Le Popu entre Têtu et Closer
Notre Popu publie un long article sur la vie gay à Limoges..qui n'a pas l'air d'etre le Marais...!
On apprend que la ville a eu un age d'or mais que le soufflet est bien retombé! nous sommes une des villes les moins gays friendly de France si l'on compte les structures proprement gays..par contre les gays ont l'air de vivre relativement bien leur quotidien dans notre bonne ville.
Le milieu associatif est bien présent...nous avons même droit aux lieu de rencontres !
Scoop du Popu : Nous apprenons avec stupéfaction que notre miss Limousin c'est dénudée sur des affiches au quatre coins de la ville...Mademoiselle Tellier est trés colère !!!
Et bien moi je dis que si miss Limousin se présentait telle que sur l'affiche devant Foucault nous gagnerions haut la main !!!
Miss Limousin dénudée sur une affiche : "Contraire au règlement" pour Sylvie Tellier
Limoges est-il encore “gay-friendly” ?
Si les gays vivent plutôt bien dans la capitale limousine, ils sont plutôt limités côté vie nocturne et regrettent la période faste des années 1990.
« Je vis à Limoges depuis vingt ans. Sans clairement m’afficher, les voisins et les commerçants savent que je vis en couple avec un homme et je n’ai jamais eu de problème », affirme Vincent, 45 ans, qui ne souhaite néanmoins pas divulguer son patronyme.
À Limoges, les gays vivent tranquillement mais sans se faire remarquer. « Il n’y a pas d’hostilité, reconnaît Emilie, de l’association Zigzagay, mais ici, c’est un grand village où tout se sait. Alors les gens préfèrent rester discrets sur leur orientation sexuelle. »
« Il y avait de quoi s’amuser »Tous ne s’assument pas. « En sortant de mon établissement, les jeunes se cachent un peu, ils me disent “surtout, tu ne m’as pas vu” », regrette Stéphane, patron de “L’Andromède”, le seul bar gay de la ville. « Il m’est arrivé à quatre ou cinq reprises d’être insulté mais cela reste rare. »
Globalement, les homosexuels interviewés confient se sentir bien à Limoges. Seul point négatif : la vie nocturne, car la ville a été plus généreuse avec eux. « Quand je suis arrivé en 1993, il y avait franchement de quoi s’amuser, ça bougeait beaucoup », se souvient Stéphane, avec nostalgie.
Dans les années 1980, “L’Absynthe”, rue des filles de Notre-Dame, puis “l’Irish Coffee”, rue d’Aguesseau, ont ouvert le bal. La décennie suivante est un peu un âge d’or de la vie gay sur Limoges : “le Boy” (avenue de Lattre-de-Tassigny), “La Panthère rose” (rue du Pont-Saint-Martial), le “Traxx” (place Fontaine-des-Barres), “le Marlène” (rue d’Aguesseau), “le S99” (rue Monte-à-regret), “La Cigale” (avenue Gabriel-Peri) ont animé les nuits limougeaudes. « La clientèle venait de Clermont, Angoulême, Périgueux, Châteauroux », se souvient Gilbert, propriétaire du sauna Eros depuis 21 ans et créateur de certains de ces lieux mythiques.
Depuis le milieu des années 2000, l’offre s’est étiolée : un seul bar, quelques soirées “gay-friendly” ici et là… Pour sortir, les homosexuels de Limoges préfèrent aller à Toulouse, Bordeaux, Tours ou Paris. Certains veulent pourtant y voir une évolution positive. « Cela veut simplement dire que la société accepte mieux et que les gays n’ont plus envie de s’enfermer dans des lieux- “ghettos”, qu’ils se mélangent », analyse Vincent.
« Peut-être mais si je veux draguer, explique Stéphane, j’ai plutôt intérêt à être dans une boîte homo qu’hétéro, ça évite les problèmes. »
Dans le dernier sondage du magazine “Têtu” réalisé auprès de 6.000 internautes, Limoges ne figure pas dans le classement des 23 agglomérations “gay-friendly” en France. En 2009, dans un précédent palmarès, elle figurait en 33e position. C’est-à-dire à la dernière place. Un renouveau est-il possible ? Le tissu associatif, assez dynamique, arrivera peut-être à réveiller la ville.
Hélène Pommier
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