Le Petit Lemovice

Pierre Delage, Jean Pierre Limousin, Stalindrad et Charles Michels

Pierre Delage : Décès de Pierre Delage à l'age canonique de 96 ans ! Mais qui est il ce monsieur vous direz vous ? c'etait un grand  amoureux de Limoges,ancien professeur de lettre à Gay Lu et historien de la ville, il a ecrit de nombraux livres qui avaient des thèmes tres precis, extremement bien documentés et jamais ennuyeux !

Son plus célèbre, qui avait causé un petit émoi amusé en ville :" Trottoirs et maison close" que je vous conseille vivement traitant de l'histoire de la prostitution à Limoges qui n'a pas attendue les reportages de M6 ou Tf1 pour se distinguer à ce sujet ! Le quartier Viraclaud en lieu et place de la Préfecture et de la Poste était célèbre dans toute la France! Il a écris sur le quartier Montjovis, le miracle des Ardents, l'école de la Monnaie et son dernier le lycée Gay Lussac !

Voila j'avais envie de lui rendre tres modestement hommage .

 

y a 2000 ans, les belles de jour

Auteur de “Trottoir et maisons closes”, Pierre Delage sur les traces des belles de nuit et de jour. L’historien limougeaud montre, rue Prépapaud, devenue rue Charles-Baudelaire, “Le Point d’Interrogation”, une des plus importantes maisons closes de Limoges. Cette photo a été prise en 1997. PHOTO D'ARCHIVES
Auteur de “Trottoir et maisons closes”, Pierre Delage sur les traces des belles de nuit et de jour. L’historien limougeaud montre, rue Prépapaud, devenue rue Charles-Baudelaire, “Le Point d’Interrogation”, une des plus importantes maisons closes de Limoges. Cette photo a été prise en 1997.© PHOTO D'ARCHIVES
Cette histoire nous parle de Limoges il y a plus de deux millénaires. La cité des Lémovices avait déjà ses maisons closes. Internet se fera attendre !
Une partie du passé s'est effondré en plein centre de Limoges du côté de la rue Baudelaire, baptisée autrefois rue Prépapaud. Aujourd'hui, ces dames évoluent qu'il neige ou qu'il vente du côté du champ de Juillet, ou alors elles tapinent dans de discrets studios.

Alors, adieu les maisons de tolérance et autres clandés de l'après-guerre. Cette première page d'un dossier consacré à la prostitution limougeaude nous ouvre des horizons que les moins de vingt ans...

MOTS D'AMOURDANS UNE VILLA

Pour mieux connaître ce que fut le plus vieux métier du monde à Limoges, la lecture du livre Trottoir et maisons closes à Limoges s'impose. Sous la plume de Pierre Delage, nous voici plongés dans le site d'Augustoritum au IIIe siècle. Paru en 1997, l'ouvrage emmène le lecteur vers l'actuel quartier de l'hôtel de ville. « On a retrouvé, dit Pierre Delage, des mots inscrits sur un pan de mur d'une villa gallo-romaine. Un certain Quintus écrit : Moi, Quintus, le jour des nones de mars, ici j'ai fait l'amour toute une nuit Juste à côté, on avait écrit un peu plus de deux cents ans après Jésus Christ : Sans me cacher, Iris ma chérie, si tu veux, je te ferai d'autres choses »

LABUSSIÈRE CHASSELES PROSTITUÉES

Au rendez-vous de l'histoire en dentelles, il y a bien sûr la Renaissance et ses vagabondes limousines. Et au XVIIe, les consuls de Limoges tirent la sonnette d'alarme. Face à la prolifération des maladies vénériennes et du mal napolitain (la syphilis), on décide de regrouper les prostituées dans un ancien hôpital situé près de l'actuelle l'avenue Baudin.

Puis vient le XIXe avec ses maisons de tolérance et ses filles soumises. Après la guerre de 1870, les régiments s'implantent et attirent 5.000 jeunes. Beaucoup ont besoin de rencontres.

Avec Emile Labussière, maire de Limoges, le dossier prostitution est plus que chaud. Le premier élu de Limoges décide de rayer de la carte Le Viraclaud. On est en 1898. Le maire tire un trait sur 22 maisons closes qui abritaient entre 90 et 180 filles.

En cette fin du XIXe, Emile Labussière n'y va pas de main morte pour chasser les prostituées. La rue de La Chadre est particulièrement ciblée. Sur le site actuel de la rue Daniel-Lamazière et de la préfecture, les belles de jour et de nuit vivent dans un décor à la Zola.

En fait, Emile Labussière ne fait que déplacer le problème. Dès la fin de la Première Guerre mondiale, les pt'ites femmes de Limoges se mettent à faire commerce de leurs charmes entre le bas du champ de Juillet et la place Maison-Dieu.

1930 : LA BELLE ÉPOQUE

La roue tourne. Au cours des années 30, les tenancières de bordels font fortune rue Prépapaud tandis que les maisons de la rue Cervières, près de la place Fontaine-des-Barres, de la rue des Sapeurs ou de la rue du Général-du-Bessol voient la rue en rose.

En 1946, Marthe Richard s'insurge : une loi va interdire toutes les maisons de tolérance Entre l'État et les tauliers, la guerre est ouverte. Les maisons de charme n'ont pas dit leur dernier mot.
 
Jean Pierre Limousin : le président de la Chambre de Commerce a répondu à un interview dans le Popu de ce mercredi! Le titre : Nous priver de Tgv serait une injure"  bon cela ne peux que me plaire, moi pro TGV inconditionnel lol Il est optimiste dit il ...bon ...il doit en savoir plus que nous!
D'autres sujets comme la non exploitation de l'A 20 économiquement qui est pourtant un axe majeur.
Par contre il affirme que le désenclavement routier est fait malgré les points noirs de la route de Perigueux et Poitiers..qui sont pourtant primordiaux ! Les habitiants de ces deux villes iraient plus volontiers a Limoges avec une quatre voie alors qu'ils se tournent pour le shopping notamment vers Bordeaux et Tours
Quelques mots sur l'aéroport ou Milan et Barcelone sont citées..bien mais si Roissy n'a pas marché je doute que ces deux futures lignes soient viables..mais il faut essayer pour le savoir!
Il rale contre le président de la Sncf (et j'adhere ) qui nous refile des vielles voitures Tgv reciclées pour la ligne Paris Brive Toulouse au lieu de nouveaux trains qui vont sortir en 2013.
Et pour finir sur l'ouverture des magasins le dimanche en fin d'année...encore un seul dimanche de decembre d'ouvert alors que la plupart des villes ouvrent deux dimanches ...c'est un vrai manque de dynamisme commercial ! que le reste de l'année les dimanche soient féries c'est socialement conprehensible  mais a noel c'est incomprehensible !
Stalingrad et Charles Michels : non non ne cherchez pas... rien en commun mais un coup de gueule : Quand va t on débaptiser ce square ? oui oui ce fut une grande bataille avec de nombreux morts et une vraie defaite des forces nazies...mais cela evoque plus maintenant le personnage de Staline qui fut loin d'etre un ange...et puis i il est sympa ce square...trouvons lui un nom plus "pacifique"!
Autre endroit de non agression...automobile  : la rue Charles Michels ! depuis le debut des travaux quel calme en journée...et cela n'a pas l'air d'avoir grandement perturbée la circulation en ville ...alors on la laisse pietonne toute l'année et pas qu'en periode estivale  ?
 

23/10/2012
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LGV : le rendez vous secret... Madrange se casse

J'adore cette manchette...le rendez vous secret sur la LGV  des élus limousins à L'Elysée !  C'est en premiere page du journal !!! Moi qui imaginais Rodet, Limousin ou Denanot passer par des portes secretes, des couloirs dérobés pour atteindre Hollande, volets tirés !!!!


Bref c'est un secret bien partagé !


Mais rien n'a filtré...le Popu est plutôt optimiste...ésperons..soit c'est une assurance  soit une négociation pour une contrepartie de l'abandon du projet ! Pepy, directeur de la SNCF et le maire de Brive etaient également présent....

Je donnerais cher pour savoir ce qu'il c'est dit !!!!


Il va falloir scruter l'humeur de notre Maire, les moindres rictus pour déceler une contrariété ou au contraire une joie dissimulée !!!

 

LE POPU :

 

La LGV Limoges-Poitiers au menu, hier, à l'Elysée

 

le tgv en gare de limoges. Photo Pascal Lachenaud / Le Populaire du Centre - Tous droits réservés - LACHENAUD Pascal

le tgv en gare de limoges. Photo Pascal Lachenaud / Le Populaire du Centre - Tous droits réservés - LACHENAUD Pascal

Un déjeuner sous forme de réunion de travail a été organisé, hier, à l’Élysée, en présence du président de la République. Au menu : la LGV Limoges-Poitiers.

C’est une attention présidentielle qui a été appréciée au plus haut point. Hier, à 13 heures, au palais de l’Élysée, le président de la République, François Hollande, a reçu pour un déjeuner de travail les plus ardents défenseurs du projet de ligne ferroviaire grande vitesse Limoges-Poitiers.

Quatre élus et le PDG
de la SNCF

Autour de la table, outre le chef de l’État, Alain Rodet, député-maire (PS) de Limoges, Marie-Françoise Pérol-Dumont, présidente (PS) du Conseil général de la Haute-Vienne, Jean-Paul Denanot, président (PS) du Conseil régional du Limousin, Philippe Nauche, député-maire de Brive (PS), tous quatre très impliqués dans le projet de ligne grande vitesse qui doit, à un horizon non défini, relier la capitale du Limousin à Paris.

