Le Petit Lemovice

Rivalité d'aéroports

Les relations entre le nouvel aéroport de Brive et la région Limousin est toujours tendue malgré des tentatives de réconciliation notamment avec l'intervention de la Chambre de commerce de Limoges et son président Jean Pierre Limousin.



L'annonce de l'ouverture d'une ligne Brive - Londres le 25 juin par Cityjet a irrité fortement Jean Paul Denanot qui l'a appris par voie de presse car Jean Louis Nesti, président de la chambre de commerce de Tulle-Ussel, gestionnaire du futur aéroport, à averti France Bleu Limousin que le dossier devait rester confidentiel pour en préserver l'aboutissement.
Il déclarait : "c'est tout à fait normal que l'aéroport de Limoges n'est pas de compte à me rendre, et moi je n'ai pas de comptes à rendre à l'aéroport de Limoges".

Il est vrai que ce projet d'aéroport remonte à 1983 et qu'il n'a pu voir le jour qu'aux espoirs en directions des compagnies Low Cost, d'autant plus que le conseil économique et social ne jugeait pas qu'un deuxième aéroport soit utile en Limousin.

Brive s'oriente alors vers le Périgord et le Quercy et sollicite des partenaires pour boucler le budget. La région Limousin, elle, menace alors de ne pas subventionner puisque brive se recentre vers le sud( 10 °/° du budget soit 4,6 millions d'euros).

Le 9 juillet 2009, lors d'une visite de chantier, la préfète insiste sur une synergie aéroportuaire avec Limoges.
Le président de la CCI de Limoges a proposé à l'aéroport de Brive d'adhérer à l'ACO (aéroports du Centre Ouest) avec les aéroports de Limoges, Poitiers, Angoulême et Bergerac. Bergerac qui a peut etre plus a craindre de la plate forme de Brive que Limoges.

Les relations avec le Conseil Régional restent tendues et rien ne sera decidé avant l'automne.

La chance de Brive est définitivement les lows cost, son attractivité touristique doit permettre un développement certain même si Bergerac ( 250 000 passagers) est presque sur le même influence géographique.

Limoges avec 400 000 passagers souffrira certainement de cette concurrence mais beaucoup d'anglais vivent aussi au nord de la Haute Vienne, attirés par les prix bas de l'immobilier et Angouleme a arrêté son vol pour Londres avec Ryanair.

De plus Ryanair ne semble pas interressé par Brive ...pour l'instant. Cityjet, low cost peut connue en France opère avec des avions plus petits mais va atterrir dans u un aéroport de centre ville à Londres d'où un avantage certain par rapport à Ryanair ou Flybie.

Le président de La CCI de Tulle espère 200 000 passagers EN 2020 ( 20 000 actuellement) et 1300 créations d'emploi!

 

Jean-Louis Nesti - Président du Syndicat Mixte de l'Aéroport 
Brive-Souillac
J’ai toujours cru dans ce projet d’aéroport et l’ai toujours soutenu, convaincu qu’il s’agit, pour notre bassin de vie, d’une infrastructure de première nécessité, facteur de développement.” M. Jean-Louis NESTI - Président du Syndicat Mixte
Lire l'édito en entier - Photo grand format

 



La CityJet (code AITA : WX ; code OACI : BCY) est une compagnie aérienne irlandaise fondée en 1994. Elle est détenue à 100% par Air France.

Elle dessert le London City Airport de Londres depuis huit villes européennes (neuf aéroports) et effectue des vols au départ de Paris-CDG vers huit villes européenes, en franchise Air France. CityJet for Air France assure notamment la liaison Paris-Orly/London-City-Airport, surnommé « Le Cityjet », vol exclusivement en classe affaire destiné principalement au milieu de la finance[1].

C'est une compagnie partenaire de Flying Blue. La compagnie exploite une flotte composée exclusivement de 24 Avro RJ85.

La livrée de ses avions est soit celle d'Air France, soit une livrée conforme aux nouvelles couleurs des avions régionaux du Groupe Air France-KLM.


Cityjet possède quatre bases d'exploitation:

La compagnie emploie plus de 400 navigants, PNT et PNC, dont plus de la moitié en France.

Depuis 2006 la compagnie remplace ses anciens quadriréacteurs BAE146 par la version moderne de celui-ci (AVRO RJ) achetée par le groupe Air France.

Cityjet BAe 146-200

Depuis janvier 2007 et l'apparition du décret obligeant les compagnies possédant des bases en France à respecter le droit du travail français, Cityjet a orienté sa politique de développement vers l'Angleterre.

En conséquence, Cityjet a décidé début décembre 2007 la délocalisation de ses équipages basés en France vers Londres et Dublin à compter de début 2008. Les vols continueront à être effectués au départ d'Orly et de Charles-de-Gaulle, mais les équipages partiront de Dublin ou de Londres pour effectuer leur rotation. A l'été 2008 elle a relié Genève à Nice afin de concurrencer les deux compagnies low cost présentes sur la destination (EasyJet et FlyBaboo).







10/05/2010
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