liège en Belgique, la Municipalité de l'époque, conduite par Léon Betoulle, est convaincue que la meilleure solution pour les transports en commun est ce mode de transport. Elle opte alors pour un nouveau contrat avec la Compagnie des tramways qui prévoit la transformation du réseau urbain en trolleybus. Cette modernisation décidée avant la Seconde Guerre mondiale est retardée par le conflit… mais pas abandonnée.

Le réseau actuel de trolleybus reprend la numérotation des anciennes lignes de tramways. Seule la ligne 3 est transformée par fusion avec la  2 de la STCL.

 Wikipédia

 

Service par tramways
du 6 juin 1897 au 2 mars 1951
Remplacement par des trolleybus et autobus
Service par trolleybus à partir du 14 juillet 1943

Mais il faut attendre la fin du XIX° siècle pour qu'un projet de tramways électriques soit concrétisé. La Ville de Limoges retient la création d'un réseau de cinq lignes de tramways électriques sur une longueur totale de 12,6 km. Les itinéraires étaient les suivants :

 

 

  • ligne 1 : Place Sadi-Carnot – Faubourg du Pont Neuf ;
  • ligne 2 : Place Sadi-Carnot – Octroi de l'avenue Baudin ;
  • ligne 3 : Place Sadi-Carnot – Cimetière de Louyat ;
  • ligne 4 : Gare des Bénédictins – Faubourg Montjovis ;
  • ligne 5 : Gare des Bénédictins – Ecole Normale d'Institutrices.

Les travaux de construction sont rapidement menés (treize mois) et la nouvelle Compagnie des Tramways Electriques de Limoges (CTEL) inaugure les lignes 2 et 5, le 6 juin 1897, suivies par la ligne 3, le 22 juin, la ligne 1, le 9 juillet et la ligne 4, le 1er septembre. L'exploitation est assurée par vingt-cinq motrices Grammont comportant deux moteurs de 20 CV et six remorques Carde. Il est à noter que la perche de prise de courant comportait un frotteur et non pas l'habituelle roulette. Le frotteur réduisait fortement les risques de saut de perche.

Entre 1900 et 1903, plusieurs extensions sont réalisées portant la longueur du réseau à 17,8 Km pour six lignes. A partir de 1907, onze des motrices Grammont dont l'équipement moteur était trop faible, sont équipées de nouveaux moteurs plus robuste. En 1911 et 1912, les plates-formes des motrices sont vestibulées, puis celles des remorques en 1915 et 1916. En 1912, le parc avait été renforcé de six motrice Brill provenant de la ligne suburbaine d'Aixe-sur-Vienne, exploitée par les Chemin de Fer Départementaux de la Haute Vienne.

En 1928, le réseau connaît son apogée avec les six lignes suivantes :

  • ligne 1 : Place Sadi-Carnot – Route de Lyon ;
  • ligne 2 : Place Sadi-Carnot – Octroi de l'avenue Baudin ;
  • ligne 3 : place Sadi-Carnot – Cimetière de Louyat ;
  • ligne 4 : Avenue Labussière – Faubourg des Casseaux ;
  • ligne 5 : Gare des Bénédictins – Ancienne Route d'Aixe ;
  • ligne 6 : Route d'Ambazac – Faubourg d'Angoulême.

Mais le matériel roulant nécessitait d'être remplacé et les voies de trente ans d'âge, devaient être remplacées sur la plupart des itinéraires. En outre, il était nécessaire de les doubler afin d'améliorer la circulation des tramways en ville. La CTEL envisage alors de commander des motrices modernes SATRAMO à bogies et quatre moteurs.

L'influence de la suppression des tramways parisiens a suspendu toutes les velléités de modernisation. Dès lors, les tramways de Limoges sont condamnés. En octobre 1935, la CTEL propose le remplacement des vieilles motrices par des trolleybus sur les lignes 2 à 5, les tramways étant provisoirement maintenus sur la ligne 1. La déclaration de guerre retarde la mise sur route du réseau qui ne commence qu'en juillet 1943 avec l'apparition des nouveau trolleybus Vétra CB60 sur la ligne 2. Le 20 octobre suivant, les tramways de la ligne 3 sont à leur tour, remplacés par des trolleybus CB60. Le reste du réseau est converti entre septembre 1945 et le 2 mars 1951. Tout le matériel tramway est réformé et démoli.

Au total, la Compagnie des trolleybus de Limoges, qui avait remplacé la CTEL, a mis en service 33 Vétra CB60 acquis entre 1943 et 1957, 10 Vétra-Renault-SNCASO VCR mis en service de 1949 à 1951, 2 Vétra-Renault CS60 rachetés au Mans, en 1951 et 3 VétraBerliet VBBh mis en circulation en 1960. Enfin, en 1966 et 1967, la CTL rachetait à la RATP, la totalité des trolleybus Vétra VBRh suite à la suppression du réseau des trolleybus parisiens.
Dans les années cinquante et soixante, le réseau de trolleybus qui formait la base, était complété par des autobus dont le parc s'étoffera au fil des années. En revanche, la ville restera fidèle à ses trolleybus et le réseau, toujours parfaitement entretenu, sera maintenu quasi-intégralement.

 

 

 

 

 

 

 

 



06/03/2012
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