Ce déjeuner, qui ne figurait pas à l’agenda officiel du président de la République, a été entourée de la plus grande discrétion. À l’issue de ce rendez-vous auquel participait également Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, aucun des participants n’a souhaité faire un quelconque commentaire.

Après plusieurs semaines d’atermoiements, ce rendez-vous marque en tous les cas le premier signe positif dans l’avancée du dossier.

 

On se souvient que, cet été, les propos de Jérome Cahuzac, ministre délégué au Budget, laissant entendre qu’il faudrait, difficultés liées à la crise obligent, faire des choix dans les infrastructures de transport, avaient jeté un premier froid. On se souvient également que la réception, il y a quelques jours, à l’hôtel Marigny, à Paris, par le conseiller du président de la République et maire de Tulle, Bernard Combes, des opposants du CRI (coordination des riverains impactés par le tracé de LGV Limoges-Poitiers) avait pu donner le sentiment que l’État n’allait finalement pas retenir ce projet majeur pour le désenclavement du Limousin.

Attention présidentielle

Mais non, comme il l’avait fait en juillet dernier, à Brive, dans le bureau de Philippe Nauche, en présence de Jean-Paul Denanot, le chef de l’État a montré, hier, une attention toute particulière au suivi du projet. Qu’en sortira-t-il au final?? Impossible à ce stade de le dire.

Seule certitude, c’est d’un choix politique, et non technique ou financier, que le projet, d’un montant affiché de 1,5 milliard d’euros, sortira. Ou non. 

Olivier Bonnichon

 

Madrange, notre jambon star, quitte Limoges pour Paris, du moins le siège social ! Le président de la CCi déclare que si nous avions le TGV cela ne serait pas arrivé ...ca j'en doute ...l'âme de cette entreprise etait régionale par la famille Madrangeas, le nouveau propriétaire se moque de la région comme de sa premiere chemise et ne voit que le coté pratique de la chose.

Esperons que les sites de production restent ici !

 

 


16/10/2012
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news le 11 octobres 2012...Roissy, LGV, Francos......

 

 

Roissy  : c'est fini ! la compagnie Twin Jet avait inaugurée le 18 septembre, en même temps que la ligne de Marseille, une liaison avec Roissy. L'annonce cette semaine de son arrêt apres à peine un mois d'exploitation est un peu surprenante!

Twin Jet annonce qu'il n'y avait que 3 voyageurs en moyenne par voyage pour un avion de 19 places...soit, cela n'est pas rentable ..pourtant la CCI et la compagnie avait fait une etude de marché prometeuse...la communication de la compagnie a pourtant etait assez visible ...peut etre aurait elle due attendre la fin de l'année pour se faire une idée plus precise et que l'info se diffuse mieux.

Marseille, elle, serait plus rentable..wait and see.

BERGERAC  
GENÈVE
LIMOGES  

MARSEILLE
PROVENCE
METZ-NANCY
MONTPELLIER
MULHOUSE
   

NICE
PARIS
ORLY
  

PAU
PÉRIGUEUX  
STRASBOURG

TOULOUSE
NOUVEAU

Limoges / Marseille
A partir du 18 septembre 2012
1 aller-retour les mardis et jeudis

 

 

 

 

Pour Roissy il nous reste le Tgv Limoges-Lille qui arrive dans l'aeroport ...si l'horaire coincide.

 

 

                                                   TGV Limousin Centre Europe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coté train, la Sncf nous annonce que les Théoz seront remplacés par des vieux TGV rénovés...moi j'aimais bien les Théoz, c'est vrai ca tanguait, ca grincait mais ils etaient confortables et surtout spacieux avec de nombreux rangements ou l'on pouvait surveiller ses valises d'un oeil!

les Tgv sont plus étroits et fini les bagages dans l'espace voyage...zou elles iront dans les galets sans surveillance! il parait que l'on va gagner quelques minutes...

 

Le feuilleton Lgv continue : Le gouvernement a clairement annoncé qu'il abandonnerai certains projets et se donne six mois pour reflechir ce qui retarde le projet d'autant...les opposants, eux, ont ete recus a l'Elysée!

Quand est ce que l'on comprendra que ce projet est tout simplement vital pour une region comme la notre??? ce n'est  pas un gadget mais de l'amenagement d'un territoire qui en a besoin!

 

Article du Popu du 4 octobre 2012:

LGV Poitiers-Limoges : projet gelé ?

 

 - Pascal Lachenaud

- Pascal Lachenaud

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a annoncé hier matin qu’une commission examinera sous six mois les priorités en matière d’infrastructures ferroviaires.

Après le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, en juillet, c’est le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui a confirmé hier, en conseil des ministres, la volonté du gouvernement de faire un tri dans les projets d’infrastructures ferroviaires, parmi lesquels le barreau Poitiers-Limoges.

Il a annoncé la création d’une commission constituée de parlementaires et de personnalités qualifiées. Cette commission dispose d’un délai de six mois pour remettre ses conclusions sur les priorités ferroviaires, en vue de l’adoption d’un schéma de la mobilité durable. Et, comme en juillet, le barreau LGV Poitiers-Limoges se retrouve sur la sellette, dans la liste des projets dont le ministère des Transports a annoncé hier qu’ils sont « gelés », dans l’attente des conclusions de la commission.

Des assurances du ministre

Il y a trois mois, le député-maire de Limoges avait affirmé que, après avoir rencontré personnellement le nouveau ministre des Transports, il avait reçu l’assurance que « l’élagage » évoqué par le ministre du Budget « ne concerne pas la ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges » inscrite dans la loi Grenelle 1 de l’Environnement. 

 

Avec l’annonce du gel du projet, c’est donc un coup d’arrêt _ au moins le temps que la commission se prononce _ au processus qui devait conduire, prochainement, au lancement de l’enquête publique, dans un calendrier déjà malmené. 

Une petite victoire, aussi, pour les opposants au projet comme le comité des riverains et impactés (CRI), dont une délégation a été reçue la semaine dernière à l’hôtel Marigny, par le conseiller du président de la République et maire de Tulle, Bernard Combes.

Une lettre ouverte

Le premier à réagir à cette annonce a été le secrétaire départemental de l’UMP, Frédérick Peyronnet, dans une lettre ouverte aux élus et parlementaires socialistes publiée sur les réseaux sociaux. « Cette ligne est essentielle pour le développement de notre région, de notre département et de notre ville, car elle est source de compétitivité et d’attractivité », écrit-il. « Sans vos atermoiements et votre passivité, poursuit-il, une ligne ferroviaire à grande vitesse devrait relier Limoges à Paris depuis plus de vingt ans?! »

 

 

 

 

 

 

La grue du chantier Zara vient d'etre démontée et le ravalement de la facade conservée a commencée....et la grue du chantier Eurodif vient d'etre montee ! il me tarde de voir ce que cela va donner avec le projet de préservation des fouilles. Il parait que TF1 a fait un reportage sur les fouilles...si quelqu'un le trouve..je n'ai rien vu sur internet.

 

Coté ravalement à voir aussi le surprenant batiment de la rue Darnet avec des caryatides tres expressives . Batiment en calcaire  en calcaire, chose rare à Limoges !!!

 

Sympatique ouverture du Festival des Francophonies 2012 avec des équilibristes sous la voute des Halles au dessus des commerces ! magnifique! et le public nombreux a enfin levé le nez sur cette elegante et impressionnante structure " à la Eiffel" ...déambulation jusqu"au Champ de Juillet" assez impressionnante ! ca fait du bien quand le festival vient vers les limougeauds !

 

L'affiche etait trés sympa...Notre gare dans la brousse !

 

29èmes Francophonies en Limousin, du 27 sept au 6 oct. 2012

 

 


11/10/2012
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Saint Martial Décapité et projet Révolution

Le gros projet de l'ancienne clinique Chénieux prend corps enfin...residence hôtelière, hôtel, magasins, supermarché, bureaux...avec un ensemble immobilier tout neuf! tout va être rasé ...il va y avoir une intégration architecturale avec le quartier Médiathèque.

Cela va amener de la vie a ce quartier ...

 

 

Pour le projet détaillé, l'article du Popu ci-joint :)

 

Le promoteur a levé le voile, hier soir, sur son projet de reconversion de l’ancienne clinique


Le site pourrait ressembler à cela d’ici 2015 avec notamment au centre une nouvelle voie de circulation.? - document Atelier 4 rené Pestre et Associés

Le site pourrait ressembler à cela d’ici 2015 avec notamment au centre une nouvelle voie de circulation.? - document Atelier 4 rené Pestre et Associés

L’espace Révolution doit remplacer d’ici trois ans le site de l’ancienne clinique Chénieux. Diverses activités sont prévues en attendant les autorisations

Le projet présenté à une centaine de riverains, hier soir salle Blanqui, de la reconversion du site de l'ancienne clinique Chénieux (avenue de la Révolution) s'avère très ambitieux. L'équipe de CFA Atlantique dont le siège est basé à Mérignac (Gironde) et filiale régionale du Groupe Financière Duval, confirme les grandes lignes présentées dans notre édition du vendredi 7 septembre avec en prime des précisions très intéressantes.

1 Calendrier. Ce projet d'environ 60 millions d'euros est dans l'attente de l'autorisation de la CDAS, dont dépend ensuite l'obtention du permis de construire par la ville. Une fois ces étapes réalisées, l'ensemble des bâtiments du site de l'ancienne clinique Chénieux (28.000 m ²) seront rasés (dès 2013 ?). « Pour cette partie, nous tablons sur 6 à 9 mois de travaux de démolition et de fouilles », explique Véronique Toussaint-Helliant (directeur de programme à CFA Atlantique). Ensuite, environ deux ans de chantiers s'enchaîneront ». La livraison prévisionnelle de l'espace Révolution se situant fin 2014 ou début 2015.

2 Promoteur. Le promoteur constructeur CFA Atlantique prône une opération mixte au c'ur de la ville. « Nous connaissons bien Limoges, poursuit-elle. Nous sommes en réflexion sur ce projet depuis presque deux ans. Actuellement sous promesse de vente, nous devons acheter le terrain en fin d'année ou début 2013. Il s'agit d'un projet dynamique, porteur de valeurs ajoutées pour la ville.

 

3 Le projet. La conception du projet s'est effectuée en amont et en partenariat avec les clients privés. Sur une emprise de 11.000 m ² (R + 4 avenue de la Révolution et R + 3 rue de la Croix-Verte) sont prévus un mail commercial avec un supermarché de 1.845 m ² de surface de vente et 7 boutiques d'environ 210 m ². Il est également composé d'un hôtel franchisé 3 étoiles de 70 chambres, d'une résidence hôtelière de 72 appartements, d'un restaurant, de bureaux (environ 4.000 m ²).

L'idée d'un EPHAD de 98 lits est aussi avancée « avec pour exploitant une association pas forcément implantée ici et des prix de journée compatibles aux objectifs des décisionnaires du département », précise Véronique Toussaint-Helliant. Mais là, rien n'est acquis. Une RPA (Résidence pour personnes âgées) de 40 logements compléterait l'ensemble. D'autre part, deux parkings privés de 450 places en sous-sol sur deux niveaux prendront corps avec une entrée rue de la Croix-Verte et une autre avenue de la Révolution.

Un nouvel axe routier composé de deux voies descendantes vers l'avenue de la Révolution et d'une montante vers la rue de la Croix-Verte traversera le site. Une véritable révolution !

Gilles Deville

 

 

 

 

 

Comme me le fais remarquer Jean de Chalucet dans un message je n'ai pas relaté la décapitation de la statue de Saint Martial place Saint Michel !

Ironie de l'histoire...Sainte Valerie a elle même subie le même sort selon la légende dorée par dévotion pour Saint Martial !

Bon, un acte de vandalisme stupide, heureusement c'est une reproduction donc pas de valeur historique ..mais il nous manque, de plus il avait un air débonnaire assez rare sur une statuaire.

 

Les compagnons vont nous la refaire à moins qu'elle ne soit reconstituée.

 

A signaler que la statue  repose sur une base trés ancienne...la fontaine d'Aygoulene que nombre de limougeauds ont bien connus car elle servait de point d'eau pour laver les voitures place Winston Churchill, et jadis elle se trouvait place de la Motte.

 

 

  • Par Cécile Gauthi

25/09/2012
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Limoges en 2ème position des villes ou il fait bon vivre!

                             

 

 

 

Ce genre de classement annuel de l'Express est à prendre toujours avec du recul et c'est souvent fluctuant suivant le sérieux de l'enquête mais ne boudons pas  notre plaisir ! la ville est deuxieme apres Poitiers !

 

Sans surprise nous sommes premiers pour l'immobilier et la sécurité mais 5ème pour la culture et septième pour la santé et cela est trés honorable (sur 21 )!!!

 

L'emploi, la aussi sans surprise est la bête noire du classement !

 

Notre maire comme vous allez le lire sur l'article du Popu ci dessous, selon sa prudence légendaire, tempère les resultats, bon, comme dit plus haut, ses enquêtes se basent plus sur des chiffres que des reportages sur le terrain mais bon c'est cool non 2ème ? un peu d'enthousiasme que diable :))))

 

 

  “L’Express” classe Limoges en 2e position des villes moyennes où il fait bon vivre

« Dans la métropole Limougeaude, on a quand même 4 fois moins de chances d’être victime d’une “atteinte à l’intégrité physique” que les rues de Marseille » analyse le magazine “L’Express”.? - Photo d’archives

C’est dans le hors-série “changer de région”, que “L’Express” a publié ce palmarès, réalisé à partir de statistiques et de données Insee.

Limoges : du bonheur local brut

«Limoges, (une ville) dont les performances surprennent » avance le magazine "l'Express" dans son dossier consacré au palmarès des 50 villes où il fait bon vivre. Le journaliste voit même dans ce classement, « Le triomphe des villes à taille humaine ». La capitale de la porcelaine y apparaît comme une très bonne élève avec la deuxième place dans la catégorie des 21 villes moyennes (entre 100.000 et 200.000 habitants). Elle est même propulsée à la première place concernant l'immobilier et la sécurité. Sur ce thème, rien d'étonnant pour le commissaire Yannick Salabert : « Le taux de criminalité y est très faible. Nous ne sommes pas deux à deux cambriolages par jour pour 183.061 habitants, ce qui est peu en comparaison avec les villes de la même taille. Les vols de commerces, tabacs, de voitures ou de scooters ont fortement diminué ».

Rien de surprenant non plus, à voir en Limoges la grande gagnante de ce classement en terme d'immobilier. Les prix d'achat ou de location sont parmi les plus faibles de France… De 8 à 10 € le m ² en location à 1.300 € pour la vente. « Le marché est au ralenti depuis plusieurs mois, explique Thomas Desplat, agent immobilier. Les biens sur le marché le restent longtemps. Et souvent, il y a des travaux à faire quand on achète. »

Dans le domaine de la santé, la ville se taille une correcte 7 e place. Limoges possède une offre de soin supérieure à la moyenne. Ainsi, l'Agence régionale de santé comptait en 2009 1.477 médecins. « Une place qui peut-être expliquée par la présence d'un CHU dans une ville moyenne, une bonne couverture de spécialistes, même si les délais d'attente peuvent parfois être longs, et un bon accès de soins aux généralistes, analyse Jacky Herbuel Lepage, directeur de l'offre soin à l'ARS.

Mauvaise note. Invité à réagir à cette étude et notamment à la très mauvaise note de Limoges en terme d'emploi, Alain Rodet, maire de Limoges explique que ces chiffres sont à prendre avec du recul : « Mettre dans les grandes villes Caen et d'autres villes plus petites que Limoges, ça montre que ce classement semble aléatoire. De plus, Limoges est plus qu'une ville moyenne. Je pense que ces chiffres, bons ou mauvais, sont peut-être exagérés ».

Si les notes de Limoges baissent concernant la famille et le thème plus imprévisible de la météo, pour Jean Glomot, un retraité qui se balade sur le pont Saint-Martial, « ici, c'est le meilleur coin du monde ! ». Du bonheur local brut, parole de Limougeaud !

Estelle Rosset

 


20/09/2012
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Marseille et Roissy a tire d'aile avec TWINJET

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ca y est, Roisy est de nouveau accessible par avion au départ de Limoges une fois par jour ! et demain c'est Marseille deux fois par semaine !

 


 

La ligne de Nice est prolongée vu le succès...coté projet on parle de Barcelone, Strasbourg et Milan.

 

En tous les cas, merci Twinjet qui donne du punch à l'aéroport de Limoges ...encore, encore des destinations !!! lol

 

N'oublions pas le Tgv pour Lille ( arret à Roissy, Juvisy et Marne la Vallée) et l'Elipsos tous les soirs pour Barcelone et cela depuis dix ans ..qui n'a jamais été exploité dans la communication de la ville ou de la région alors que ce même train ne s'arrete pas à Toulouse !

 

C'est une chance et ce train direct n'est jamais il n'est cité ...incompréhensible !

 

http://www.aeroportlimoges.com/actualites/243-informations_pour_les_passagers_twinjet.php

 

 

 

 

 


 

BERGERAC  
GENÈVE
LIMOGES  

MARSEILLE
PROVENCE
METZ-NANCY
MONTPELLIER
MULHOUSE
   

NICE
PARIS
ORLY
  
PARIS
ROISSY

PAU
PÉRIGUEUX  
STRASBOURG

TOULOUSE
 
Trainhotel Elipsos overnight trains between Paris Madrid Barcelona Zurich and Milan
 

 

Trainhotel Elipsos Map

 

http://www.elipsos.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NOUVEAU
2 ouvertures de lignes

Limoges / Paris CDG
A partir du 17 septembre 2012
1 aller-retour par jour

Limoges / Marseille
A partir du 18 septembre 2012
1 aller-retour les mardis et jeudis

 

 
 Réserver en ligne
   
 Arrivée  
 
Aller-Retour Aller-Simple
 Date Aller  
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 Passagers  Adultes 
   

17/09/2012
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Tgv suite,Charles Michels, la Courtine, lavandiere.

LGV

 

Aprés une menace de retard de démarrage de l'enquête publique de six mois il y peu il semblerai que celle ci commencerait comme prévue en début d'année prochaine! Nous sommes suspendus à la décision du ministre qui doit se prononcer prochainement !

Les associations d'opposants avaient saisies au printemps la commission nationale du débat public soulignant que le délai entre le lancement du débat public en 2008, et le lancement de l'enquête publique avait expiré!

mais la commission vient de trancher en disant que le projet avait déja été débattu et qu'ils n'y a eu que peu de modifications! donc pas de nouveau débat public !!!!!

 

Réseau Férré de France se dit a fond sur le dossier et si le minitre Frédéric Cuvillier valide, l'enquête est lancée au début de l'année.

Si le projet est déclaré d'utilité publique, les travaux doivent débuter dans un délai de 5 ans.

Les opposants ne vont pas lacher l'affaire et veulent présenter leurs arguments à l'Elysée!

 

Rue Charles Michels

 

Les travaux de piétonnisation de la rue de la Soif vont commencer en octobre pour une piétonnisation en été..mais que l'été hélas...cette rue est dangereuse due aux nombreux clients de bar cotoyant les voitures !

Encore une mesure qui ne va pas jusqu'au bout !


 

 

La rue Charles-Michels doit être piétonne dès cet été

 

La  Courtine

 

Suite et fin...Eurodif va commencer les travaux trés rapidement, la grue va etre installée.

Le 27 aôut, la reunion en mairie a accouchée d'un projet ou le mausolée serai en partir visible du public coté rue de la Courtine par un puit de lumière de 3 mètres de hauteur, quinze de long, et deux de large, avec accès aménagable pour les spécialistes.

La bâtiment comportera le sous sol avec les vestiges, deux étages de magasin et un étage privé.

 

Merci a tous les acteurs et à leur action, sans eux les vestiges disparaissaient sous le béton...il me tarde de voir l'aménagement visible pour le public.

 

Dommage aussi que le centre d'intérprètation Ville d'art et D'Histoire n'est pas été implanté sur le site!

 

La maison des lavandières

 

Cette maison est particulière dans le quartier déjà par sa situation, blottie prés de la petite placette si bien cachée de la rue du Rajat, par son aspect aussi, elle donne l'impression d'avoir sommeil et de vouloir se coucher par son coté penchée, et par Notre Dame du Peiteu q'elle abrite dans sa niche avec les Peiteux qui l'encadrent. 

Jadis, il y avait une fête du Peiteux avec procession de la sainte jusqu'a la cathédrale, c'etait trés joyeux et les lavandières defilaient avec leurs attributs comme le bachou et de l'eau de la Vienne.

 

A lire l'article trés complet sur cette fête ...

 

Un peu kitch désolé :) mais photos sympas dans la partie "photos"

 

 

 

La fête du Pesteu (Peiteu)

 

Nous présentons ici deux textes sur la fête du Peiteu au XIXe siècle, l’un d’époque, de Henri Ducourtieux (« L’Abessaille et le Naveix », extrait de l’Almanach Limousin de 1863) et l’autre de Jules Tintou, qui est une évocation historique, fort nostalgique (« Les fêtes du battoir au Port du Naveix », Lemouzi, n° 37-38, 1928), en partie tributaire de Ducourtieux. C’est qu’en 1928, cette fête, avec sa procession n’est plus qu’un lointain souvenir, ne demeurant à cette époque qu’une frairie de quartier. Il faut dire que l’interdiction des procession de 1880 lui avait porté un coup fatal. Mais déjà en 1863, depuis deux ans, l’ostension des attributs de la profession ne se faisait plus, comme le signale Ducourtieux. Hélas, Tintou ne donne pas ses sources. Nous n’avons trouvé aucune iconographie de cette fête, pas plus que de celle de Saint-Domnolet, signalée par Ducourtieux.

            Il y eut des tentatives de réintroduction de la Fête du peiteu au XXe siècle,  en particulier dans les années 1974 et 1975, en présence du groupe folklorique de l’Eicolo dau barbichet, mais restées sans lendemain. Nous joignons une description du programme de la fête de 1975, parue dans Centre-Presse le 19 septembre.

 

Henri Ducourtieux L’Abessaille et le Naveix, extrait de l’Almanach Limousin de 1863.

Les fêtes du Naveix - Saint-Domnolet – Le Peiteu

 

            Sans parler du Carnaval, des « quatre bonnes fêtes », etc., etc., Il existe dans le quartier du Naveix deux fêtes particulières,  qui se célèbrent l’une le premier dimanche de juillet, l’autre le dernier dimanche de septembre. La première, celle de Saint-Domnolet, est plus particulièrement la fête du corps des Naveteaux : une procession, dans laquelle ils portent l’épée symbolique et les restes du noble défenseur de la cité, fait le tour de la paroisse à l’issue de la grand messe. L’autre est celle de Notre-Dame du-Battoir, la grande frairie des buandières, lou Peiteu ! ce jour-là on mange, on danse et l’on chante dans le Naveix et l’Abbessaille pour tous les jours où la pitance est maigre, le labeur le plus pénible, la vie ta plus lourde à supporter.

[....]

            Les buandières, nous l’avons dit plus haut, nomment leur fête lou Peiteu (lo Battoir). On en parle au bord de l’eau  un ou deux mois à l’avance. Dès la veille, les tambours donnent les aubades à tous les gros bonnets du quartier, et chacun achève rapidement les travaux de la semaine, afin d’être tout entier à la grande solennité. Le lendemain un autel est dressé au fond de l’Abbessaille, et une belle procession, à laquelle les buandières tiennent à honneur d’accompagner lo bouno viergo dàu Peiteu, fait le tour de la paroisse, au bruit des tambours et des chants d’allégresse.

            A cette cérémonie figuraient encore, il y a deux ans, tous les attributs du métier ; de jeunes filles portaient : qui le savon, qui le battoir, qui la pierre à laver, qui le bleu ; la Vienne elle-même y était représentée dans un baquet rempli de son eau limpide. Cette année, pour la deuxième fois, les attributs, qui donnaient un cachet original à cette procession, ont été supprimés. Mais le soir il n’était pas une maison, du Naveix à l’Abbessaille, où le Battoir ne fût convenablement fêté. Ne pas se réjouir en ce beau jour eût été commettre un crime de lèze-peiteu !

            Puisque nous en sommes à parler des traditions qui vont s’effaçant de jour en jour, disons un mot du roi et de la reine du Battoir. Quelques jours avant la fête, les dignitaires de la buanderie se réunissent en conseil privé et discutent  les candidats au titre éphémère de Majesté. Les futurs princes doivent être nés dans le Naveix ou l’Abbessaille, n’avoir pas plus de quatre ou cinq ans, être autant que possible beaux, bien faits, et savoir au moins se moucher. Ces préliminaires réglés, on ouvre les enchères.

            « A combien le titre de roi ? demande la présidente. – A deux francs, répondent les mères des compétiteurs. – Trois francs. –  Cinq francs. – Cinq cinquante. – Six francs. –  N’y a-t-il plus d’enchères ? – Sept francs. – Sept francs une fois... deux fois... trois fois : adjugé. Le fils de... sera roi du Battoir pour cette année ».

            La même cérémonie a lieu pour la reine, et le produit des adjudications va grossir le trésor de la confrérie.

            Avoir un enfant roi ou reine est une grosse affaire, et qui doit froisser bien des amours-propres. Il faut voir aussi avec quel soin est composée la toilette de procession de ces potentats pour rire. On les couvre d’une tunique et d’un manteau de velours incarnat, rehaussés d’or; à leurs sabots on substitue des souliers de satin blanc ; sur leur tête blonde est posé un diadème en carton recouvert de clinquant ; leur bras, habituellement potelé, est laissé nu, c’est la vanité des mères ; leur main droite porte, en guise de spectre, le bâton orné de la pomme de pin, qui soutient les rideaux du lit ; un simple particulier peut se contenter d’une montre ; mais il en faut quatre ou cinq au roi et à la reine du Battoir, et c’est à qui des buandières se dépouillera de la sienne pour en parer l’idole du jour.

            Les tambours vont saluer les nouveaux princes et les conduisent à la cathédrale avec les honneurs dus à leur rang. Pendant la procession Leurs Majestés précèdent la vierge, et daignent  parfois  répondre  par  un  sourire  aux  marques d’admiration que provoque leur éblouissant costume. Reconduits triomphalement après la cérémonie, c’est à qui les embrassera, les félicitera d’avoir été sages, les pougnera de gâteaux ; les mères sont attendries, les pères eux-mêmes ne sont pas insensibles à tant de marques de déférence.

            Il  est rare  pourtant que  le  roi  et  la  reine,  plus  habitués à  la tourte fine qu’à la pâtisserie, n’éprouvent pas la nuit quelque dérangement... à leurs habitudes ; c’est là le revers de la médaille, le danger des royautés trop absolues.

            Ce que nous venons de dire pour le Battoir se reproduit, à quelques variantes près, aux fêtes du Loriot, des Petits-Ventres et de la Saint-Michel : le roi et la reine sont des accessoires de rigueur. Le sens de ces anciens usages s’est perdu : mais ils ont conservé un parfum de couleur locale, un cachet de naïveté que personne ne pourra leur contester.

 

Dans le vieux Limoges

Les fêtes du battoir au Port du Naveix

Lemouzi, n° 37-38, 1928, p. 9-10

 

            Il est un coin du vieux Limoges qui présente un réel intérêt, non seulement en raison de sa situation pittoresque sur les rives de la Vienne, mais bien aussi par les souvenirs qu’il évoque. C’est le quartier des Naveteaux qui, jusqu’à ces dernières années, possédaient ses moeurs et coutumes particulières, formant une véritable petite ville dans la grande.

            Le Port du Naveix va du Pont Saint-Étienne jusqu’au lieu dit « l’Échanlette »; sur ce parcours, la Vienne décrit une courbe gracieuse, s’étend amoureusement, paraissant se complaire sur ses quais à fleur d’eau avant de se glisser furtive sous les arches du vieux pont. Suivant le fil de l’eau, le regard s’arrête sur les jardins à étages de l’Évêché, surmontés par le clocher de la Cathédrale, qui se découpe fièrement dans le ciel. Honoré de Balzac, dans une belle page du « Curé de Village » a donné de ce panorama une description magistrale.

            La Vienne était pour la population de ce quartier son unique ressource; l’homme employé à) arrêter les bois qui descendaient par flottage de la forêt de Chateauneuf, la femme passant son existence sur les rives de la rivière, exerçant le pénible métier de laveuse, de buandière, dit-on ici.

            Oublions donc que nous sommes à l’époque de la T.S.F., des 120 CV et du Charleston, et reportons-nous par la pensée à un siècle en arrière.

            C’est aujourd’hui jour de fête pour les Naveteaux, gens de l’Abbessaille et du Naveix, la grande fête des Buandières, celle de Notre-Dame du Battoir, le « Peiteu » !!...

            Sur les bords de la Vienne, le bruit cadencé des battoirs s’est tu. Les bateaux ont été amarrés, car les hommes, les « aigouliers » veulent eux aussi prendre part à la liesse générale. Peu importe si demain la pitance sera plus maigre, la vie plus lourde à supporter, il faut fêter dignement la « bouno vierjo do Peiteu », patronne des blanchisseuses.

            Depuis plusieurs mois il n’était bruit que de cela dans tout le quartier et les langues allaient leur train au bord de l’eau, les nouvelles circulant rapidement en rangs serrés des laveuses, passant d’une rive à l’autre. Les disputes devenaient même quelquefois particulièrement vives, le titre de Reine du Battoir étant envié par nombre de candidates.

            Hier, les dignitaires de la Buanderie se sont réunis en Conseil privé, car la lourde tâche de procéder à la nomination de Sa Majesté leur Incombe. Choix difficile entre tous, les jolies filles ne manquant pas dans le Naveix et toutes ayant des prétentions au trône. Des condi­tions sont cependant requises pour avoir le droit de poser sa candidature : être nées dans le Naveix ou l’Abbessaille et exercer l’emploi de blanchisseuse. Le Conseil ne transigera pas sur ces points, quelles que soient les influences qui pourraient s’exercer.

            Après maintes délibérations, la reine du Peiteu est enfin nommée et, le matin de la fête, se voit attribuer les insignes de sa dignité.

            Précédés de tambours, les membres de la Confrérie des Naveteaux viennent saluer Sa Majesté la reine qui, entourée de sa Cour, formée par des enfants du quartier revêtus pour la circonstance des plus beaux atours, va donner le signal du départ de la procession qui va faire le tour de la paroisse.

         Le cortège s’ébranle au milieu des chants, des cris d’allégresse, couverts par des roulements de tambours. Le corps des laveuses est au grand complet, toutes ont à cœur d’accompagner Notre Dame du Battoir.

            Une originalité de ce cortège est que les attributs du métier y sont représentés. Voici le savon, la pierre à laver, le bleu et enfin le battoir, portés chacun par une jeune fille. Mais que signifie ce baquet empli d’eau que portent allègrement deux femmes vigoureuses ? Par une pensée pieuse, la Vienne, dont vit toute cette population laborieuse et économe, a été associée à la fête, et est ici représentée par un peu de son eau limpide qui sera bénie à l’instant.

         Le cortège fait une pause au coin de la rue du Naveix pour rendre hommage à Notre-Dame du Port. La Vierge est au fond d’une niche de pierre fort ancienne, de style ogival et surmontée dune croix. (Depuis quelque temps cette croix gît à terre, brisée de toute évidence par une main malveillante. Il importe » que les vestiges, déjà trop rares, de notre histoire locale soient préservés de toute atteinte. N. -D. du Port doit être restaurée. Nous voulons espérer que le nécessaire sera fait pour rendre sa physionomie particulière à ce coin du vieux Limoges). Les dévotions faites à la gardienne du vieux Port, celle qui a pour mission de le protéger des inondations, la procession reprend sa marche pour s’arrêter à nouveau devant la patronne des blanchisseuses, Notre-Dame du Battoir, au coin de la rue des Échelles. La messe est dite au fond de l’Abbessaille, où un autel est dressé. Les chants et les danses vont continuer toute la journée. Des échos joyeux retentiront la nuit jusqu’à une heure avancée du matin. Dans la plus humble maison de bois le battoir est fêté comme il convient. Les vieux chantent les ballades d’autrefois qui sont transmises aux jeunes générations.

         La tradition de la fête des blanchisseuses n’est pas encore définitivement perdue, et le « peiteu » a lieu chaque année un dimanche de septembre. Mais cette fête a perdu son caractère propre qui en faisait son originalité pour n’être plus qu’une banale « frairie » de quartier, dont le nom seul rappelle le souvenir des fêtes du passé.

Jules Tintou

 

http://jcavaille.free.fr/fete.du.peiteu.htm

 

 

 

 

 

 

 


16/09/2012
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La Dame aux Haricots

 

Notre Popu national nous concocte de temps en temps de trés jolis portraits de citoyens de notre ville, des gens un peu spéciaux ou des visages que l'on voient souvent comme l'homme en bicyclette bleue.

Cette semaine c'est la petite dame aux Haricots qui est à l'honneur!

Depuis toujours je la vois en haut de la rue Haute Vienne avec son tas de haricots posé sur un pochon à même le pavé!

Avec son bonnet et sa robe à fleur, elle arrangue le passant d'une voix forte en disant "c'est la fin des haricots" ...elle m'a toujours intrigué!

Et bien voila j'ai mes réponses grâce à cet article...Elle s'appelle Suzanne Lavergne et vend depuis 70 ans ses haricots au même endroit, elle a commencé a 16 ans et elle a donc 87 ans!!! elle vit à  Saint Yrieix Sous Aixe.

Elle n'a pas la langue dans sa poche...dans l'interview, elle dit ne jamais avoir changé d'endroit : " je suis bien au pied de la banque, si les gens qui en sortent ont des sous qui les gênent, je peux les soulager" !

Cette année est une mauvaise année pour les haricots : trop de pluie en juillet, trop de soleil en aôut.

Elle regrette le temps ou la rue Haute Vienne vivait et conclue : tant que ses haricots pousseront, je viendrais" et espere etre la dans vingt ans, je le  lui souhaite.

Ce sont des gens comme eux qui font l'âme d'une ville...comme des repères;l'homme en bleu, les deux jumelles qui s'invectivent dans la rue maquillées comme des camions, la dame poétesse, le  clochard rasta black qui s'exprime en anglais...

 

 

 

 

 

Photo Pierre Leconte

 


09/09/2012
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fouilles et TGV retardés

   Les fouilles sont terminées ...mais l'été fut chaud pour les amoureux et défenseurs du patrimoine. La pétition en est à 3024 signatures ! Le mausolé va etre conservé ...à voir ce que le site va devenir meme si il y a peu de doutes qu'Eurodif ne renonce pas.

En tous les cas la mobilisation fut exemplaire!!!

 

L'article ci dessous vient du blog FO d'Eurodif !

Les fouilles archéologiques rue de la Courtine à Limoges sont terminées

Après 3 mois de fouilles, le chantier a été arrêté aujourd'hui sur le site de l'ancien Flunch. Des découvertes exceptionnelles ont été faites par les archéologues.

 


La plus vaste nécropole du Moyen-Age en Limousin a été notamment trouvée sur ce site peu après le début des travaux de démolition en mars dernier, mais la découverte la plus marquante est celle d'un mausolée datant du Vème ou VIème siècle. Il existe très peu de vestiges de ce type en France.

Le mausolée est protégé à titre conservatoire pendant un an et pourrait être classé prochainement aux Monuments Historiques.
Le projet immobilier pour ce site qui doit accueillir le magasin de vêtement Eurodif sera vraisemblablement réétudié. Une réunion à ce sujet avait lieu en mairie aujourd'hui.

Des associations de défense de la cité ont lancé une pétition début juillet pour la sauvegarde de ce lieu patrimonial.

    Guillaume Pépy etait aujourdhui à Limoges et allonge pour le POLT et c'est tant mieux car cette ligne reste importante meme avec l'arrivée de la LGV. LEs Théoz vont etre remplacés ..par des rames tgv rénovées ou des trains express nouvelle generation ..kezako? quand on cherche sur google on tombe sur le train Disney...c'est pas rassurant lol La circulation va etre souvent coupée totalement lors des travaux ..nous allons etre isolés definitivement :)

Limoges: la SNCF va investir 500 millions d'euros sur le Polt ( Paris, Orléans, Limoges, Toulouse)

Le président Guillaume Pépy est venu à Limoges pour annoncer la rénovation de la liaison historique entre Paris et le Limousin

  • Par Christian Bélingard
  • Publié le 07/09/2012 | 17:02, mis à jour le 07/09/2012 | 17:32
Réunion de travail en présence de Guillaume Pépy, président de la Sncf © Cécile Descubes/France 3 Limousin
© Cécile Descubes/France 3 Limousin Réunion de travail en présence de Guillaume Pépy, président de la Sncf
 
D'importants travaux vont être lancés d'ici la fin de l'année pour rénover la ligne. Les usagers devront s'accomoder pendant douze semaines de perturbations dans la circulation des trains entre le Limousin et Paris. Certains jours, aucun train ne circulera. Mais la modernisation de la ligne est à ce prix et les travaux vont durer pendant plusieurs années.

Guillaume Pépy, le président de la Sncf, est venu clairement dire aux élus de la Région qu'il n'était pas question "d'abandon du Polt", bien au contraire. La réalisation de la liaison LGV prévue entre Limoges et Poitiers est du ressort de RFF et on sait qu'un retard de quelques mois se profile dans les études, ce qui ne signifie pas pour autant que le projet soit remis en cause.

Une importante nouvelle lors de cette visite: la Sncf accepte de revoir à la baisse le devis facturé à la Région Limousin dans le cadre de la convention des TER. Il s'agit d'une convention d'un "genre nouveau", a précisé Guillaume Pépy qui ne se fera pas "au détriment des cheminots" mais qui va permettre d'augmenter de 4 % l'offre actuelle. Concrétement le Limousin devra s'acquiter de 60 millions d'euros par an au lieu des 71 millions d'euros exigés au départ par la Sncf.
    Autre retard : les travaux de "tuyauteries" dans les rues piétonnes : deja qu'elles n'etaient pas reluisantes, maintenant c'est Beyrouth et enfin les commercants reagissent notamment rue du Temple! quels sont les projets de la ville pour les rues piétonnes???? c'est le silence !

Les travaux d’ERDF usent les nerfs des commerçants

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Depuis fin juin, Eva Riffaud, la propriétaire de Goa Jeans, veille à la sécurité de ses clients. Un énorme trou trône devant sa devanture et l’entrée de l’immeuble au 15 de la rue du Temple. Il devrait être rebouché, dans les deux mois qui viennent.? - Photo MR

Depuis fin juin, Eva Riffaud, la propriétaire de Goa Jeans, veille à la sécurité de ses clients. Un énorme trou trône devant sa devanture et l’entrée de l’immeuble au 15 de la rue du Temple. Il devrait être rebouché, dans les deux mois qui viennent.? - Photo MR

La tension est électrique en haut de la rue du Temple. Le chantier de rajeunissement du réseau par ERDF n’en finit plus et fait grincer les dents des commerçants déjà désabusés. Explications.

Coincée entre les rues du Clocher et du Consulat, la rue du Temple fait figure de mal-aimée. Utilisée par les commerçants des deux artères précitées comme lieu de stationnement et comme arrière-boutiques, elle vit au rythme des travaux qui s'y succèdent. 

Pourtant, quelque 18 commerçants y sont installés et les promoteurs s'y intéressent de près, preuve est la magnifique rénovation de l'Hôtel de Lostende. Alors, les usagers en ont ras-le-bol des tranchées, du pavage défoncé et… des trous.

Celui qui sert de pas-de-porte à la boutique d'Eva Riffaud et d'entrée au numéro 15 de la rue a achevé d'exaspérer les riverains. 

D'autant qu'ils ont été avertis à la dernière minute. Le vendredi pour le lundi. « Personne n'a reçu de courrier pour prévenir de la réunion qui, d'après nos interlocuteurs, s'est tenue, déplore la propriétaire de Goa Jeans. Tout comme ses voisins. En plus, ces travaux ont eu lieu durant toute la période de soldes ! On a dû fermer les portes à cause de la poussière et du bruit du marteau-piqueur. » Et les passants ont justement passé leur chemin face aux camions de chantier.

 

Leurs messages adressés à ERDF ou à la mairie sont restés lettre morte et, jusqu'alors, ils n'ont « aucune visibilité ». « Très franchement, cela nous a pénalisés, déjà que ce n'est pas une rue très fréquentée. » 

Agacée, la commerçante a vu son store percé et a eu du mal à accéder aux grilles de sa devanture. Quant au trou, elle le regarde avec angoisse, redoutant l'accident pour ses clients ou pour les noctambules qui fréquentent la rue.

Le sentiment le plus pénible, c'est de travailler dans une artère supposée considérée comme « une sous-rue » par les confrères d'à côté et par la municipalité. « On réclame des bornes escamotables depuis plusieurs mois, mais rien. Et il faudrait peut-être revoir le fleurissement des bacs », regrettent-ils de concert. Bref, ils aimeraient bien trouver leur place dans cet entre-deux inconfortable et sortir, enfin, la tête du fond du trou.

Maryline Rogerie



07/09/2012
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Petition fouilles Eurodif

Merci Nyata Pour m'avoir signalé la pétition...les lecteurs sont vigilants!  

 

 

cliquer sur le lien si dessus  pour le bulletin de pétition :

 

 http://www.petitions24.net/archeologie_a_limoges

 

 

 

Intitulé de la pétition :

 

archéologie à limoges

Limoges a su récemment offrir à ses habitants deux grands musées, mais en même temps elle néglige un patrimoine archéologique rare, qu’elle enterre. Les vestiges découverts rue de la Courtine constituent, par leur importance exceptionnelle, une chance inespérée pour le développement touristique, donc économique, de la ville et pour son image. N’en conserver qu’une partie sous une dalle de béton, comme c'est prévu, reviendrait à aménager un caveau, dont il est oar ailleurs déjà annoncé qu’il ne serait accessible qu’aux spécialistes : le site doit être le plus possible visitable par tous.

Au nom de l’intérêt général, nous demandons que l’irréversible ne soit pas accompli dans la précipitation.


08/08/2012
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Video des fouilles 7àLimoges

 Un lecteur m'a averti de la diffusion de cette interressante vidéo sur les fouilles sur la 7à Limoges

 

merci :))))

 

 

 

 

 

 

 

 


04/08/2012
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Les fouilles suite...

Les fouilles ont débuté suite à la découverte d’ossements en mars lors de la destruction du restaurant Flunch.? - Photo pascal Lachenaud

 

L'affaire des fouilles continue : outre Renaissance du Vieux Limoges, Xavier Lhermite, le reponsable des fouilles est écoeuré ...rien que le  mausolé découvert est d'une grande valeur !!!

Madame Burandy, que peu de monde connait, qui est donc adjointe au maire responsable du patrimoine monte au créneau ou est commanditée pour monter en premiere ligne !!!

 

elle dit : on aimerait faire quelque chose de magnifique pour Limoges !!! mais lachez vous madame : rendez la place St Pierre enfin piétonne ( un aberration dans ce site historique pour 30 malheureuses voitures), vous avez aussi la place du Présidial, relookez la place de la Rèp, mettez en valeur la partie des arènes enterrées pour en faire un théatre de verdure, implantez de l'art dans les rues, du mobilier urbain audacieux ....il y a de quoi faire!

 

Mais non continuons à détruire ou a cacher comme on l'a fait depuis l'ére Betoulle !!! ca coute moins cher et ca evite les ennuis ! comme cette pauvre crypte Saint Martial, un vrai trésor,  qui sert d'urinoirs!

 

Bien sur c'est une histoire privée comme le dis madame Burandy mais ne pouvions nous pas subodorer, vu l'emplacmeent stratégique tout prés de la basilique Saint Martial que le sous sol pouvait receler des vestiges interressants ???????

 

Monsieur Lhermite reprends l'idée d'un centre d'interprétation  ville d'art et d'histoire !!!

 

Tout ce gachis pour un Eurodif ...au fait monsieur le maire ou etes vous???

 

LE populaire :

 

La polémique des fouilles de la rue de la Courtine

 

Les fouilles ont débuté suite à la découverte d’ossements en mars lors de la destruction du restaurant Flunch.? - Photo pascal Lachenaud

Les fouilles ont débuté suite à la découverte d’ossements en mars lors de la destruction du restaurant Flunch.? - Photo pascal Lachenaud

Les découvertes historiques de la rue de la Courtine sur le terrain dédié au futur magasin Eurodif créent des tensions entre autorités et défenseurs du patrimoine.

« Une politique de croque-mort ! »

Si les balais et les pelles s'activent toujours sur le site des fouilles archéologiques de la rue de la Courtine en plein coeur de Limoges, la mine des douze archéologues est sombre. C'est que le temps leur est compté. Le 17 août, ils devront ranger leurs fils à plomb et leurs espoirs de nouvelles découvertes et faire place aux travaux pour la construction du nouveau magasin Eurodif, propriétaire du site.

« Sacrifier l'intérêt général à un intérêt particulier »

Et ce, malgré la découverte d'un mausolée considéré comme « exceptionnel » par les cinq experts français et européens qui se sont déplacés pour évaluer l'importance historique de ces découvertes (voir ci-dessous). « Le site sera conservé, rassure Martine Fabioux, chargée du dossier à la DRAC (direction des affaires culturelles). Une dalle va être construite pour recouvrir et préserver le mausolée qui sera accessible aux chercheurs. Nous travaillons actuellement avec les architectes sur les techniques de fondation du magasin pour que cela se fasse dans de bonnes conditions. À la Drac, nous allons veiller à ce que toutes les mesures soient prises pour la conservation de ces vestiges ».

« Cela s'appelle se donner bonne conscience, tranche Michel Toulet, président de l'association Renaissance du Vieux Limoges, pour qui la seule préservation dans les sous-sols du futur magasin est largement insuffisante. C'est une chance historique de développer le tourisme et on va sacrifier l'intérêt général pour un intérêt particulier ! Si encore on parlait de création d'emplois, si l'enjeu économique était majeur mais non ! Limoges est censé être une ville d'art et d'histoire et on enterre les monuments. Est-ce la politique d'une ville d'art et d'histoire ou une politique de croque-mort ? »

Xavier Lhermite, le responsable des fouilles, n'a qu'un mot pour décrire son sentiment : « Éc'uré. J'ai l'impression que les autorités n'ont pas compris l'importance du vestige mis au jour. La solution trouvée est une solution a minima. Limoges aurait pu faire le choix de l'ambition et de l'audacieux. On aurait pu créer sur ce site le centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine que Limoges doit construire en tant que ville d'art et d'histoire, on aurait pu trouver un autre emplacement pour Eurodif. Mais non. Je ne comprends pas. »

« Il s'agit d'une opération privée »

« Tout le monde aurait envie de construire quelque chose de magnifique pour le patrimoine, la ville en premier lieu bien sûr, rétorque Sylvie Bourandy, adjointe au maire chargée du Patrimoine historique, archéologique, muséographique et archivistique. Mais il s'agit ici d'une opération privée sur un terrain privé dans laquelle la ville n'est pas partie prenante. C'est la Drac qui gère. La Ville a des ambitions pour son patrimoine mais il faut voir aussi avec les moyens dont elle dispose et penser aux contribuables. Ce que l'on souhaite c'est que rien d'irréversible ne soit engagé. C'est facile d'avoir de l'ambition et des idées quand c'est à un autre de les réaliser mais on ne peut malheureusement pas être des Don Quichotte. »

L'avenir immédiat du mausolée semble bel et bien scellé sous sa future dalle. En attendant qu'elle soit posée, touristes et Limougeauds se pressent autour des grilles du chantier, appareils photos en main, immortalisant les fouilles, à l'instar de Georges, qui vient tous les jours voir progresser les découvertes. « Limoges a encore tellement de mystères, c'est incroyable ! » Des mystères qui le resteront.

Coralie Zarb


02/08/2012
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Fouilles Eurodif, Bernardaud et ancienne clinique Chenieux

 

 

LES FOUILLES

Michel Toulet revient sur la conservation des vestiges

 
Michel Toulet et son association veulent un débat sur l’avenir de la Courtine.? - photo raphaël Pasquier

Michel Toulet et son association veulent un débat sur l’avenir de la Courtine.? - photo raphaël Pasquier

 

Je n'ai pas trouvé l'article en accés libre  sur internet desolé !

 

En tous les cas, Renaissance du Vieux Limoges devient vraiment offensif ..et particulierement sur les fouilles Eurodif !

Il est vrai que cela fait plaisir de voir toujours de nombreux passants observer l'avancement des fouilles ! Les limougeauds observent du concret sur leur histoire...il faut écouter les commentaires, voir les gens lirent attentivement les pancartes : les habitants se passionnent !

Il faut dire que ce n'est pas l'état de délabrement avancé de la crypte de toute facon fermée, ni le baptistère fantome et des arènes comme l'a dit la municipalité un jour "pour les generations futures"  sic! qui peut alimenter la curisiosité !

 

Le président de l'association déplore la destruction de l'ancien Flunch ..bon ce n'était pas non plus un bâtiment magnifique et pourquoi pas un beau bâtiment contemporain, ce quartier etant de toute fzcon eclectique au niveau architecture .

 

Le site des fouilles va etre en partie conservé mais sous le bâtiment d'Eurodif et uniquement accessible aux "spécialistes" ..Michel Toulet, le président, souligne le manque d'ambition touristique ! il est vrai qu'à proximité de la Crypte St Martial, ce site pourrai etre exploiter touristiquement !

 

Monsieur Torempli parfaitement ce rôle, par contre un centre d'interpretation associé à " ville d'art et d'histoire" serai un tres beau projet !

 

Le plus choquant c'est que comme souvent...la mairie ne veut faire aucun commentaire!!!!!!!!!!!  il me semble que c'est un devoir du maire de s'exprimer devant les interrogations de la population...connaitre son sentiment, ses projets, ses arguments , qu'un dialogue s'installe !

 

Article du Populaire 25 juillet :

 

Les fouilles archéologiques de la rue de la Courtine pourraient être à nouveau prolongées

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140 sarcophages ont été extraits des fouilles pour des analyses en laboratoire.? - photos stéphane lefevre

140 sarcophages ont été extraits des fouilles pour des analyses en laboratoire.? - photos stéphane lefevre

L’ampleur des trouvailles faites par les archéologues laissait envisager une préservation du site. C’est désormais acté. Les plans du futur magasin Eurodif pourraient être modifiés.

La tension était palpable lundi après-midi, lors de la visite du chantier de fouilles rue de la Courtine par les employés d'Eurodif. Ils étaient là pour prendre connaissance des contraintes qui devraient leur être imposées avant de pouvoir construire leur magasin de mode et décoration, après plusieurs mois d'attente.

Suite à la destruction en mars de l'immeuble qui accueillait le restaurant Flunch, des ossements ont été retrouvés sur le terrain. Sous l'impulsion de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), le bureau d'études archéologiques Eveha y mène des fouilles depuis mai. Et l'ampleur des découvertes effectuées devrait conduire à la protection d'une partie du site.

Vaste nécropole

« C'est la première fois que l'on met au jour une nécropole aussi vaste dans la région », s'enthousiasme Martine Fabioux, en charge de ce dossier pour la DRAC. On estime en effet à 200 le nombre de sépultures présentes sur le site, dont 140 ont d'ores et déjà été inventoriées. Des inhumations qui s'étaleraient sur plusieurs siècles (voir ci-dessous).

« Il y a à peine une dizaine de sites similaires aussi bien conservés en France », explique Xavier Lhermite, responsable des fouilles pour Eveha. Par conséquent, de nombreux sarcophages ont pu être prélevés pour des analyses ultérieures.

Conservation du site

La partie ouest du site, la plus riche et la moins détériorée, va être conservée et devrait être aménagée pour permettre de nouvelles fouilles et une exposition au public. Une chance pour les amateurs d'archéologie, mais de nouvelles complications pour Eurodif, qui va devoir réviser ses plans.

 

À Eurodif, on a déjà « commencé à réfléchir sur la suite des travaux ». On préfère cependant attendre le signal des autorités pour donner plus de détails. Les fouilles devaient normalement se terminer ce vendredi, mais pourraient être prolongées une quinzaine de jours.

Une fois le travail des archéologues terminé, on entrera alors dans le dur des négociations entre DRAC et Eurodif sur la place laissée aux vestiges et leur mise en valeur. Une des pistes évoquées serait l'installation d'un dispositif semblable à la crypte Saint-Martial.

 

 

ST MICHEL

 

Des panneaux explicatifs ont été placés devant le choeur de l'église Saint Michel expliquant les Ostentions, Les saints et la lecture des vitraux...c'est une trés bonne initiative même si il y a un coté "artisanal", la lecture et la "mise en page" est un peu plombante et pas de musique dans l'église..mais bon arrêtons de pétouner !

 

 

CHENIEUX

 

Le projet de l'ancienne clinique Chénieux avance : enprojet une partie immobiliere avec une résidence senior et une Ephpad, un hôtel 3 étoiles, des bureaux et des appartements, un restaurant et des parkings...et une partie commerciale avec superette et boutiques sur 15000 m2 en tout !

 

 

BERNARDAUD

 

 

Nouveau président du comité Colbert...une belle reconnaissance de la porcelaine de Limoges

 

 Journaldesarts.fr :

Michel Bernardaud, nouveau président du Comité Colbert

 

PARIS [22.06.12] – Le Comité Colbert, dédié à la promotion et au développement du savoir-faire et du luxe français, a un nouveau président : Michel Bernardaud, directeur de la maison Bernardaud, entreprise familiale de porcelaine depuis cinq générations.

Le vice-président du Comité Colbert Michel Bernardaud a été élu président pour un mandat de quatre ans ce mercredi 20 juin. Il succède à Françoise Montenay, présidente du conseil de surveillance de Chanel SAS.

Fondé en 1954 par Jean-Jacques Guerlain, le Comité Colbert a pour mission de développer et faire rayonner le savoir-faire et le luxe français. Il compte aujourd’hui 75 membres issus de « 10 secteurs d’activités qui représentent ensemble l’art de vivre français » dont la maison Chanel. Le Comité annonce également l’arrivée de trois nouveaux membres, dont les maisons européennes Delvaux (Belgique) et Dr Irena Eris (Pologne).

Michel Bernardaud est directeur de la maison Bernardaud, entreprise familiale de porcelaine depuis cinq générations, basée à Limoges. Il intègre la manufacture en 1979, et devient directeur en 1994. Il créé la Fondation Bernardaud en 2003, dédiée à la valorisation du savoir-faire de la maison, au développement artistique de la porcelaine et à son exposition.

 


01/08/2012
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Feuilleton TGV

 

L'état remet en cause certaines lignes TGV en projet...quelques unes sont trés en danger comme le prolongement Marseille - Nice, cher avec peu de gain de temps et de gros problemes environnementaux ainsi que Lyon - Turin.

 

Poitiers - Limoges serait sur la sellette ! Monsieur Rodet et Jean Pierre Limousin de la chambre de commerce se disent très confiants ...Monsieur Denanot, qui fut pourtant assez résérvé sur le projet en son temps est monté au crénau devant l'état pour defendre le projet, arguant que c'etait le financement le moins cher de toutes les lignes envisagées...

 

Autre nouvelle : une ligne TGV  est envisagée pour désenclaver Périgueux qui se raccorderai à Coutras en Gironde mais le maire de Périgueux préconise un raccordement à Limoges à La lgv vers Poitiers et Paris car cette ligne lui semble plus naturelle et surtout moins chère !

 

Rêvons un peu : Limoges redeviendrais un noeud feroviaire important et de plus notre belle gare est assez grande pour absorber ce trafic TGV et ne pas a avoir à construire une gare à la campagne !

 

SUD OUEST le 11/07/2012

 

Ligne TGV Périgueux Paris via Limoges : le scénario se précise

Le comité de pilotage de modernisation de la ligne pour la desserte Périgueux-Paris par le TGV a validé hier l'option du transit par Limoges. Une nouvelle étape

Le TGV mettrait Périgueux à trois heures de Paris, sans changement.

Le TGV mettrait Périgueux à trois heures de Paris, sans changement. (archives émilie drouinaud/«so »)

 

Le TGV entrera-t-il en gare de Périgueux en 2020 ? Il est un peu tôt pour le dire tant la procédure s'annonce longue. Mais hier après-midi, une étape importante a été franchie. Se tenait en effet à la préfecture de la Dordogne une nouvelle réunion du comité de pilotage de la modernisation de la ligne pour la desserte Périgueux-Paris par le TGV.

Présidé par le préfet, le comité rassemble les représentants des deux régions, Aquitaine et Limousin, le département de la Dordogne, la Communauté d'agglomération périgourdine, la Ville de Périgueux, sans oublier les parlementaires.

Était bien sûr présent RFF, directement concerné. Initialement, sept scénarios étaient en balance. Hier, deux étaient encore en débat, RFF ayant marqué jusqu'ici sa préférence pour un transit via Coutras, là où le maire de Périgueux, Michel Moyrand, a toujours défendu le passage par Limoges. Les autres collectivités se sont rangées à ses côtés.

Quant au préfet, il a toujours affirmé son soutien pour tout projet d'infrastructure moderne et adaptée.

Quatre allers-retours par jour

Bref, hier, le scénario du TGV Périgueux-Paris via Limoges, sans changement de train, a été retenu. Plusieurs arguments ont plaidé en faveur de ce tracé, à commencer par le coût du billet et surtout des travaux, 176 millions d'euros (tout de même) contre 227 millions pour l'option par Coutras. Le voyage gagne en outre 7 minutes en rapidité pour un temps de trajet de 3 heures voire moins, contre 4h30 à 5 heures actuellement.

La fréquentation s'annonce également meilleure avec une tendance révélant une hausse proportionnelle au nombre d'allers- retours. Le choix hier s'est porté sur quatre allers-retours afin d'assurer une base initiale suffisante estimée à 20 000 passagers par an.

Quatre ans de chantier

Le dossier est loin d'être bouclé pour autant. RFF, qui a déjà beaucoup planché, doit mener des études complémentaires, plus techniques encore, sur les modalités de desserte, de décrochage de voitures en cours de trajet, etc. Dans le même temps, le préfet va élaborer une note d'enjeux qui pourrait être remise au ministre des Transports à l'automne pour qu'il valide ou non le projet. S'il est retenu, d'autres études portant sur les travaux nécessaires à la modernisation et à l'électrification des 99 kilomètres de la ligne devront être réalisées, RFF estimant la durée du chantier à quatre années.

L'objectif de ceux qui défendent, le dossier, à l'instar de Michel Moyrand, est de se raccorder au calendrier de la LGV Limoges-Poitiers dont l'enquête publique démarrera à la fin de cette année. Ce qui impliquerait de démarrer les travaux en 2016 pour une mise en service de la liaison Périgueux-Paris en TGV dès 2020. Si aucun déraillement n'intervient

 

 

FIGARO ECONOMIE LE 11/07/2012

 

 

    • L'État va renoncer à des projets de lignes TGV

       

      Dix projets seront réexaminés. Les liaisons Lyon-Turin, Nice-Marseille et Rennes-Brest sont sur la sellette.

      Après le temps des promesses, celui des réalités. Le ministre du Budget, Jérôme ­Cahuzac, a dit mercredi tout haut ce que les experts répètent à mi-voix depuis quelques mois au sujet des nouvelles lignes TGV: «L'État a prévu une multitude de projets sans avoir le début du commencement du moindre financement (…). Le gouvernement n'aura pas d'autre choix que de renoncer à certaines options.»

      Dans l'euphorie du Grenelle de l'environnement qui s'est tenu en 2007, les pouvoirs publics avaient envisagé d'ici à 2020 la construction de 14 lignes à grande vitesse, soit 2000 km. Un programme de 260 milliards d'investissement. Mais, en période de disette budgétaire, la France n'a plus les moyens de se payer autant d'infrastructures. Le gouvernement va donc devoir choisir les lignes auxquelles il renonce. Une mission composée de parlementaires et d'experts sera nommée prochainement pour classer les projets par ordre de priorité. Elle devrait rendre sa copie d'ici à la fin de l'année.

      Seule certitude, «les deux lignes en construction Tours-Bordeaux et Metz-Nancy, et les deux projets qui font l'objet d'un contrat signé, Le Mans-Rennes et le contournement Nîmes-Montpellier, ne seront pas remis en cause», souligne-t-on au ministère des Transports.

      En revanche, les lignes qui coûtent cher sans réduire significativement les temps de transport risquent d'être condamnées, comme le laissait entendre Jérôme Cahuzac. Tout comme celles dont les prévisions de trafic ne sont pas exponentielles et où il sera difficile de faire payer les billets assez cher.

      À cette aune, Nice-Marseille figure en tête au hit-parade des lignes menacées. «Le projet de l'ordre de 15 milliards d'euros est très cher, glisse un expert. Il n'y a pas de consensus sur le tracé et cela ne réduirait pas suffisamment la durée de trajet Paris-Nice pour gagner des parts de marché sur l'avion.» Autre ligne dans le viseur: Lyon-Turin. Son coût (12 milliards d'euros) est de nature à la disqualifier. De plus, la baisse du fret tombée à quatre millions de tonnes sur le trajet en 2011 contre onze millions de tonnes il y a près de vingt ans ne joue pas en faveur du projet.

      Confiance pour Toulouse

      La branche est de la ligne TGV Rhin-Rhône risque également de ne jamais être terminée. Car les 50 km manquants entre Dijon et Mulhouse coûteraient environ un milliard d'euros. «Et cela ne réduirait le temps de trajet que de dix minutes», souligne un expert. Enfin, le prolongement de la ligne TGV Paris-Bordeaux jusqu'à l'Espagne a du plomb dans l'aile, car elle coûte plusieurs milliards et suscite une opposition dans le Pays basque. «L'idée pourrait être d'arrêter la ligne à Mont-de-Marsan ou à Dax», confie un spécialiste. Pour les mêmes raisons de coût, le prolongement de ligne TGV après Rennes vers Quimper et Brest ou les liaisons Poitiers-Limoges pourraient être sur la sellette. En fait, pour connaître le détail des lignes annulées, tout dépendra du volume des économies exigées par le gouvernement. Une donnée inconnue à ce jour.

      Toutefois, quelques projets passeront à travers les gouttes. Ce devrait être le cas de la ligne TGV Bordeaux-Toulouse, qui mettra la Ville rose à 3 h 15 de Paris, contre plus de 5 heures aujourd'hui. «Le projet a du sens, car il permettra de faire l'aller-retour dans la journée en train», souligne un expert.

      Autre liaison qui ne devrait pas être remise en cause, la ligne CDG Express qui permettra de rejoindre l'aéroport de Roissy en vingt minutes en partant de la gare de l'Est à Paris. Tout cela en investissant un milliard. «Le projet est finançable car on pourra vendre le ticket 20 euros», estime un spécialiste.

       

18/07/2012
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TELIM TV

Accueil

 

 

 

 

Tous sur le canal 21 de la TNT ce soir à 18h30 ! La nouvelle châine de télévision limousine débarque enfin...aprés quelques retards à l'allumage !

 

Le ton, vu les vidéos sur leur site, à l'air assez dynamique et l'équipe est jeune !!!

 

Wait and see ....

 

 

http://www.telim.tv

 

 

http://www.facebook.com/TelimTv?filter=2

 

 

 

Les programmes

Actualités | Programmes

 

 

Télim.TV, la nouvelle chaîne régionale

Cette nouvelle chaîne, portée par la société “Limousin TV” se prépare à émettre mi-juin. Elle parlera de l’actualité des Limousins et du Limousin.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a retenu début avril le projet de la société “Limousin TV” pour diffuser sur la TNT une chaîne de télévision locale couvrant la région Limousin (émetteurs de Limoges, Guéret, Brive, Tulle-Ussel). C’est donc l’heure des derniers préparatifs avant le lancement mi-juin et la première présentation de la nouvelle chaine régionale, qui aura pour nom Télim.TV.

1. La philosophie de la chaîne

La vocation de Télim.TV est de traiter toutes les problématiques de l’actualité et d’être, à son niveau, un acteur du développement du Limousin. « Notre ambition, explique Jean-Jacques Lamy, directeur-général de Limousin TV, c’est de faire découvrir les initiatives de toutes natures, qu’elles soient privées ou publiques, individuelles ou collectives. Nous serons sur une ligne éditoriale positive, structurée autour de trois axes, pour démarrer : l’actualité, la culture et la création. »

2. L’actualité

La chaîne va privilégier dans le traitement de l’actualité « tout ce qui permet de donner du sens et de se projeter dans l’avenir ».

Télim.TV ne va pas chercher à refaire ce qui existe déjà, elle va travailler. Pas de concurrence donc avec France 3 Limousin. Elle va s’efforcer de trouver sa place, près des Limousins, avec une grande liberté, à la fois dans la programmation et dans le format.

« La plupart des journaux télévisés ont un format très serré, d’une minute et demie en moyenne par sujet, précise le directeur-général. Nous avons choisi de ne pas couvrir l’intégralité de l’actualité quotidienne mais d’accorder une place plus importante aux sujets qui sont porteurs de sens, de réflexion et de mise en perspective. »

Les actualités seront intégrées dans une émission plateau où il y aura aussi des invités et des chroniques.

3. Les sujets

Ils seront tous traité, sauf les faits divers. En sport, Télim.TV souhaite suivre le sport de haut niveau et notamment le basket et le rugby. « Nous allons aussi, toutes les semaines, mettre un coup de projecteur sur une discipline, un club ou un(e) athlète dont on ne parle jamais mais qui joue un vrai rôle », souligne Jean-Jacques Lamy. Il y aura aussi de la politique. La chaîne aura des outils techniques qui vont lui permettre de proposer du direct sur certains événements. Un premier test pourrait être fait à l’occasion des législatives ce mois de juin.

4. L’équipe

Elle sera composée de onze personnes dans un premier temps pour Télim.TV. Il y aura les cinq personnes qui travaillent déjà pour la chaîne “Demain?!”. Six autres personnes ont été recrutées : quatre journalistes reporters d’images-monteurs, une assistante de gestion, de production et de communication et une commerciale.

5. La diffusion

Télim.TV sera visible sur la TNT gratuite à partir des émetteurs de Limoges, Guéret, Brive et Ussel.

Le numéro de la chaîne devrait bientôt être donné par le CSA. Elle sera aussi disponible sur le réseau Numéricable et, sans doute un peu plus tard, sur les bouquets ADSL (Orange, Free).

Anne-Sophie Pédegert

 


18/07/2012
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